La Grand Place de Bruxelles…
Samedi 30 décembre 2006, 20heures…
Jacques Brel a chanté, célébré Bruxelles, et c’est un peu dans son souvenir que ma fille
Alexandra a voulu réaliser quelques photos dans le style “temps gris et petite pluie” comme le dit si bien la dame météo de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone).
-“On va faire des tofs portraits- photos, puis on va s’empifrer chak d’un moules et frites, une fois, alleî…”
-“Ouaihhh, cool, p’pa, avé une bon pintche asteblief…”
Bon, vous n’êtes pas obligé de croire en notre “parler Bruxeller”, une fois, mais c’est pour l’ambiance couleur locale…
Imposante, magistrale, animée, chaleureuse, la Grand Place est à découvrir de nuit pour qui ne l’a jamais vue.
En plein cœur de Bruxelles, voilà une place dont Victor Hugo disait qu’elle était la plus belle du monde.
Depuis 1998, elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Sur son site se trouve l’Hôtel de Ville datant du 15ème siècle, seul vestige de l’époque médiévale.
Les deux parties du bâtiment ne sont pas identiques et la tour ne se trouve pas exactement en son milieu.
Fenêtres rectangulaires d’un côté, ogivales de l’autre, la légende raconte que l’architecte Jan Van Ruysbroeck se jeta du haut de l’édifice quand il s’aperçut de l’asymétrie…
Au 11ème siècle, la Grand Place était un marché en plein air dans un marais asséché.
Dès le 13ème siècle, des maisons de corporations sont construites autour des Halles : la maison des Boulangers est appelée « Roi d’Espagne », la maison des Graissiers : « la Brouette », la maison des Ebénistes et Tonneliers : « Le Sac », la maison des Merciers : « le Renard ». Et certaines, comme la maison des Brasseurs, dite « L’Arbre d’Or », sont devenues des musées.
Enfin, les Bruxellois appellent « Maison du Roi » la Halle aux Pains malgré le fait qu’aucun roi n’y ait jamais résidé…, elle fut désertée par les Boulangers, le Duc de Brabant y a alors installé un bureau d’impôts.
La Maison du Roi, reconstruite en 1873 et rénovée en 1985, est aujourd’hui un musée de la Ville.
Sur l’îlot sacré tout proche de la Grand Place, quelques rues valent le détour.
La rue des Bouchers : au Moyen Age, elle était peuplée de charcutiers, “saucissiers” et de tripiers.
Aujourd’hui extrêmement touristique, elle est l’une des rues les plus animées de Bruxelles.
Les restaurants s’y sont multipliés, mais méfiez-vous en.
S’il faut y passer pour son charme et l’atmosphère chaleureuse, il faut aussi se garder d’y rester pour dîner.
Les restaurants sont assez chers et la cuisine n’est pas toujours de qualité.
De même, allez vous balader dans la rue au Beurre, le Marché aux herbes et la rue Gréty, rien que pour le nom et pour l’architecture des maisons.
Enfin, dirigez-vous vers les Galeries Royales.
Terrasses, verrière, théâtre restauré, la Galerie de la Reine, qui relie le Marché aux herbes à la rue des Bouchers, est splendide.
Elle abrite aujourd’hui de nombreux magasins de luxe comme des stylistes, maroquiniers, designers et joailliers, ainsi que des chocolatiers…
Le garçon d’une grande brasserie bruxelloise traditionnelle s’adresse à un habitué, travailleur de la nuit, pour notre sécurité et qui dîne au matin, horaire inversé oblige :
– Vous l’avez trouveî comment vot’ steak ce matin, Môsieur Jef ?
Après mûre réflexion, encore gorgée du pâle mousseux offert par sa firme pour le jour de l’an, Môsieur Jef sursure:
– Heu… Hum… Par hasard Fieû, derrière une frite !
Pol et Jeffke sont tous les deuï au chomach’.
Pourtant ça sont deuï bons camionneurs qui zon rien na se reprocheï.
Un jour, y vont voir une annonce pour se faire n’embaucheï…
Le patron: “Je vous poserai qu’une seule question. Je vous donne une situation dangereuse et vous me donnez la solution. D’accord ?”
Pol et Jeffke, d’une seule voix: “Emballez c’est peseï une foi !”
Le patron: “Vous, Jeffke, vous dormez dans l’arrière cabine. Vous, Pol, vous êtes au volant. Vous amorcez une longue descente à 10%. Vous constatez alors que vos freins ne fonctionnent plus, votre direction est bloquée, le frein à main est mort, les portières et les vitres se bloquent. Vous prenez de la vitesse et vous foncez sur un passage à niveau avec le TGV qui arrive, un camion citerne qui attend avec à droite un camping bondé, à gauche un camp de 200 scouts et au-dessus un pont (très vieux) très encombré. Question: que faites-vous ?”
Pol réfléchit longuement puis, soudain, son visage s’éclaire…
Pol: “Je réveï Jeffke passqu’un accident comme ça, il a jamais vu !”
Tchanthès rencontre son ami Gonzague Van Mollekot, qu’il n’avait plus revu depuis vingt ans.
Et le dialogue s’installe.
– Depuis l’armée qu’as-tu fait ? demande Thantchès.
– Gonzague Van Mollekot : Ben, j’ai seize enfants fieu !
– Tchantchès : 16 ?!? Allei peî, quel tempérament !
– Gonzague Van Mollekot : Tu sais ma femme Hermance est un peu sourde, et moi, tu sais bien, j’ai un tempérament de chaud-lapin.
– Tchanthès: Oui, et alors ?
– Van Mollekot, le sourire en coin : Chaque fois le soir avant d’éteindre, je lui demande: on dort ou quoi ?
– Hermance : Quoi ?!?