Avez-vous remarqué comme les anglais fuient systématiquement l’Angleterre pour venir passer leurs vacances sur le continent, en France… ?
Avez-vous remarqué comme les anglais adorent la France et détestent les français… ?
Avez-vous remarqué comme les anglais se ruent sur notre art de vivre, mais méprisent notre langue, considérant l’Anglais comme “LA” langue unique et universelle…?
Bon… et bien, il était grand temps qu’on leur rende la pareille.
Je me suis donc dévoué à cette cause…
Si, si…
Au moins le temps d’un week-end, plus particulièrement en ce début juillet 2008, profitant d’un “Trip” à Chichester-Goodwood durant le fumeux “Festival of Speed” couplé à la vente aux enchères Bonhams…, toutes choses dont je vous ai donné mes commentaires (désabusés et railleurs) dans la section Automobile de GatsbyOnline…
Cliquez sur ce lien pour y aller… : Goodwood… Festival of Speed 2008 !
Je vous ferai grâce de la traversée de la Manche, Calais-Dover sur un ferrie de la compagnie P&O et des 3 heures de route de Dover à Brighton, non pas en longeant la côte, mais en empruntant les autoroutes via Gatwick…
Quoique…, vous en “causer” un “pneu” serait sans doute approprié.
Je m’y met donc…
Pour faire plaisir à ma fille et son ami (20 ans chacun-chacune), j’avais résolu de ne pas être pressé et de nous arréter dans : “quelques points valant le détour“…
Cela mérite les quelques lignes et photos ci-après avant “d’attaquer” Brighton…
Je profite de l’auto publication de la photo me mettant en vedette avec un sourire carnassier (et une veste jaune “marine“), pour souligner que toutes les photos sauf celle-là… (forcément) ont été faites avec l’extraordinaire et génial Canon Power Shot G6 en 7,1 Mega Pixels, que vous apercevez dans ma main droite (publicité gratuite et désintéressée, quoique, si Canon en contrepartie peut m’envoyer un autre Canon dernier modèle, je leur en serais gré)…
Après la blancheur des falaises de craie, la campagne anglaise a du charme, avec un peu de vieilles pierres, des maisons au toit de chaume, des vieilles granges avec leur pigeonnier tordu… et les surprises de Leeds Castle…
La modestie n’a jamais étouffé les Anglais… : selon le prospectus, si vous voulez visiter : “the loveliest castle in the world” (le plus joli château du monde ), il vous suffit de prendre la direction de Leeds Castle au nord de “l’embouchure” d’Eurotunnel….
Pour rétablir la vérité, ce slogan est en fait une phrase attribuée à Lord Conway qui n’avait pas dû beaucoup sortir de son Club…
Et si tout le monde sait que les plus beaux châteaux sont français, il faut quand même reconnaître à Leeds Castle un charme fou qui “vaut le voyage“, comme dirait qui vous savez…
La construction de ce château commença au 12 ième siècle et pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, on choisit deux petites îles au milieu d’un lac pour élever cette forteresse.
D’abord fief normand, puis demeure successive de six reines à l’époque médiévale, puis palais d’Henri VIII, et enfin demeure privée jusqu’en 1974, il abrite aujourd’hui une collection de mobilier vraiment intéressante et joliment mise en scène (j’aurais bien pris un bain dans un des vieux tub en cuivre, celui sous son immense dais de coton blanc…).
Dehors, il faut prendre le temps de découvrir l’immense parc qui se déploie autour du lac.
Il y a, bien entendu, un jardin à l’anglaise, ambiance cottage de campagne garantie, ainsi que des cascades…, mais plus surprenant, on trouve aussi un jardin exotique avec ses palmiers et ses variétés sub-tropicales, un labyrinthe en if où il fait bon faire semblant de se perdre et au centre duquel (quand on y arrive) la vue vaut les tournicotis préalables.
Il y a aussi pour les esprits aventuriers un dédale de tunnels et de grottes…
Les surprises continuent avec la possibilité de survoler le château en montgolfière (superbe panorama et sensations fortes), ou la découverte des quelques cent espèces d’oiseaux exotiques qui piaillent, caquètent, volètent dans les volières.
Moi, bof, après avoir discuté le bout de gras avec henri VIII (ci-dessus) qui a accepté de poser devant son château…, j’ai fait l’impasse sur le musée des colliers de chien, qui, paraît-il, contient des exemplaires qui remontent au XVIème siècle…, alors si le cœur vous en dit…
Le plus drôle, Leeds castle est aussi réputé pour son… vignoble !
Puisque je viens d’appuyer sur un point sensible…, autant crever l’abcès tout de suite, c’est tout le Kent qui se targue, en tant que “jardin de l’Angleterre“, d’être aussi son producteur de vin (surtout blanc).
J’ai conservé un silence poli, puisque l’ami de ma fille m’a conseillé de m’en tenir aux valeurs sûres : la bière ou le whisky (qui n’est pas anglais mais Ecossais).
Côté bière, il est mieux de s’arrêter dans les petits pubs au bord des routes, signalés “free house” (c’est à dire “indépendants“) et de leur demander à goûter la bière brassée localement.
Si, en sortant du pub, vous marchez droit et que vous pouvez reprendre votre véhicule (attention de ce côté là de la Manche on ne badine pas avec le sujet), une petite virée sur les coteaux verdoyants vous donnera envie de vous installer dans la campagne anglaise, ou tout du moins, de vous asseoir un moment pour grignoter pêches, pommes, poires ou prunes selon la saison…
Ne manquez pas non plus de dîner dans un Pub…, car, quoiqu’on dise de la cuisine anglaise, je vous promets que le gammon steak (le steak de jambon), les jacketed potatoes (les pommes de terre en robe des champs couvertes de cottage cheese), ben…, c’est drôlement bon quand le grand air vous a creusé l’appétit !
Pour se loger en fin de journée, je vous rappelle, à titre indicatif, que l’Angleterre, est le pays qui inventa le Bed&Breakfeast… (ci-après la photo du Brekfeast au sortir du Bed)…
Après ce détour culturel gastronomique, j’ai mis le cap vers Gatwick et de là vers Brighton….
J’ajoute en passant, que le mauvais temps anglais c’est un mythe (ou presque).
Il est plus juste de dire qu’en une journée ont voit défiler les quatre saisons !
On ne compte plus les raisons qui poussent les Anglais jusqu’à Brighton : est-ce la proximité de Londres, l’architecture élégante de la ville, la quantité de restaurants ou est-ce plutôt la réputation de la ville d’être l’endroit parfait pour abriter les week-ends discrets des amours adultères ?
Tout commença en 1750, lorsqu’un certain docteur Russell découvrit que les bains de mer avaient des effets bénéfiques pour la santé et qu’il encouragea ses riches clients/clientes à aller faire trempette.
A l’époque on traversait la plage caché dans un wagonnet de bois, pris en charge par un “dipper“, (trempeur) qui vous poussait la tête sous l’eau !
Aujourd’hui c’est moins compliqué… et de toutes les façons, pas un français sain d’esprit ne traverserait la Manche pour aller se baigner chez les Britishs…
Pour en revenir à la réputation canaille de la ville, elle remonte à 1783 quand le Prince héritier de l’époque décida que pour tuer le temps, en attendant d’accéder au trône, au lieu de parler aux plantes ou de se piquer d’architecture, il épouserait en cachette sa maîtresse et se ferait construire à Brighton une fermette pour faire la fête.
La fermette se révéla vite trop petite pour les bringues du Prince et voici qu’il fit bâtir un truc du genre Taj Mahal au milieu de la campagne anglaise…
Le résultat est génial, à ne manquer sous aucun prétexte.
Si l’extérieur de style hindou est fou, l’intérieur est, lui aussi, délicieusement décadent : des chinoiseries plus chinoises les unes que les autres, de la rampe d’escalier en faux bambous, aux fresques de la salle à manger, une cuisine immense pour banquet quotidien avec des cheminées en forme de palmiers, des chandeliers-dragons qui crachent de l’électricité, un salon de musique pouvant accueillir un orchestre de 70 personnes… et je ne vous dit pas tout , mais c’est vraiment fou !
A Brighton, il existe aussi des “classiques” du genre musée maritime, plage de nudistes (réchauffés !) ou marina moche…, mais aussi des étapes plus hors du commun, comme le musée des bandits manchots ou plus traditionnelles…, comme la balade sur les pontons.
Il y a deux ans, la municipalité qui organisait une party sur la plage, attendait 60.000 personnes.
Un raz-de-marée de 250.000 fêtards a débarqué, autant que la population entière de la station !
De plus en plus de gens de la City et des médias y emménagent, ses clubs ont supplanté ceux de Londres.
Toute l’année, la vie culturelle sexuelle bat son plein, Brighton reste effervescente comme un Alka-Seltzer au fond d’un verre !
Ses ruelles pavées sont un show-off permanent avec ces jeunes aux coupes de cheveux savamment ratées et aux cheveux orange, rose ou bleu.
On y déambule entre les boutiques new-âge et les Madames Irma sur le trottoir, tandis que, sous la rue, les arches des pêcheurs ont été converties en bars, restos, boîtes de nuit, ouverts sur la jetée et sur un flot continu de promeneurs.
En fait de flot continu de promeneurs (gag !)…, vous remarquerez que ceux-ci ne se sont pas révélés (imprimés) sur les photos que j’ai réalisé…, c’est à cause de la tempète et d’une pluie discontinue qui les a fait migrer vers le centre commercial (le Shopping Center) couvert du centre ville…
N’ayant pas l’envie d’en faire un reportage, j’ai par contre profité de cette désertification momentanée pour obtenir quelques vues surréalistes.
Non, Brighton n’est pas tout à fait Saint-Trop !
Et pourtant, il ne reste qu’une trentaine de pêcheurs dont les bateaux sont noyés au milieu des yachts luxueux de la marina…
Sur la plage de Brighton, je n’ai pas croisé de touriste en short, l’œil rivé à sa caméra vidéo à côté d’une touriste seins nus, hilare.
Non, je n’ai croisé personne, il pleuvait dru, la mer était en tempète…, les cabines de plages multicolores étaient closes, pas de touristes obèses à T-shirts estampillés “I love Brighton“…
Rien que le vent et la pluie.
Pas de vacanciers le long des plages de Brighton, pas de gens agglutinés au milieu des détritus, pas de chairs molles offertes aux regards.
De toutes façons, occupés à bronzer idiots, allongés flasques sur la plage (lorsque le soleil darde ses rayons cancérigènes), les touristes ne voient rien de ce qu’ils ont sous les yeux puisqu’ils les ferment ou s’affublent de lunettes de soleil après s’être enduits de crèmes anti-solaire (le monde est fou)…
Il y a vingt ans, seuls les Japonais, se moquait-on, avaient un objectif à la place du visage.
Maintenant, tout le monde a un objectif à la place du visage.
Elargissant ici mon propos destiné au reste du monde…, mes souvenirs émus de ce vide “plagiste” abyssal, ne m’ont en rien fait perdre de mon acidité, ni de mon humour déjanté…, forçant les contrastes, faisant ressortir les acidulés et les tonalités criardes sans aucune vergogne.
C’est qu’il en faut pour pouvoir survivre à toutes ces conneries…
Ce n’est qu’en seconde lecture de mes divers articles que vous apparaîtra les détails qui tuent, le décalage cinglant qui met très mal à l’aise, le banal qui vire au grandiose, le contraste démesuré entre l’attente et la réalité…
Le tourisme est la marche de la bêtise…, les “ceusses” qui vivent du tourisme, s’attendent à ce que les touristes soient bêtes.
Le mécanisme mis au point est conçu tout entier pour des voyageurs qui agissent bêtement, car la bêtise touristique est le comportement modèle, le niveau moyen, la norme.
Mais, quand il n’y a pas de touristes, tout cela se retourne contre les “ceusses” qui auraient voulu en profiter !
Mon travail photographique (de longue haleine, croyez-moi)…, est quasi documentaire et fera un jour (lointain), référence, comme étant Quelqu’un qui scannait le tourisme comme le consumérisme et photographiait avec le même flegme les longues jambes d’un mannequin et un amas de frites grasses !Féroce satiriste par l’image, je ne moralise pas pour autant les défauts que je révèle, appréciant beaucoup trop ceux-ci pour l’être…, il y a tant de bons clichés à en tirer pour vous les faire partager…
Bien…
Revenons-en au “West Pier” que j’ai amplement photographié car il me fascinait…
Attention, des pontons (des Pier), il y en a deux, vestiges des heures glorieuses du règne de Victoria : le “Palace Pier” qui regorge de fish&ships, d’amusement arcades et autres produits de la culture du médiocre, et le “West Pier” qui lui est en train de s’écrouler.
Si bien entendu, c’est le premier qui attire les foules, c’est en fait le second qu’il faut visiter (avec un casque sur la tête quand même !) pour découvrir les vestiges métalliques d’une époque disparue (salle de concert, théâtre…) et pour comprendre les problèmes liés à la restauration d’un tel édifice dont la valeur architecturale est sans conteste, puisqu’il est “listed“, c’est-à-dire “monument historique“.
Autant vous prévenir tout de suite que longer cette côte méridionale de l’Angleterre n’est pas spécialement gai (sans rapport, mêmes sexuels, avec la communauté Gay qui organise une parade chaque année à Brighton)…, toute la middle class anglaise émigre, à l’âge de la retraite, vers la chaleur (toute relative) de cette “riviera” !
Néanmoins, c’est un passage obligé (et sociologiquement instructif !) vers les seven sisters (les sept sœurs) à l’est d’Eastbourne, sept immenses falaises dont les abords sont restés sauvages et superbes.
Ces falaises perdent 30 à 40 cm par an, de grands morceaux s’écroulent tout d’un coup après de grosses pluies ou du gros temps et en général, quand c’est tombé à un endroit, on est tranquille pendant 8 ans avant que ça ne s’effondre à nouveau… plouf, ouf !
Et parce qu’aucun séjour dans la “perfide” Albion n’est complet sans elle, je vous recommande pour finir de vous arrêter vers 5 o’clock dans un petit tea-room tout cosy pour déguster : “a cup of tea“, avec un nuage de lait !
Bye bye, have a nice and safe trip !
OK ?
Non !
Bon…
Je continue ma narration en revenant sur le point qui m’a le plus interessé de ce “Trip“…
The “West Pier” est un des deux “Pier” (une des deux “jetées“), situés à Brighton.
Il a été construit en 1866 par Eugène Birch et a été fermé en 1975, date ou il a commencé à se détériorer dans l’attente d’une rénovation.
C’est le second “Pier” (la deuxième jetée), de “The Royal Chain Pier Suspension” projeté dès 1823… et il est l’un des deux seuls “survivants” (malgré qu’il est quasiment détruit) des “Pier” du Royaume-Uni, l’autre étant le “Clevedon Pier“.
Le “West Pier Trust“, qui avait racheté ce “Pier” en ruine, projetait de le rénover avec l’aide de “l’Heritage Lottery Fund“, projet auquel se sont opposés certains résidents locaux.
Les journaux de Brighton et environs ont alors embrayés, indiquant qu’une des préoccupations majeures des habitants (en majorité des retraités) a été le possible impact d’opérations commerciales sur le rivage qui étaient apparemment nécessaires pour aider à financer le projet.
Les propriétaires du “Palace Pier” (le second Pier qui est entièrement consacré aux jeux), ont alors retourné leurs vestes, alors qu’ils avaient été initialement partisans de la restauration du “West Pier” !
Leur nouveau point de vue était que la reconstruction grace à des subventions, si elle devait se produire, représenterait une concurrence déloyale pour leur “Palace Pier” !!!
The “West Pier Trust” a alors déclaré que le “West Pier” serait reconstruit de gré ou de force.
À long terme, l’objectif était de rétablir la structure, et d’en faire une attraction touristique majeure en même temps que la “Brighton Eye” (i360), une tour d’observation futuriste.
Il fut toutefois décidé que les travaux de reconstruction ne commenceraient pas avant l’édification de la “Brighton Eye” (l’i360).
The “West Pier” a ensuite été coupé de la côte (en partie par la pose de fils-de-fer-barbelés… et cela délibérément pour des raisons de sécurité), mais des visites régulières de celui-ci ont malgré-tout perduré jusqu’à ce que la structure subisse un grave effondrement partiel…
Au cours d’une tempête, le 29 Décembre 2002, une passerelle reliant la salle de concert et le pavillon est tombée dans la mer.
Le 20 Janvier 2003, un nouvel effondrement a vu la destruction de la salle de concert au milieu du “West Pier“.
Le 28 Mars 2003, le pavillon principal du “West Pier” à curieusement a pris feu.
Les pompiers n’ont pas été en mesure de sauver l’édifice de la destruction parce que la passerelle effondrée les ont empêchés de l’atteindre.
La cause de l’incendie est demeurée inconnue…
Pourtant l’adage : “A qui profite le crime“, aurait dû aider la direction de l’enquète…
Le 11 Mai 2003, un autre incendie s’est déclaré à gauche de la salle de concert.
Les propriétaires du “Palace Pier” furent soupçonnés, mais aucune preuve n’est jamais apparue !
La “West Pier Trust” était dès-lors dans l’incapacité de restaurer le “West Pier” à cause de ces “professionnels incendiaires“.
Cet acte de destruction a été ensuite décrit par les médias locaux comme un : “geste noble abrégeant les souffrances de l’édifice et de la population de Brighton, fatiquée de supporter la vue continuelle de cette ruine“… !
Le 23 Juin 2004 de forts vents ont causé la destruction du milieu de la jetée du “West Pier” qui s’est effondré complètement !
Malgré tous ces revers, le “West Pier Trust” est resté inflexible, ses dirigeants affirmant que leur compagnie allait bientôt entamer les travaux de restauration.
Enfin, en Décembre 2004, une Fiduciaire a concédé la faillite de l’opération.
Après, les plans d’ultime sauvetage ont été rejetés par la “Heritage Lottery Fund“, en partie en raison de problèmes avec la réalisation d’un “financement jumelé” à partir de sources externes.
Les plans ultérieurs de rétablir seulement les plus anciennes pièces de structure de la jetée ont finalement été rejeté par le “English Heritage“, une organisation officielle qui est censée protéger le patrimoine britannique !
Toutefois, en Septembre 2005, le “West Pier Trust” a révélé qu’il formait de nouveaux projets pour reconstruire la structure d’origine avec l’aide de fonds privés.
En Décembre 2005, la “petite cabane blanche” a été perdue en mer lorsque des vents violents ont éclaté.
Ironiquement, lorsque le reste du “West Pier” était encore intact, la cabane menaçait de tomber dans la mer, mais ce fut pourtant la dernière pièce restante avant qu’il ne reste que la structure.
Au printemps 2006, le “West Pier Trust” a annoncé un nouveau plan pour financer la restauration de ce qui restait de la jetée, couplé avec la construction d’une tour d’observation de 183 mètres (la tour i360), qui : “sera construite sur le pont promenade du West Pier et redonnera tout son éclat à Brighton“…, ce qui était sans nul doute un jeu de mot volontaire typiquement “British” eu égard à l’aspect “cierge” de cette affaire !
Cierge…, oui, mais aussi épée (fleuret vu la forme) de Damoclès…
La tour est prévue pour recevoir 100 visiteurs à la fois sur une plate-forme d’observation située à 150 mètres au-dessus du niveau de la mer !
Ces visiteurs y accèderaient par un ascenseur intégré dans le corps du “tube” formant la structure de la tour, mais apparemment, personne n’a prévu un escalier de secours en cas de panne du dit ascenseur…
Le coût prévu de la tour serait de £15 à £20 millions… et il faudrait de deux à trois années pour la construire.
Un billet d’accès coûterait à chaque visiteur environ £ 8 et le “West Pier Trust” prétend avoir calculé qu’environ un demi-million de visiteurs payant y viendrait chaque année….
La tour i360 devrait donc être une superbe attraction dont l’édification devait démarrer en Juillet 2007…
Les travaux ont effectivement commencé sous la forme d’une évaluation technique détaillée de la base du site, y compris le forage pour les tubes de structure, le contrôle des égouts et l’étude de la craie et des échantillons de roches…, mais en juillet 2008 rien d’autre n’avait débuté…
Je me suis renseigné sur le fond de cette affaire qui traine depuis des années sans jamais évoluer… et un des dirigeants du “West Pier Trust” m’a finalement déclaré que la tour i360 avait maintenant peu de chances d’être opérationnelle avant début 2010 !!!
D’ici là, le West Pier aura sans nul doute totalement disparu, englouti pour l’éternité…
Cela valait donc un reportage tant l’endroit est magique…
N’oubliez-pas le guide…
La suite dans : Goodwood… Festival of Speed 2008 !