Vidéo : Black Rock City… Burning Man !
Comme une mer beige, plus lisse que l’eau de la mer, la “playa” du Désert de la Roche Noire s’étend sur plus de 1.000 km carrés…, soixante et onze kilomètres de long, 11 de largeur, pas un végétal, pas un animal…, rien qu’une immense étendue de limon craquelé par la sécheresse toute la durée des mois d’été.
Le désert de Black Rock, cinq fois plus étendu, est divisé en deux branches comme un “Y” dissymétrique et penché…, la branche ouest, où se trouve la “playa”, est de forme allongée…, la branche orientale est plus large, plus arrondie, plus vallonnée…, mais on peut s’y enfoncer à cheval ou à pied, à condition d’avoir suffisamment de courage, l’équipement nécessaire, un bon sens de l’orientation ou un GPS.
La Quinn River et ses maigres affluents y coulent, quand ils coulent… et s’arrêtent dans un étang intermittent…, utilisée comme réserve naturelle et centre de recherche, son accès est interdit aux voitures et autres véhicules, y compris les vélos.
La branche occidentale connaît une animation qui est l’équivalent de notre premier mai au début de septembre…, certains n’y entrent que pour rouler sur la surface parfaitement lisse.
120.000 personnes y viennent chaque année, attirées par la minéralogie, la botanique, la zoologie, les sports mécaniques, le VTT, la randonnée, et surtout pour “LE” grand festival nommé “Burning Man”, qui s’y tient tous les ans depuis 1990, pendant six jours à compter du “Labor Day”.
Chaque hiver, le sol de la playa se couvre d’eau, le sol est si doux qu’on à l’impression de s’y déplacer en bateau, sans vagues ni sillage…, les fines particules de terre, soulevées par les remous se déposent dans les empreintes et lissent le sol au point que toutes les traces de l’été précédent disparaissent, y compris celles des 80 à 100.000 participants du “Burning Man”.
Si vous allez faire un tour dans le Black Rock Désert, vous n’y trouverez la plupart du temps, pas grand chose, juste un désert aride formé par le lit d’un ancien lac…, mais si vous vous y rendez pendant la semaine qui précède la Fête du Travail américaine (le Labor Day), vous assisterez probablement à une transformation aussi surprenante qu’une fleur en plein désert : la création de “Black Rock City”, une métropole de la contre-culture également connue sous le nom de “Burning Man”.
Difficile d’expliquer le concept de “Burning Man” aux non-initiés, certains appellent cela un festival néo-païen…, d’autres le considèrent comme le Woodstock de la génération d’aujourd’hui…, en vérité, ce n’est ni l’un ni l’autre, c’est une sorte d’orgie sexuelle titanesque mélée de mille autres choses…, on ne peut décrire l’événement qu’en y participant.
“Burning Man” se déroulant à des kilomètres de la ville la plus proche, les milliers de participants doivent emporter tout ce dont ils auront besoin pour survivre dans le désert…, de plus, les transactions monétaires y sont interdites…, le billet du festival signale aux participants qu’ils risquent des blessures graves, voire la mort.
Le climat est extrême et le confort minime, c’est-à-dire limité à ce que les gens peuvent construire en quelques jours à l’aide de ce qu’ils ont apporté avec eux…, mais les participants acceptent ces risques pour le plaisir de créer quelque chose d’extraordinaire : une société idéale vivant sur le modèle d’une vision utopique, ne serait-ce que pour une semaine.
Cette société est régie par les règles qui ont été définies au fil des années… et par un sentiment de communauté suscité par des efforts créatifs communs…, beaucoup de participants forment des camps qui se regroupent autour de projets communautaires…, chaque camp dispose d’un élément interactif, avec des invitations ouvertes à tous ceux qui souhaitent participer…, l’art, les costumes, la danse et la musique dominent la place.
La technologie est venue s’ajouter au mélange des débuts…, 2008 a marqué le début de “PlayaNet”, un réseau sans fil à haut débit servant d’intranet au festivaliers, de ce fait une petite équipe a débuté la présentation du festival en vidéos numériques, des images et des articles relatant également l’événement dans un journal “underground” fabriqué sur place…
Vers la fin de ce pot-pourri culturel d’une semaine, divers participants ont eu l’idée de brûler l’effigie en bois géante qui servait de “Totem”, et cela au cours d’une célébration purificatoire qui a donné son nom à l’événement…, la cité éphémère disparaissant simultanément sans laisser de traces.
En termes techniques, “Burning Man” c’est une ville de 100.000 personnes, qui se construit à partir de rien et se détruit complètement après une semaine…, ça se passe dans le désert du Nevada, sur un immense lac asséché…, un désert très chaud le jour, assez froid la nuit, avec des tempêtes de poussière imprévisibles…, il y a quelques infrastructures : rues, toilettes sèches, et même un petit café central qui vend quelques cafés, thé et glace, rien d’autre ne peut se vendre…, tout se donne ou s’échange.
La ville est en forme de demi-cercle, avec au centre un immense rond vide de terre asséchée…, vide, mais pas tout à fait…, des œuvres d’art sont jonchées ici et là… et les gens se promènent au milieu de ce foutoir gigantesque généralement nus, à pied, à vélo ou en “party bus”.
C’est une ville éphémère ou les gens amènent tout, construisent tout, détruisent tout et reviennent avec tout le nécessaire pour reconstruire différemment l’année suivante… et “tout” veut dire autant son eau sale que ses merdes y compris ses mégots de cigarettes.
En termes plus colorés “Burning Man” est un immense melting-pot de plein de choses et de gens entre 18 et 88 ans (environ)…, tous plus colorés les uns que les autres…, de plus, la règle est qu’il n’y a pas vraiment de tabous, on peut s’y promener en sautant sur une jambe à reculons, à poil ou avec un poulet sur la tête : il n’y a pas de problème…, en fait, l’originalité est tout à fait valorisée.
C’est à la fois une succession sans fin de partys 24h/24, de gang-bang’s, de sauteries et d’échanges sexuels et/ou intellectuels…, une place ou les gens se pénètrent de partouze, s’entraident, s’apprennent des trucs, philosophent sur la vie…
C’est une ambiance ultra amicale et sympathique…, mais c’est surtout indescriptible…, donc il est tout à fait normal de se promener sur la “Playa” et de voir passer une bicyclette-banane, un mammouth, un autobus rose à deux étages, des filles qui baisent en vélo, des concours de “suçages” ou les gens se déchaînent tout en se branlant…
On y rencontre inévitablement toutes sortes de fous, avec toutes sortes de moyens de transports (principalement à base de vélos car les voitures “ordinaires” ne peuvent théoriquement pas se déplacer en polluant dans cette ville d’utopies)… et partout, il y a ici et là des œuvres d’arts… et une quantité astronomique de déjanté(e)s qui viennent pour jouir sans cesse…
Quand on se promène, il y a mille et un projets intéressants, farfelus et originaux…, vraiment n’importe quoi, pour tous les goûts…, un atelier de yoga “atomique” ou un bonhomme fouille dans l’anus de tout humain voulant découvrir les radiations extrêmes, un challenge ou hommes et femmes doivent tenter de copuler dans une roue à hamster manœuvrée par une éolienne, un trampoline géant ou des couples Hommes & Femmes accouplés au hasard doivent sauter entièrement nus et emboités, des bars à sperme et à cyprine…, des dômes sexuels, des ateliers pour trouver le point G, des places ou on fabrique des masques de plâtre et des pénis “perpétuels” fixés par des lanières et des cadenas…, des “magasins” de colliers, des places de tatoos, des quincailleries d’accessoires sexuels, un gros rond pour faire du patin à roulettes à poil… et j’en passe… et j’en passe.
Le plus impressionnant est le temps et l’effort que les gens ont mis pour construire toutes ces choses les plus hallucinantes les unes que les autres…, il y a même une radio, un journal local…, c’est ne “vraie ville” de fin du monde, en sorte, quoi…!
www.GatsbyOnline.com pour sa section “SecretsInterdits” a organisé quelques expéditions créatives au festival “Burning Man”, avec la rédactrice-cheffe, Anamary da Silva, accompagnée de ses deux amantes… et de quelques membres érectiles choisis parmis les abonnés… et ce bien avant de republier le magazine Chromes&Flammes : “Trying to explain what Burning Man is to someone who has never been to the event is a bit like trying to explain what a particular color looks like to someone who is blind”…
Anamary a décrit sa visite au “Burning Man“… ; << Its’nt ! Well ! Vanessa, Jeanne et moi sommes arrivées le jeudi matin très tôt. Nous avons eu un accueil qui donne le ton à ce qui s’en vient… “C’est vous la fameuse Anamary de SecretsInterdits et de www.GatsbyOnline.com ? C’est votre première fois à Burning Man ? Vraiment ? Allez ! Venez !” . C’est là que des humains-chats-chiens tout excités m’ont font plein de “hugs” et m’ont donné un bâton de fer que j’ai du cogner sur une grosse cloche en criant : “I’m not a Burning Man virgin anymore”… Ils nous avaient préparés un refuge de rêve, vraiment : une grosse structure pour nous protéger du soleil, avec tapis, sofas, futons, coussins, lampes, ordinateur pour la musique, 3 tables de cuisines, etc, etc, etc… Vanessa, Jeanne et moi hallucinions simplement à notre arrivée ! Ils avaient fait un super job ! Et tout ça, encore et toujours, en plein milieu du désert… Ils avaient même amené des groupes électrogènes pour produire de l’électricité ! Well ! On a directement fait l’amour toutes les trois !>>.
Que s’est-il passé ensuite ?… << Un peu plus tard nous avons été conviées à quelques activités de “groupe”, des grosses activités sexuelles, l’une plus “party-sexy”, l’autre plus “spirituelle”. Le samedi on a brûlé un immense bonhomme de bois au milieu de la “Playa”. Le dimanche on a brûlé un temple ou tous les gens avaient écrit sur les murs leurs vœux sexuels et autres tout au long de la semaine… Et le reste du temps, il ne nous restait qu’à choisir entre les milliers de possibilités qui s’offraient à nous… Bref, Vanessa, Jeanne et moi, nous avons passé quatre jours intenses que nous n’oublierons pas de si tôt >>.
Et par la suite, qu’en fut-il du retour ?… << Le retour dans la “vraie” société fut un peu pénible et bizarre, mais quand même correct. Je trouve que cette expérience a été particulièrement inspirante et modifiera sûrement plusieurs de mes actes sexuels dans le futur, its’nt !… “Burning Man”, c’est vraiment quelque chose ! C’est inspirant, impressionnant, et c’est aussi un lieu ou tu te sens libre et bien. Vanessa, Jeanne et moi on n’arrête pas d’y repenser depuis notre retour… On a aussi pleins d’idées sur ce qu’on fera sexuellement et comment, et ce qu’on voudrait faire quand on y retournera l’année prochaine >>…
Et pour finir sur une note fidèle à votre expérience intense, que pouvez-vous dire ?… <<Notre départ a aussi été marqué d’originalité… Levées à 5h30 AM, nous étions dans la voiture prêts à partir à environ 7 :00. On s’est avancées dans la rue quand trois filles nous ont bloqué le chemin et nous ont fait des signes non-équivoques… Nous nous sommes arrêtées, avons baissées les fenêtres… Elles nous ont dit qu’on ne pouvait absolument pas partir sans avoir été “spanklés”, c’est à dire s’être faits taper sur les fesses nues avec un genre de petit bâton-fouet ! Ahahaha ! Well ! Âââââdorable ! Alors nous sommes sorties toutes les trois pour nous faire faire une mini-fessée d’adieu, qui, à leurs dires “Réveille bien plus que du café”. Inutile de vous dire que cela a dégénéré, nous sommes parties toutes les six dans une “party-sexy” nues en plein soleil. J’en frémit encore toute entière ! Well ! >>
Jeanne était également toute aussi excitée de ses quelques jours au “Burning Man“… << Ce “truc” pourrait être associé à un “rainbow” géant, mélangé à un musée gigantesque, en plein désert, et où tu vois les œuvres de loin mais où il te faut une bicyclette pour aller d’une œuvre à l’autre. C’est sûrement aussi un héritage de Woodstock. Et puis il y a la ville, qui est certes la plus grosse “baiserie-party” auquel j’ai jamais participé, mais qui est aussi une expérience de société car il faut quand même que 100.000 mille personnes y vivent en harmonie durant une semaine. Vous imaginez 100.000 personnes nues faisant l’amour en même temps au crépuscule ?>>.
“Burning Man”, c’est obviously, quelque chose de radical, révolutionnaire, et je suis un peu d’accord avec toi, Jeanne !… << À mon avis, la plupart des gens qui sont là ne sont pas des Che Guevarra en puissance, ils sont recherchent le plaisir. Toutefois, cela est néanmoins révolutionnaire à mon avis parce que les “Burners” ne respectent aucune des conventions habituelles dans leur recherche du plaisir, ils vont directement à l’essentiel et tout le monde trippe, sans niaisage et barrières artificielles, ou disons beaucoup moins que d’habitude. Aussi, les gens vont plus loin dans l’intensité du plaisir >>.
Là-bas, c’est effectivement la liberté radicale, tu fais littéralement ce que tu veux, dans la mesure où tu respectes tes voisins bien sûr, ce qui allait de soit apparemment. Et il semble que ça fonctionnait à la perfection, non ?… << L’ambiance était vraiment à l’échange, à la baise, au partage, à la fête, à la tolérance extrême. Il y avait des gens à poil, ou à moitié à poil, il y avait mille et un déguisements. L’originalité, l’excentricité, l’absurde et l’art semblaient appréciés de tous, et chacun y mettait du sien >>.
En plus de la liberté et l’expression de soi radicales, l’aspect participatif et l’auto-organisation à la manière anarchiste m’a sauté aux yeux, et toi ?… << Oui… Même si je ne pense pas que les gens essayaient consciemment de suivre un modèle théorique quelconque, au contraire, il reste quand même que tous ces milliers de costumes excentriques, de vélos modifiés, ou multi-vélos, tous ces “art-cars”, tous ces “party-bus”, toutes ces œuvres d’arts, et aussi la grande majorité des abris dans lesquels les gens vivaient, rien de tout ça n’a été acheté pré-fabriqué au magasin. Chacun a construit soi-même, avec originalité et talent, tous ces mille et un accessoires, et au bout du compte, tout le monde en profitait >>.
La quantité d’efforts déployés est aussi véritablement impressionnante. Et surtout, les gens se sont organisés en petits groupes, ou en solitaires, et ils ont construit toutes ces choses sans recevoir aucune instruction venant d’en haut… << Et le résultat était vraiment merveilleux ! La diversité au “Burning Man” est quasi-infinie, et j’imagine que c’est pourquoi on dit que c’est si difficile à décrire, parce que chacun a développé sa propre idée. Il y a bien quelques infrastructures de base : les toilettes sèches, les rues, l’organisation de la ville elle-même, quelques œuvres d’art majeures comme le temple sexuel, la ville qui doit être administrée un peu, et puis il y a le central camp où on peut acheter de la glace, du café et du thé, ce sont les seules choses qui sont autorisées à être échangées contre de l’argent, tout cela est essentiel et repose d’ailleurs en grande partie sur la participation bénévole des “Burners” >>.
Il y a aussi certains principes idéologiques provenant des organisateurs qui inspirent un peu l’allure globale de l’événement !… << Oui, grave ! Radical Inclusion, Gifting, Decommodification, Radical Self-reliance, Radical Self-expression, Communal Effort, Civic Responsibility, Leaving No Trace, Participation, Immediacy… Dans une communauté ou tout le monde semblait de bonne volonté, peut-être dû à tous les efforts qu’il faut faire pour aller là-bas, le résultat de cette “expérience de société” est absolument positif en ce qui me concerne ! >>
Vanessa Champetier de Rives, ne tarit pas, elle non plus, d’éloges sur le “Burning Man” … << Ce qui frappe là-bas, c’est à quel point c’est grand ! La ville est en forme de cercle et mesure environ 3 kilomètres de diamètre. Au centre, il y a un grand espace circulaire (la playa) qui me faisait penser à un musée d’art moderne, où de nombreuses œuvres sont exposés et où tu te déplaces en vélo ou en party-bus, en véhicule mutant ou encore en planche à voile à roues. Une chose hallucinante à propos de la Playa est qu’elle avait changé significativement à chaque fois que nous y sommes allées Anamary, Jeanne et moi. Il y avait toujours de nouveaux trucs, ou encore certains avaient disparu ou changé de place, etc.>>.
Le décor est hautement psychédélique !… << C’est le désert pur et dur, pas une seule plante, qu’une immense croûte séchée, craquelée, blanchâtre, entourée, au loin de montagne aux roches multicolores à la Death Valley. Avec les couleurs, et les longues ombres des couchers et levers de soleils, c’est vraiment magnifique ! Au bout du compte, le dépaysement est total ! Il y a vraiment peu de choses pour te rappeler ton quotidien là-bas. Et comme tout le monde est hyper amical, et qu’il y a peu à faire sinon s’amuser et baiser durant une semaine dans un environnement aussi ouvert, je me suis rapidement retrouvée dans un état mental incroyablement positif >>.
Tu dois en dire plus !… << Ouais, OK ! Une autre raison de mon état mental si positif est le plaisir extrême que j’ai ressenti plusieurs fois. Par exemple, lorsque le soleil commencait à baisser en fin de journée, la température devenait alors pour ainsi dire idéale, et lorsque qu’à ce moment je me retrouvais dansant nue sous un dôme avec de la musique latino, en buvant de la sangria froide, au milieu de jolies filles et de gars sympathiques, sous l’effet léger d’une herbe euphorisante, ou plus tard en jouissant dans une party, ou le lendemain en me masturbant comme une folle sur un bus décapotable rose à deux étages avec 100 personnes qui me regardaient et faisaient pareil que moi ! Waouwwww !>>.
Tout cela parmi les œuvres d’art et la foule hallucinante de la playa, et ainsi de suite ?.. << Ce plaisir extrême aussi est révolutionnaire à mon avis, en tout cas ça a causé une sorte de révolution dans mon cerveau, car dans un sens je ne savais pas qu’il était possible de s’amuser et de jouir autant. Maintenant que je le sais, et que je connais une façon de le faire, ça va certainement modifier mon comportement à l’avenir. Et comme mon but dans la vie, et mon souhait pour le monde, est que nous soyons heureux, je me dis que c’est excellent d’avoir le plus possible d’expérience en la matière pour pouvoir aider la société dans laquelle nous vivons de la bonne manière >>.
Anamary m’a dit encore… ; << En tout cas, peut-être que “Burning Man” n’est pas une bonne chose pour tout le monde, mais ça l’a certes été pour moi aussi ! Ce que Jeanne et Vanessa viennent de décrire, n’est qu’une infime partie de ce qui se passe au “Burning Man”, et puis c’est ce que j’ai filtré à travers mes propres lunettes, des Cartier, ist’nt ! Je sais que pour d’autres, pour Jeanne surtout, ça a été d’abord une expérience sprituello-sexuelle, ou elle a eu l’occasion de rencontrer des gens sexuellement intéressants. Mais à mon avis il est difficile de ne pas y expérimenter quelque chose de nouveau et de ne pas y être inspiré par tout ce que les gens te montrent et à quoi ils t’invitent à participer là-bas. Well ! Rien que d’y penser je transpire !
Donc, “Burning Man” est quelque chose de bien réel !… << Oui mon loulou, mais je sais bien que ça ne pourrait pas être toujours comme ça, ce n’était qu’un paradis artificiel. Néanmoins, je suis encore sous le choc, quelques jours après mon retour, j’en rêve le soir, je sens mes émotions plus à fleur de peau, je me masturbe sans cesse. Il s’agit d’une sorte de traumatisme positif ! De retour dans la réalité, en voyant l’horreur du monde, et l’incompétence ahurissante de Trump pour tout ce qui ne concerne pas l’enrichissement de son club des milliardaires égocentriques, j’en ai pris plein la gueule et j’ai senti clairement l’effet de ne pas avoir toutes ces barrières internes qui me rendaient insensible avant >>.
Certaines choses que tu as vues et ressenties à “Burning Man” définissent-elles une sorte de nouvel idéal ?... << Comme tous les idéaux, il ne s’agit de s’imaginer que c’est là la réalité, mais plutôt de s’en inspirer pour choisir mes actions afin de d’orienter ma vie et de diriger la société en direction de cet idéal. Et puis mes barrières internes, je ne suis pas pressée de les réinstaller ! Allez ! Peace and Love tout le monde ! Rendez-vous sur la section SecretsInterdits de www.GatsbyOnline.com pour rester dans l’ambiance ! >>