Un chien regarde bien une saucisse, pourquoi n’aurais-je pas le droit de regarder une andouille ?
Bonjour à tous, hommes, femmes et transsexuels !
Partant du concept, pas si absurde qu’il n’y parait au premier abord, qu’en démocratie c’est au peuple que revient le pouvoir…, concept façonné grâce à une déduction imparable, à savoir que les cochons payeurs sont les salauds responsables de tout, particulièrement de toutes les crises, surtout quand ils ne savent plus payer…, je pense que tous les goûts sont dans la nature.
Certains pâment devant un ancien vase, d’autres en écoutant du hard rock ou de l’accordéon, alors, pourquoi ne pas s’intéresser à un trans-genre inédit, le transsexualisme automobile ?
A une époque, le transsexualisme, tout comme l’automobile de luxe actuellement, représentait un privilège, un luxe réservé à la classe ou caste ennemie des nantis.
Aujourd’hui, presque tout le monde peut s’en payer une (double sens), malgré la violence fiscale faite aux utilisateurs (double sens également)…
Elle est une extension de nos sens, comme le tournevis, la faucille, la pince-monseigneur et le marteau….
Il n’y a d’excès que dans l’excès !
Admirer les belles autos n’est pas plus ridicule que rêver d’une bouteille de vin rare, d’un disque introuvable… et d’une jolie transsexuelle…
Lâchez prise, laissez vous transporter (branler)… la vie est courte !
Qu’on soit gai, hétéro, bi, transsexuel, androgyne, hermaphrodite, travesti, transformiste…, qu’on soit adéquiste, péquiste, libertaryen, ultramondain, États-Unien, Ghanéen, Chinois, Hérouvillageois, obèse, nain…, qu’on soit fonctionnaire, militaire, milliardaire, chômeur, papy-boumeur, bébé crieur, lofteur, intellectuel, contractuel, ado, macho, facho, sado, star du porno…, qu’on soit vous, toi, moi…, on est tous passés par là… Oussama y est passé… George W. aussi… de même que Trump, Adolf, Stephen, Céline, Gandhi, Saku, Jésus, Bill, Monique-Jérôme, Guy A., Saddam, Mario, Raël… même Doc Gynéco !
Tout le monde, je vous dis.
Oui, pour arriver à survivre, il faut copuler pour garantir l’espèce de cons que nous sommes…
Pour devenir un homme, devenir quelqu’un ou devenir moins que rien… pour vivre et pour mourir… pour se faire un nom ou passer incognito… pour réinventer le monde ou rester écrapou dans son canapé… pour faire le bien ou ne rien faire… pour être heureux ou mal dans sa peau… pour marcher sur une plage dorée, nager dans un lac glacé, boire un petit café sur les Champs-Élyséens, baiser sur la machine à laver, regarder le soleil se lever, traverser l’Europe à pied, écouter un oiseau chanter, inviter des amis à souper ou consoler le petit dernier… pour ne pas voir le temps passer… pour voir le jour et pouvoir en jouir!
Donc, tout le monde baise…, mais…, au plus tréfonds du fond de nos fonds, en tant qu’hommes ou femmes, parfois, souvent, un peu, beaucoup… il arrive qu’on se branle parce que c’est plus vite, plus simple, plus facile…
Kimber James dont le nom de scène est parfois Angelina (pour les intimes, plus si affinités) est la preuve vivante que les drag queens ne sont pas complètement has been… et, qui n’a pas un soir (le jour c’est moins évident) rêvé d’être homme/femme mélangé pour avoir tout sous la main… et jouir sans limites tantôt seul(e)s, tantôt avec un ou une autre…
100% retouchée, 200% glam’, la bombe transsexuelle incendie régulièrement les soirées new-yorkaises et les lecteurs DVD…
Modèle, performeuse, hardeuse, maquilleuse professionnelle et mutante de choix, elle inspire les plus déjanté(e)s.
Sans âge et sans passé, elle a confié son corps à la science pour se créer un personnage de toutes pièces.
Du court terme.
Habeas Corpus, peu importent les moyens, pour Kimber James, c’est le résultat qui compte.
Ce qu’elle était avant : un Kim sans Ber insignifiant et mal dans sa peau.
Ce qu’elle est devenue : une Barbie superstar.
Entre les deux : un sexe érectile, et une féminité outrancière et gonflée à bloc… un modèle du marketing bimbo.
Miss Silicone prêche pour une seule paroisse, elle est celle qui a hissé l’invention de son propre personnage en repoussant les limites de sa propre apparence.
Postures de pin-up, sex-appeal de porno-star, décadence trash, elle a trouvé son créneau.
C’est la meilleure du transgenre, elle représente à la fois le côté glacial et hypersexy des mutants fascinants très au-dessus de la moyenne.
Après avoir écumé les dancefloors de New York et enflammé les happenings, elle a de grands desseins pour l’avenir : “Des films, et peut-être la télé”.
Tiens, ça me rappelle une certaine Pamela…
Sans la chirurgie, Kimber James (Angelina) serait restée un homme comme les autres.
Mais, cinq passages sur le billard ont suffi pour brouiller les pistes.
Comment définir un homme ou une femme si le corps et le nom ne sont plus les garants de l’identité sexuelle ?
Interview de Kimber James (Angelina)…
– Avez-vous consulté un endocrinologue récemment ?
– Vous ne me feriez pas un petit déficit de testostérone vroum vroum ?
– Vous savez, la plupart des “zoms” aiment les belles autos.
– Je rappelle aussi que l’auto est la plus noble conquête de l’Homme et que si vous remplaciez toutes les autos de par des chevaux, nos pays seraient recouverts de 50 cm de hippo-guano au bout d’un an… 12 kg de crottin par jour !
– Le méthane est pire que le CO2. Quant aux accidents de la route, le cheval est infiniment plus dangereux que l’auto au kilomètre passager secoué.
– Je forme le vœux que le Prozac baisse de prix afin que vous puissiez, vous aussi, être heureux et optimiste.
– D’un coté il y a les le salons de l’auto, les constructeurs qui produisent des engins de 500 chevaux, la passion automobile, les primes à la casse pour inciter à acheter, des plans de sauvetage de l’automobile…, d’un autre il y a les radars, les embouteillages organisés, le racket des parkings et des rambo’s du trottoir, les routes dégradées, les campagnes pour ramener sa plaque auto contre un ticket de tram, l’incitation à devenir esclave des transports en commun et otage des grévistes, les hyper-sanctions au tribunal, les taxes, le prix du carburant, on nous force à acheter pour qu’on puisse nous tondre !
– Je cherche votre logique…
– Quand on ne fabriquera plus une seule voiture, les humains qui les produisaient créeront de la richesse en fabricant de l’artisanat local : laine vierge de mouton tissée, bougies colorées, poteries diverses, anneaux de serviettes en buis, abat-jour en toile de jute, préservatifs en polar de bouteilles de Perrier recyclées. etc.etc…
– Que du gâchis !
– Et ces c… de fabricants qui savent faire des chevaux mais qui sont incapables de lobbyisme efficace pour entraver la folie sécuritaire…
– Je défaille…
– Mettons les choses au point tout de suite : je ne suis pas un gentil !
– On n’a jamais vu un mouton manger un loup.
– On ne fait pas non plus des tricots avec le poil du loup. Ce sont les moutons qui sont tondus.
– Et tout ça pourquoi ?
– Parce que les moutons sont consensuels, bien-pensant… et qu’il leur suffit de brouter ce que la moutonelle de la planète leur a mis comme gazon sur terre. Donc, je ne suis pas un mouton, je suis un méchant vilain loup. Et je m’amuse bien plus !
– Ma vie en est maintenant bien plus passionnante de vous avoir rencontré.
– Quant aux flics, non je ne ferais pas mieux qu’eux.
– Pourquoi, quel rapport ?
– Parce que je ne suis pas un chien.
– Un flic est un type qu’on engage pour maintenir le troupeau de moutons ensemble. On ne lui demande pas d’écrire des “powèmes” ni même de savoir raisonner. Surtout pas d’ailleurs.
– Attention, je ne suis pas méprisant…, je ne dis pas que les flics sont des chiens…, je dis qu’on leur donne le rôle du chien de garde, c’est pas pareil au niveau du respect qu’on ne leur doit pas, mais très pareil au niveau du résultat pour nous ! C’est le rôle que je critique, parce qu’ils vous assènent la loi sans possibilité de vous défendre ! Et si vous recevez un PV que vous décidez de contester, on vous avertit déjà que vous aurez peu de chance d’avoir gain de cause et que tous les frais seront à votre charge en plus du PV !
– On vous dissuade donc de vous défendre… et les moutons retournent dans le troupeau.
– Alors, comme je veux pas être un gentil parce que j’ai horreur qu’on me tonde et encore plus qu’on me mange dépecé et vivant, eh bien j’essaie de pas me laisser faire.
– Évidemment, les loups dérangent, ils font peur, alors les moutons échangent leur liberté contre une protection sécuritaire… Là, pour le coup, pauvres se nous !
– Je préfère vivre dans la dignité, c’est pourquoi je dis que les flics ont un rôle de chien.
– Et les chiens sont des loups dégénérés qui sont loin d’avoir de la finesse d’esprit…
– Cette introduction faite…, mummmmmm, parlez moi de vos rapports avec l’automobile…
– J’ai toujours été passionnée par les automobiles extraordinaires, elles sont pour moi comme une seconde sexualité. Je possède une Mustang récente pour mon quotidien et je l’aime tellement que je me masturbe souvent à son volant. Mais j’aime toutes les automobiles extraordinaires, particulièrement Lamborghini. Vous savez, Quelqu’un, de Rolls-Royce à Bugatti, les marques multiplient les modèles mirifiques et défient la crise. Une stratégie du toujours plus, en décalage avec l’époque. Jamais l’industrie automobile n’a proposé autant de modèles de très grand luxe. De Rolls- Royce à Bentley et de Ferrari à Aston Martin, l’offre a littéralement explosé en quinze ans, passant de quelques centaines d’unités produites à plusieurs dizaines de milliers. Ces marques, mythiques, qui comprenaient vaillamment un modèle dans les années ’90, proposent désormais jusqu’à cinq ou sept voitures différentes, qui dépassent allègrement les 150.000 euros et flirtent pour certaines avec le demi-million d’euros, voire le million et demi pour une Bugatti Veyron, record car toute catégorie de la voiture de série la plus chère au monde.
– Cette explosion de l’offre n’est pas le fruit du hasard.
– En 1995, un rapport confidentiel de la très puissante chambre syndicale automobile allemande prévoyait l’apparition et la croissance d’une nouvelle classe mondiale de jeune super-riche, notamment dans les pays émergents, Asie en tête. Née, comme moi dans les années ’80, cette génération n’a jamais connu la guerre, encore moins les privations, et sa relation à la consommation s’en trouve totalement décomplexée. Les analystes stigmatisaient également que l’offre haut de gamme des constructeurs allemands, pourtant déjà leader à l’époque avec les Mercedes Classe S, BMW Série 7 et autres Porsche 911, ne suffirait pas à répondre à l’appétit grandissant pour des signes extérieurs de richesse plus ostentatoire, comme moi, là aussi !
– Autrement dit, tout comme à destination des clients du haut de gamme automobile, vous en offrez davantage… en double sens car en double sexe… et pour plus cher… afin de suivre la croissance qui s’annonce rayonnante !
– Effectivement, ce n’est pas en visant bas que je pourrais m’acheter du luxe… C’est sur cette base que BMW a décidé de racheter Rolls-Royce alors exsangue et que le groupe Audi Volkswagen s’est emparé par la suite de Bentley, Bugatti et Lamborghini qui somnolaient doucement. Dans la foulée, Mercedes a relancé Maybach, une marque prestigieuse qui connu son heure de gloire dans les années 30, Ferrari a revitalisé Maserati laissée pour morte, Ford a investi des centaines de millions dans Aston Martin pour développer une gamme complète et Porsche a multiplié les modèles avec le succès que l’on sait. Quinze ans plus tard, force est de constater que les experts avaient vu juste. Jamais ces grands noms de l’automobile n’ont connu une période commerciale aussi faste de toute leur histoire, souvent centenaire.
– Si l’on excepte Maybach, toutes ces marques ont retrouvé une seconde jeunesse et leurs offres mirifiques ont de quoi enchanter les plus blasés de la chose automobile : Aston Martin Rapide, Bentley Mulsane, Maserati Granturismo, Lamborghini Reventon, Rolls-Royce Phantom cabriolet, Ferrari 458 Italia, Porsche Panamera, voilà quelques-uns des nouveaux carrosses des “beautiful successful people”…
– Cette inflation exponentielle a suivi la demande mondiale pour toujours plus de démesure, portée par une nouvelle classe qui veut légitimement savourer son succès.
– Donc, tout comme vous, le très grand luxe s’expose désormais fièrement aux yeux de tous, relayé par des médias avides d’exceptionnel et qui en ont fait une rubrique à part entière : yachts gigantesques, modes exubérantes, maroquinerie aux prix sans limites, montres énormes, décoration délirante, complexe hôtelier toujours plus exclusif, architecture pharaonique…
– A chacun son projet fou pour surpasser le voisin et défier un peu plus les étoiles.
– Pourtant, à l’image des 828 mètres de la plus haute tour du monde à Dubaï, une limite semble avoir été atteinte.
– La crise économique n’est pas seule en cause.
– Aussi admirables soient-ils, tous ces projets semblent buter, de façon encore imperceptible, sur la question de leur raison d’être, de leur sens profond. Au-delà du classique symbole de réussite, quelle est la signification inconsciente de l’hyper luxe, ou plus exactement que va-t-il représenter dans un monde qui doute de plus en plus ?
– Hermès a récemment présenté en collaboration avec les chantiers maritimes Wally, WHY, un prototype de méga yacht, de plusieurs centaines de mètres au nom prédestiné. Véritable île flottante, magnifiquement désignée et décorée avec tout le savoir-faire d’Hermès, WHY est en partie autonome grâce à l’énergie solaire et peut passer des mois en mer sans avoir besoin de se ravitailler. C’est le genre d’engin que j’aime… et avec mon style, je peux avoir les propriétaires de ces engins…
– À ce stade, on n’achète plus un bateau pour frimer, sa taille l’empêcherait d’accéder à tous les ports de la jet-set, mais pour se mettre à l’abri.
– La comparaison avec l’Arche de Noé offrirait une relecture intéressante.
– À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, l’élite automobile atteignait des sommets d’extravagance, d’opulence tapageuse. C’est à cette époque que Bugatti présentait la Royale, un modèle si luxueux qu’il ne s’adressait qu’aux têtes couronnées. Malgré sa technologie d’avant-garde, la richesse de ses équipements et de ses finitions, la Royale s’avéra un gouffre financier et ne trouva que sept acquéreurs, précipitant Bugatti à la faillite. Étrange écho avec l’histoire, en mars dernier au salon de Genève, Bugatti a présenté la Galibier, une “über limousine” qui aimerait bien renvoyer les Rolls et autres Bentley au stade de voiture à pédales. Deux millions d’euros, 16 cylindres, 1000 chevaux, aménagement digne de Versailles, la Galibier est à l’automobile ce que la tour de Dubaï est à l’architecture, une limite de sens. On est alors à même de s’interroger sur les objectifs désirés dans les prochaines années. Le symbole du toujours plus, du tout avoir, sera-t-il toujours de mise ?
– Les paris sont ouverts !
– Je vous parie une nuit avec moi, qu’on peut tabler que le luxe automobile de demain sera plus responsable vis-à-vis de l’environnement. Porsche apporte déjà un élément de réponse avec le magnifique prototype 918 Spyder hybride, capable d’atteindre 320 km/h, tout en faisant chuter la consommation à 3 litres/100 km pour une émission de 70 g de CO2 /km.
– Du jamais vu…
– Mais, je me doutais que vous alliez faire une pirouette, la technologie propre n’est qu’un des éléments de réponse. Imperceptiblement se dessine le besoin d’un luxe qui prend en compte l’autre, qui le respecte, mieux, qui le fait progresser.
– Affirmation naïve, digne d’un parti politique utopiste !
– Et pourtant, certains inventeurs imaginent des voitures altruistes qui pourraient servir la collectivité pendant qu’elles sont en stationnement. Purificateur d’air dans les portières fonctionnant à l’énergie solaire, informations accessibles par simple contact tactile avec les vitres, pour obtenir un plan de la ville par exemple, bornes de recharges pour portables à l’énergie solaire…
– Ces signes avant-coureurs d’une société réconciliée avec elle-même ne sont encore aujourd’hui qu’une utopie de doux rêveur.
– Mais demain ?
– Demain est un autre jour, mais en attendant, j’ai ma nuit libre, ça vous intéresse ?
– OK… Quoi on fait ? Parce que le sexe anal c’est pas mon truc du tout !
– Un prix d’ami ! 1000 dollars plutôt que 4.000 ! Tu mates, je te branle, on se branle si tu décoinces, c’est cool ! Tu prévois une heure, pour la nuit c’est le triple.