Dubai…, le mirage des beaufs !

Dubai…, le mirage des beaufs !
Au plus rapide et grande est l’ascension, au plus dure et impressionnante est la chute…
Mais Dubai tient encore debout…

Il n’en reste plus tant que ça, des îles paradisiaques inhabitées, loin de tout, où il ferait bon oublier la civilisation et ses troupeaux d’humains décérébrés.
L’île au trésor, l’île des immortels taoïstes ou encore l’île de Lost : rien que du pipeau, un rêve d’enfance qui ressemble à une pub du Club Med.
Aujourd’hui, les îles se vendent comme des ranch’s ou des propriétés au bord du lac de Zurich.
En témoignent des sites tel que Private Islands Online.
Envers et contre tout, un émirat s’illustre par la colonisation des eaux de son front de mer : Dubaï.
Les îles artificielles construites de toutes pièces en draguant le sable du Golfe persique commencent à fortement inquiéter les organisations écologistes, dont l’Association de la plongée sous-marine des Émirats (Emirates Diving Association) qui œuvre pour le développement durable des ressources marines.
Palm Jebel Ali, Palm Jumeirah, Palm Deira, The World et autres artefacts de bon goût (!) font partie des projets titanesques de l’Émirat, lequel se soucie aussi peu de l’environnement que des pétrodollars investis dans les chantiers.
Mais le risque est latent : les futurs insulaires auront besoin d’imposantes quantités d’eau potable et d’électricité, lesquelles généreront forcément une pollution incompatible avec la préservation des ressources naturelles.
Nakheel, le promoteur en charge des chantiers, prétend que toutes les précautions ont été prises afin de réduire les dégâts…, les eaux usées rejetées par les usines de dessalement du Palm Jumeirah devraient être recyclées dans l’irrigation et la climatisation.
Selon un plongeur de la région, l’eau du Golfe, autrefois si claire qu’elle y offrait une visibilité allant jusqu’à dix mètres, ne permet plus désormais de voir sa propre main plongée dans l’eau.
Hmmm.
Rien de plus beau que le luxe, le calme et… la saleté.
Mais, il faut P O S I T I V E R…

La réalité à Dubai est toute autre que ce que les journaleux débloquent au fil des pages des magazines de faux luxe sur papier glacé qui ne servent qu’à contribuer au déboisement des forèts…
Il ne s’agit plus pour ces journaleux qui s’autocongratulent à la télé dans des émissions de variétés débilitantes, de n’être payés qu’en parapluies comme en F1 ou en contrepartie de “bons” articles sur les merdes automobiles qu’on tente encore de fourguer aux gnous (vous ?), bagnoles insipides qui sont la cause de la grande déglingue de l’industrie automobile…
Quand on voit ce qui s’y passe, dans ce panier de crabes, entre autre que General Motors en est à 90 milliards de dollars de perte et que l’action GM qui “valait” 90 dollars n’en vaut plus qu’un seul…, peut-être que les beaufs vont enfin se mettre à réagir d’avantage que continuer à ne plus acheter ces engins qui ne correspondent plus à rien, en refusant que les politicards continuent à utiliser les finances publiques pour “sauver” ce qui n’est qu’un invraisemblable gachis planétaire.
Un des temples de ce gachis est Dubai, qui a profité au delà de l’imaginable de l’arnaque planétaire pétrolière et a, décidé de venir y faire vivre les “ceusses” qui se sont enrichis de ce système et de ses dérivés.
Qu’en est-il en mars 2009 à Dubai ?
Une quinzaine de Ferrari, Porsche, Bentley, Rolls Royce et autres très gros modèles automobiles, ont été abandonnés à l’aéroport international de Dubai…
Il est difficile d’obtenir les chiffres exacts, mais on cite plus de 3.000 voitures de très grand luxe, en ce compris des Bugatti Veyron, des Ferrari Enzo et autres bolides de plus d’un million de demi de dollars, qui ont perdu leurs propriétaires depuis le mois de novembre 2008 !
Ces propriétaires, chanteurs “vedettes“, stars de la télé et du ciné, tycoons d’affaires vaseuses, traders déplumés et autres grands donneurs de leçons médiatiques… ont fui le pays, ne pouvant plus assumer le remboursement de leurs dettes, toutes aussi abyssales que celle des grands constructeurs automobiles et des banques.
Comme ce baratineur public “belle gueule” qui s’est acheté une Enzo et une propriété en bord de mer, ou ce couple très en vue qui a acheté 10 appartements à crédit et n’est pas parvenu à en revendre un seul…, comme espéré, après le paiement de leur premier acompte !

Beaucoup de ces expatriés fiscaux, donneurs de conseils, stars de la F1 et de la carambouille, putes de luxe spécialisées dans le maquillage “mais qui ne le valent plus“, vivaient largement au dessus de leurs moyens, se basant sur des perspectives de plus values juteuses… et ont été surpris que les banques osent leur demander leur dû !
Ces emprunteurs, véritables salopes médiatisées, n’ont pas eu 36 solutions pour sortir de leur piège… et comme il est pénalement strictement interdit de faire failitte aux Emirats Arabes Unis sous peine de longues et véritables peines de prison et autres joyeusetés…, ils et elles n’ont eu d’autre solution que de tout abandonner et fuir !
Disparaître…
Le permis de séjour sur le sol des Emirats Arabes Unis, est lié aux capacités financières et/ou au travail…, plus de job et/ou plus d’argent… plus de visa…
En janvier 2009, les autorités de Dubai ont annulé environ 55.000 visas !
En sus de cette hécatombe, certains partent, également, parce qu’ils en ont assez de la vie locale.
Toutefois, même si Dubai semble maintenant une ville fantôme, tous les habitants ne sont pas partis, les shopping-malls affichent encore du public et le quartier de Jumeirath Beach Résidence attire toujours la foule des badauds le week-end.
Il reste également assez de voitures de luxe le long du walk de JBR… et la marque des sacs des élégantes Emiraties prouve qu’il reste de nombreuses personnes nanties à Dubai.
La plage à coté du Hilton est toujours remplie de Hummer qui vont jusqu’au bord de l’eau pour débarquer toute la famille pour l’après-midi…
Mais il y a clairement moins de gens à Dubai…, lorsqu’on prend la Sheikh Zayed, cette route qui traverse Dubai d’une extrème à l’autre, le trafic est moindre, les taxis sont maintenant tous disponibles alors qu’avant la crise il fallait réserver longtemps à l’avance.

Le rêve de la Dubai que j’ai connu lorsque j’y suis passé en étape pour aller à Ryad acquérir les Panther deVille du Roi Fahd d’Arabie Saoudite, n’est plus d’or, mais de bronze.
Mon ami, le Cheikh Mohammed, veut encore croire en son avenir, de nombreux expatriés aussi…, car selon eux la marque de Dubai fonctionnerait encore…
Mais, dans les rues, assis à la table d’une terrasse ou un simple Coca Cola coûte plus cher qu’un dîner complet dans un restaurant Parisien branché…, les migrants, hébétés, trainent en parcourant la presse à la recherche d’un emploi inexistant…
Ils finissent par repartir, passant par Abu Dhabi à 1h20 en voiture de Dubai…, sachant que les opportunités d’emplois et d’affaires sont de plus en plus rares à Ryad ou Doha…
Actuellement, les hôtels aux 3/4 vides, font des promotions, le tourisme local subit la crise, 75% de nuitées en moins, une dégringolade qui va en s’accélérant.
C’est le tourisme d’affaire qui a principalement fondu…, surtout à Burj Al Arab ou il est tombé à 20% de “remplissage“…
Les prix pharaoniques des consommations dans les bars est resté identique et les hôtels ont licencié au moins 30% de leur personnel…
Les projets immobiliers ont été reportés… et si on additionne le montant des tours géantes, des îles artificielles et des lagunes, soit 72.163 milliards de dollars de projets… ont été abandonnés…
En terme de vente le secteur de l’immobilier prédit que ça va être encore pire cette année 2009, avec une décote de 40% de biens déjà invendables et qui ont perdu également 40% de leur valeur dans les 3 derniers mois de 2008…

En gros, donc, l’immobilier à Dubai a chuté de 80%…
Il faut pourtant rester P O S I T I F…, cette chute a fait baisser le prix des location des emplacements dans les centres commerciaux (shopping, malls) qui restent la seule chose qui ne s’est pas (encore) effondré…
Et… le prix du baril de pétrole vient encore de chuter de 10%, bien en dessous de 40 dollars, c’est positif tout ça, non ?

Ah oui…, ce con de Shumaker, le génie de la F1…, a investi une grande part de ses gains mirobolants dans l’immobilier à Dubai…, le pôvre…
C’est positif, ça, non ?
On appelle cela un réajustement…