Acheter une île de rêve…
A l’image du regretté Marlon Brando, de plus en plus de gens décident de s’acheter une île.
Le comble du luxe !
Mais un luxe qui n’est pas réservé qu’aux célébrité et aux milliardaires…
Acheter sa propre île, son petit coin de paradis, c’est possible.
Alors pourquoi pas vous ?
D’abord le défunt Brando en Polynésie, puis Johnny Depp, Mel Gibson, Sean Connery, Leonardo Di Caprio, Richard Branson, Bill Gates, Ted Turner…, lassés de leurs villas californiennes et de leurs suites cinq étoiles, ces stars ont décidé de s’acheter leur île privée.
Un lieu privé de tout, perdu en plein océan azuré…, un rêve, oui, mais pas uniquement un rêve de star…
Acheter une île, je n’irai pas jusqu’à dire que c’est à la portée de toutes les bourses, c’est même plutôt un luxe incontestable.
Mais pas inatteignable !
En effet, il existe dans le monde (et parfois juste à côté de chez vous) de nombreux lopins de terre isolés en pleine mer et qui ne demandent qu’à trouver propriétaires.
Le prix, bien entendu, varie selon la situation géographique de l’île, sa taille, sa configuration, son accessibilité et son potentiel d’aménagement.
Car n’allez pas croire qu’il vous suffit d’acheter une île déserte pour pouvoir rejouer en amoureux le remake du Lagon Bleu…
Si vous ne prenez pas quelques précautions, c’est plutôt “Seul au Monde” que vous risquez de rejouer.
Paradis ou purgatoire ?
Bien souvent, les îles sont des territoires déserts où tout reste encore à faire une fois que vous avez franchi le pas de l’acheter.
Et si le prix d’achat ne vous paraît pas exorbitant, c’est qu’il y a sans doute des frais supplémentaires à prévoir.
Si vous voulez y construire une maison, par exemple : outre la viabilisation du terrain et la mise en place des travaux nécessaires, il faut prendre en compte la désalinisation de l’eau de mer, l’alimentation en énergie (la solution solaire est souvent la meilleure), l’évacuation des eaux usagées et des égouts, l’air conditionné, les structures d’accès par voie maritime ou aéroportée…
Bref, acheter une île c’est une chose, l’aménager pour y vivre confortablement en est une autre.
Et si d’aventure, c’est le cas de le dire, vous n’envisagez pas d’y séjourner toute l’année (vous n’avez peut-être pas le syndrome de Crusoé), il faut bien payer du personnel pour garder et entretenir les lieux.
Bref, tout cela a un prix, qui peut vite grimper en flèche.
Mais combien exactement ?
A l’achat, le prix d’une île est extrêmement variable. Il y a vingt ans encore, on pouvait acheter un mini-paradis aux Seychelles pour pas grand-chose, aujourd’hui ce n’est plus le cas.
Le prix dépend bien entendu de son emplacement : acheter une île de sable blanc en plein Pacifique ou dans les Caraïbes coûte généralement plus cher qu’une île rocheuse au large de l’Ecosse ou une terre lacustre au large du Canada.
Cela dépend aussi, bien sûr, de sa taille, de ce qui se trouve dessus (de vulgaires cailloux, des vautours ou une villa clés en mains), de la beauté du site, de sa facilité d’aménagement, etc.
Les entrées de gamme sont étonnamment basses : oui, on peut acheter une île pour le prix d’une petite voiture !
Mais à part y planter une tente exposée aux quatre vents, il y a peu de choses que vous pourrez y faire.
Si vos envies sont plus luxueuses, le prix va rapidement monter.
En moyenne, on estime qu’acheter une île coûtera entre 500.000 et 2 millions d’euros.
Bref, le prix d’un bel appartement parisien ou d’une belle propriété sur la Côte d’Azur.
Bien entendu, les plus sublimes et luxueuses peuvent atteindre 30 millions d’euros !
Pour vous donner quelques exemples précis : acheter une île vierge de 800 hectares au large de Madagascar coûte dans les 200.000 euros, une île aménagée de six hectares avec villa au large de Rio coûte dans les 2 millions d’euros, acheter une île d’un demi-hectare avec un fort de Vauban au large du Morbihan coûte dans les 2 millions d’euros, une île vierge de 4 hectares dans les Caraïbes coûte dans les 1,5 million d’euros…
Pour 90.000 euros, vous vous offrez une superbe île parfaitement déserte au large du Chili… et pour un peu moins de 400.000 euros, vous pouvez acheter une belle île vierge de 4 hectares au large de la Croatie.
A vous de voir selon vos moyens et vos envies, en gardant bien à l’esprit que si vous devez faire des travaux conséquents (voir plus haut), il peut rapidement vous en coûter jusqu’à 200.000 d’euros supplémentaires.
Bref, il faut bien le rappeler, acheter une île, c’est bel et bien un luxe.
Franchir le pas ?
Mais comment s’y prendre pour acheter une île ?
Vous vous doutez bien que l’on ne trouve pas les opportunités dans les petites annonces ou dans la première agence immobilière venue, bien que certaines proposent des ventes ponctuelles.
Le plus souvent vous devrez passer par des agences spécialisées, dont le leader est sans conteste Vladi Private Islands, qui occupe le marché depuis 1975.
Installé à Hambourg, le groupe propose d’acheter des îles privées aux quatre coins du monde et dans toutes les gammes de prix, des plus modestes aux plus extravagantes.
Ses grands concurrents sont Private Islands Online, basé à Toronto, mais aussi Luxury Real Estate, basé à Seattle, Tonga Island Real Estate (spécialisé dans les îles du Pacifique) et HG Christie (spécialisé dans les Bahamas).
De nombreuses autres possibilités existent, en Amérique centrale, en Colombie Britannique…
En Europe, les îles croates et grecques ont le vent en poupe, mais aussi les îles britanniques.
Ce sont aujourd’hui les Caraïbes et le Pacifique qui représentent les opportunités les plus variées (et les plus chères, la plupart du temps).
En France, il est devenu presque impossible d’acheter une île sur la côte méditerranéenne.
C’est en Bretagne que les possibilités seront les plus nombreuses.
Certes, acheter une île fait rêver, mais du rêve à la réalité il y a un grand pas.
Outre l’obstacle du prix, il existe des variables administratifs et légaux inhérents au pays auquel l’île est rattachée.
Même coupé du monde, on se doit de respecter certaines règles !
Et même coupé du monde, on doit parfois composer avec les touristes de passage poussés par la curiosité.
Enfin, une fois coupé du monde, on peut très vite souffrir d’une certaine solitude.
Bref, acheter une île, c’est une décision délicate, qui inclut un grand nombre de paramètres.
Mais quelle classe !
Le Grand cabinet d’immobilier de luxe “Iles Privées Inc” a annoncé il y a quelques semaines, qu’en raison de la crise, de nombreux propriétaires d’Iles privées vendaient leurs joyaux en acceptent d’emblée des réductions de prix… , de ce fait, le malheur des uns faisant le bonheur des autres, ils ont créé une nouvelle section sur leur “Private Islands Online” (leur site Web) pour “aider” les acheteurs à découvrir ces aubaines rares .
Voici en exclusivité pour GatsbyOnline.com, la discussion surréaliste que j’ai eu avec Chris Krolow, le PDG de l’entreprise “Private Islands” sur le thème assez éculé que la crise actuelle a touché de nombreux propriétaires qui, pour thésauriser, baissent les prix dans l’espoir d’une vente rapide !
Gatsby : Bien, vous vendez des iles de rêves, des iles privées, et je viens vers vous me renseigner… Quel budget faut-il compter pour avoir une ile bien située, pas trop grande, mais pas trop petite, ensoleillée mais avec de l’ombre, isolée, mais sans risque de se faire attaquer par des pirates ?
Chris Krolow : Depuis dix ans que je suis dans ce métier, je n’ai jamais vu un meilleur moment pour obtenir des aubaines incroyables sur des propriétés de rêves. Nous assistons à des réductions substantielles des prix , parfois de moitié ou plus par des vendeurs motivés qui ont eu leurs portefeuilles touchés par la crise. Un des meilleurs choix est Melody Key, une île unique en Floride, de 5,5 hectares, avec une clause de droits acquis rare qui donnera au nouveau propriétaire la capacité de générer des revenus en louant la propriété. Elle avait été vendue 10 Millions de $ US , elle pourrait désormais être à vous pour seulement 4,9 millions de $. Les prix sur le marché du luxe sont rarement descendu si bas, ceux qui cherchent à transformer leurs achats dans des bénéfices futurs devraient agir rapidement.
Gatsby : Un environnement sûr et la disponibilité d’équipements proches, comme un hôpital , un aéroport et des commerces sont importants pour la sécurité…
Chris Krolow : Tout comme une proximité par rapport aux États-Unis, où la majorité des acheteurs insulaires résident.
Gatsby : En cas de guerre atomique, les USA sont un endroit sur et bien protégé !
Chris Krolow : Bien sur, de toute façon les gardes-cotes patrouillent autour des iles, vous n’aurez rien à craindre de Ben Ladden…
Gatsby : Et si je prend un peu plus de risque, par exemple une ile près de Panama ?
Chris Krolow : Avec la plus forte du secteur du tourisme en Amérique latine et la plus forte croissance économique dan le monde, les îles au Panama sont devenues recherchées pour la construction de stations balnéaires et divers développements résidentiels, des prix allant de plusieurs millions de $, jusqu’à la petite île de Gatun, répertoriée comme territoire des États-Unis, vous coûtera 30 Millions de $ US.
Gatsby : La crise du crédit a aussi touché les iles tropicales, non ?
Chris Krolow : L’an dernier, il aurait été difficile d’imaginer que “l’Isla Iguana” allait être seulement proposée à un prix de1,5 Million de $ US.
Gatsby : C’est-y pas trop élévé comme prix ?
Chris Krolow : Non, ce type d’ile est toujours très en demande, les propriétés dans les Bahamas où le marché est alimenté par le tourisme de haut de gamme et les célébrités telles que Johnny Depp , Nicolas Cage et Faith Hill, sont plus que jamais demandées.
Gatsby : Et sans aller aussi loin ?
Chris Krolow : Plus près de nous, de nouvelles réductions peuvent être trouvées pour des propriétés dans le Maine et le Canada, également en Nouvelle-Écosse , ce sont des endroits populaires pour les citadins des villes de la côte Est comme New York, Washington et Boston. Je peux vous en trouver une pour 725.000 $, Ram Island dans le Maine est l’une des meilleures offres régionales.
Gatsby : Les ventes de luxe, des “choses” comme les yachts, les bijoux haut de gamme, les voitures de luxe et les maisons de vacances, sont toujours les plus durement touchées en temps de crise économique !
Chris Korlow : Toutes les îles sur le marché ont récemment vu leurs prix réduits, mais bien que les prix de vente sont plus bas, nous assistons à un essor important dans cette activité.
Gatsby : Même si de plus en plus de propriétés deviennent disponibles ?
Chris Korlow : Le marché des îles privées est encore loin d’être inondé.
Gatsby : J’aime beaucoup ce double sens, car, il est vrai que si le niveau des mers monte, beaucoup d’iles vont disparaitre… Alors, est-ce vraiment une bonne idée que d’investir là-dedans ? Est-ce vraiment à cause de la crise que certains propriétaires vendent, ou ne serait-ce pas plutôt parce qu’ils envisagent que dans un certain temps leur ile pourrait disparaître !
Chris Korlow : Contrairement à la plupart des secteurs de l’immobilier qui souffrent plus de la saturation des booms récents dans la construction, le nôtre est un marché de 800 propriétés vendues et donc achetées chaque année.
Gatsby : Vous ne répondez pas à ma question !
Cris Korlow : Si, j’y répond, je ne vais pas vous laisser partir sans vous proposer une ile qui devrait vous satisfaire, en voici la photo :
http://www.vladi-private-islands.de
http://www.luxuryrealestate.com
http://www.privateislandsonline.com
http://www.vavaurealestate.com
http://www.hgchristie.com