L’autre jour, échoué pour affaires à Toulouse, dépité de ne pas trouver Le Monde Diplomatique (je lis également The Financial Times, à mes heures perdues), je me suis rabattu sur Sexe-Sud, car oui, il faut être dans une grande détresse sexuelle pour lire ce mini-magazine qui est au Sexe des pervers du Sud ce que le cassoulet est aux gens âgés : un dérivatif avançant à la vitesse d’un canard en plastique dans une baignoire….
Ceci expliquant peut être cela, l’âge des journaleuses de ce canard en papier sont plus proches d’Amanda Lear que de Clara Morgane, et encore, j’écris cela pour ne pas froisser ma Grand-mère !
Bref, la photo de l’article principal était alléchante : mon pote Pierre Deydet, dit Orang-outan-Singe-lubrique, le majeur bien droit, crachant son mépris dans une interprétation Karaoké de “Nuits de Chine, nuits d’amour” en attente de se faire tailler une pipe par sa voisine…
Il y avait dans cette photo beaucoup de rage contenue (sans doute aussi était-il congestionné en attente)… vous me direz que le sexe dans certains endroits se résume à quelques bastringues louches ou sévissent toute une faune de détraqué(e)s… c’est vrai, vous avez bien fait de le dire… et c’est pour cela que j’étais mâle-barré !
Bientôt l’acte ultime des branleurs et branleuses du cassoulet ne sera plus de mettre tout le monde en boîte (de conserve) mais de se la péter sec croyant que la notoriété médiatique de la figure emblématique locale (Orang-outan pour ne pas le nommer), a eu le déshonneur de figurer dans une page du pire magazine de cul existant au monde !
L’inhumanité commence à m’effrayer.
J’avais découvert Orang-outan au moment de sa seconde résurrection sur le web, quand il déposa quelques texticules… j’avais bien aimé quelques extraits, c’était du tout bon !!!!
Si vous voulez tout savoir, je reconnasse avoir des lacunes, mais entre aller avec une amie au ciné et mater les texticules d’Orang-outan sur le web, j’ai préféré aller au cinoche, c’était pas évident, mais c’était la seule qui portait des vraies santiags et pas ces sous merdes de la Halle aux Chaussures faites pour Bimbo du Grand Est.
Il faut aussi le savoir, quand j’emmène une fille au ciné, le film est généralement pourri.
Avec le film que j’étais allé voir alors (ça remonte au début de ce siècle), on a quand même frisé l’incident… ok, Madeleine Delarue jouait super bien, Stéphane Roubignole pastichait très bien ses fausses jouissances (quel nom, il a du souffrir à l’école, j’imagine le mec quand sa copine disait : je sors avec Roubignole“…, ahahaha, à tes souhaits, Roubignole, j’en reprendrais bien une cuillerée…), bon c’est pas bien de se moquer.
Quoiqu’il en soit, je ne sais pas si Roubignole a eu la feuille de vigne pour son interprétation, mais, sans rire, il n’avait quand même rien d’extraordinaire, il jouait à touche-pipi avec sa Madeleine qui, elle, jouait la nunuche comme dans La vengeance d’une blonde et sa suite (c’est pas elle, si, allons !).
Le film en tant que lui-même n’était qu’un énième film sur l’histoire du pauvre gars qui a envie de baiser, se branle, se fait branler, lèche, pistonne, éjacule et repart…, le drame humain par excellence dont le style a été maintes fois repris ensuite…, la meilleure resuçée étant un film avec Eminem !
Mais quelques “remake’s” moins subtils ont été tournés en version Télé ou apparait un joueur de base-ball mettant ses mains au panier d’une certaine actrice de Desespérate-Housewife, (Une Mexicaine d’origine, cela pour que vous ne confondiez pas avec l’épouse d’un célèbre joueur de foot’), un coureur automobile-maître-chanteur enculant divers tiffosi…, dont la femme (transsexuelle ?) hurle sa joie de divorcer pour empocher la moitié de la fortune, avec des nuances du style “mon mari me tape (style Tina Turner), il boit, il se drogue, il est mentalement dérangé, il est paraplégique de la bite…”
Enfin je ne vous raconte pas le film et ses extrapolations, vous les voyez chaque jour…
Qu’y a-t-il d’extraordinaire dans ces nanars ?
Un type prend de la drogue, aime une fille qui ne l’aime pas vraiment, trompe sa femme et tombe bien bas car son père ne l’aime pas…, à la fin parce qu’il parle dans un pot de yaourt qui fait téléphone et micro, tout s’arrange ; comme quoi les progrès de la communication ont du bon…
Les films s’arrêtent quand il… (Johnny-Johnny, Johnny… ou son clone-clown, Johnny be goodi…, on s’y perd, quoique sous la ceinture, c’est doublé, doublette et galipette, piting !), éjacule en gros plan un pneu partouze (c’était tellement bon que j’ai repris cette phrase pour le titre), sur la tronche (c’est plus poétique que “visage“, non ?) d’une nanana blondasse aux gros seins pendouillant qui a laissé ses cuissardes juste pour faire zolo-zoli…
Y faut du cuir, piting, des fois qu’il y ait ait des membres (turgescents ?) des Desperados qui matent ces navets…, ah ben non, y savent pas lire, juste regarder le film qui défile, c’est quand même des pseudos Hells Angels dévoués à la cause de Johnny… (pas Hallyday, faut pas en demander trop), surtout quand il jouette à Folsom devant des taulards pour lancer son x-ième World-tour des prisons avec en tête le concert à St-Quentin (Usa, pas dans L’Aisne (02)…, piting, encore un peu et on l’avait dans le cul, là !)…
Et pourquoi y s’arrêtent là les films nanars ?
Parce qu’après, il a encore une période de creux, et le sexe repart comme la tour de Pise renaît…
Bon, ok, j’ai l’impression que ce film a été préparé à la va vite…
Je crains le pire quand ils feront la vie sexuelle de Johnny… Hallyday.
Notez qu’ils ont déjà commencé la vie sexuelle de Patrick Bruel, pour l’instant ils en sont au (strip-) poker…, j’attend de le voir à poil pour mater la différence du bout du bout-e-en-train (et ça n’a rien à voir avec les trains) !
Ses fans se branleront en chantant : “y-a-d’la-joie“, piting…
Bon, attendez-moi quelques minutes, je jouis.
…../….. (censuré) …../…..
Revenons au magazine Sexe-à-Toulouse…
Ce canard réalisé en photocopies N/B (vraisemblablement par Orang-outan lui-même), est un mag’ semi pourri qui tourne au “remember-moi” et met en vedette Orang-outan, ses p’tits meufs délurées et ses vieux potes pervers qui bandent encore, en opposition à ses autres vieux potes qui sont partis on ne sait-ou…
Il aligne, en quelque sorte, les souvenirs de l’ancien combattant sexuel qu’il est.
Et pendant ce temps là, la relève est mise de côté…
Bref, c’est toujours con de mettre quelqu’un sur le coté de crainte qu’il…., mais de là à se gargariser en tant qu’Orang-outan-singe-lubrique, là, c’est pathologique…
Enfin demain est un autre jour et je tacherai d’avoir des lectures plus saines…
A Toulouse, il fait bon courir tout nu le matin au bord du lac Saint Point, mais en cette Toussaint aoûtienne, j’ai préfèré le canal du Midi.
J’ai, en effet, fait un saut d’une semaine à Toulouse, pour rencontrer mon pote…, qui m’avait demandé de l’aider à déménager (il émigre dans les Landes)…
J’ai roulé pendant de longues heures, dépensant un max d’essence (j’écris cela pour qu’il se rappelle que l’essence c’est pas gratuit…).
Sur place, j’ai passé des heures à remplir des cartons avec des trucs dont je ne soupçonnais même plus l’existence, des vieux T-shirts, des vieux slips puants, des vieilles cassettes VHS de fims pornos des années ’80… et le pire, des photos de lui sous toutes les positions…
Berk (plage)…, je sais, c’est dégueu, j’ai hésité à le publier !
Bref, des trucs de nostalgie, comme lors de ses départs de Dijon, de Montpellier, de Besançon, de Palavas-les-Flots, à chaque fois parce qu’il avait envie de speeder, de monter une p’tit meuf…
Pas le temps de regarder par-dessus l’épaule, là où les autres restent, s’enroulant dans leurs couvertures pour mieux hiberner.
Toulouse m’a déchiré la tête et ne m’a laissé que des lambeaux.
Quoi qu’y a à Toulouse ?
Je vais te sex-pliquer….
A Toulouse, tu te lèves… et tu te bouscules… tu n’te réveilles pas… et bien si, tu te réveilles, tu peux courir tout nu au bord de la Garonne ou du canal, c’est en ville mais ce n’est plus la ville, et si tu veux manger sain après ?
Hop, marché vegan.
Des skeuds ?
Le shop de vynil drum & bass (j’ai oublié le nom) dans la rue du bout, Vicious Circle pas loin pour le reste, Armadillo pour chiner.
Des T-shirts, des badges, presser des CDs pour ton band, ton label ?
Réverbération !
Un ciné (un vrai, qu’on appelle donc Art et Essais parce qu’on aime bien se la jouer en France) Cratère dans la rue, Utopia à 10mn.
Mener une vie civilisée dans cette ville ne relève pas de l’exploit.
Même les p’tits meufs aux guichets de la mairie ou de la préfecture sont efficaces, compétentes, et, ce qui ne gâte rien, souriantes et girondes.
Ca avance, ça ne pinaille pas.
To loose, c’est ne pas y être…
Je me dis qu’une bonne explosion d’usine chimique vous remet tout le monde dans le bon sens.
Solidarité, efficacité, je retrouverais presque la foi en l’espèce humaine…, nan, va falloir qu’ils soient forts les toulouz-girl’s…
Bref c’est chaque jour la fête du slip à Toulouse, j’y dévore des tétons, des clitos, je m’en délecte frisant l’indigestion comme un lion qu’on aurait mis à la diète avant de le lâcher au milieu d’un troupeau de gazelles.
Pourquoi s’en priver ?
Sachez, toutefois, que Toulouse est aussi un repaire de hors-la-loi !
Orang-outan s’est fait braquer le cyclomoteur que sa p’tit-meuf lui avait prété pour aller à une partouze d’adieu…
Cette soirée il la voulait depuis un moment car ça commençait à le gaver de se branler devant l’ordi.
Mais le temps que les gens se bousculent pour comprendre le principe d’une enculade d’adieu…, paf, plus de cyclomoteur…
Ok, c’est pas grave, c’était pas le sien !
Sauf qu’il s’est fait braquer l’ordi en plus du cyclomoteur et la il s’est mis à paniquer de tout, parce que c’était SON ordi et que tout ses souvenirs sexuels, ses texticules, ses liens et adresses s’y trouvaient.
Alors, déprimé il a fait la gueule à tout le monde, ce qui a fait débander tous les mâles (et les transsexuels) présents, au garde-à-vous sexuel…
Résultat ?
Jamais je ne me suis autant emmerdé pendant une partouze.
Entre les connasses qui venaient me demander de leur mettre un grand coup dans le…, et les connards qui pensaient que les connasses étaient chaudasses, je me suis refermé sur moi-même, certain qu’il n’y avait là que des consanguins…
Dégoûté.
C’est l’expérience Toulousaine, ça.
Après il a fallu gérer le déménagement.
C’est beaucoup plus simple de déménager après un cambriolage…
Puis est arrivée la dernière soirée de départ.
On était 2 à partir au début, finalement on a été plus que ça…
C’était bien triste, on se serait cru dans un grand champ occupés à enterrer un rasta en pays musulman avec un prêtre catholique polonais…
J’y étais.
Peu de temps après, dîner d’adieu avec Orang-outan et hop, le camion de déménagement est volé entre la poire et le fromage.
Y-a-t’il une malédiction qui frappe Orang-outan ?
Il faut que ça s’arrête ou alors il va devenir grave parano’ !
Piting !
Veille du grand départ, ultime rendez vous entre intimes (on ne le sera que plus après cette soirée), je peux partir vers d’autres cieux, serein, Orang-outan de même vers les Landes.., bye bye Toulouse !