Mon voyage en Afrique du Sud Je suis parti quelques semaines en Afrique du Sud avec mon amie Nicole.
Voici un petit compte rendu.
Premier jour. Johannesburg – Afrique du Sud.
Départ en retard de Paris avec la compagnie Lufthansa, via Frankfort, où les correspondances sont très mal indiquées, à un moment donné, il manque des panneaux.
Nous avons failli louper la correspondance, heureusement que Lufthansa attendait.
Sièges ergonomiques et place acceptable pour les jambes.
Bon service à bord.
Le vol a lieu dans la nuit, ce qui nous permet à Nicole et moi d’arriver au petit matin à Johannesburg.
Après avoir changé de l’argent à la banque, Nicole me pose la question ; “Combien changer et le rand est-il utilisable en Namibie et au Botswana ?”
Je parie sur le oui et change 2000 rands avec l’EuroCard que j’avais “empruntée” à Anamary.
Je loue un taxi pour visiter Johannesburg.
Les résidences sont entourées de barbelés.
La plupart des immeubles du centre-ville sont décrépis et fermés.
Les noirs vendent de tout sur le trottoir.
Visite du Carlton center : montée au 50eme étage pour la vue sur la ville.
Repas au MacDo du centre commercial.
L’hotel Carlton est fermé et seul le 50e étage est utilisé.
Revenus à l’hôtel, situé dans une banlieue résidentielle, gardé par des hommes en armes et entouré de hauts murs surmontés de barbelés, j’ai un petit coup de fatigue.
Mais je pars à pied au Waterfront center, ou je bois un café et achète une bouteille de whisky.
Je rencontre un français qui vit là depuis 35 ans ” Il ne faut pas sortir le soir, ce n’est pas sûr“, m’indique-t-il.
Ambiance pas cool du tout à Jo’Burg !
Repas le soir au restaurant de l’hôtel Ransburg Inn – buffet et vin (cabernet sauvignon merlot) – 74 rands et 16 rands pour l’apéritif par personne et un service impeccable.
Total dépensé dans la journée = 440 rands.
La nuit avec Nicole fut torride !
Deuxième jour. Van Zylrus – Afrique du Sud.
Départ à 5h45.
A 9h, halte petit déjeuner à Potchefstroom.
Puis a Coligny vers 11h.
La route est longue. Vers 12h30 arrêt déjeuner, salade pain et cheddar.
De nouveau la route.
Puis 80km de piste jusqu’à Van Zylrus.
Le whisky acheté à Jo’Burg sert à l’apéritif, dîner autour du feu .
Puis je vais au bar boire un coca avec Nicole.
Le tenancier fait collection de casquettes et vend un peu de tout.
Nicole achète un chapeau de brousse.
Coucher à 21heures, fatiguées et heureuses.
Nicole et moi avons jouies comme deux folles.
Troisième jour. Kalahari Gemsbok park – Afrique du Sud.
Beaucoup de poussière sur la route.
250km jusqu’au parc.
On y arrive a 13h30.
Entre temps on voit des autruches, des impalas et des springboks. des suricates et des mangoustes à l’entrée du camp.
Salade de thon pour le déjeuner.
Pause jusqu’à 3h30.
Départ pour le safari : impalas – springbok – gemsbok – milan à épaules noires – gnous – autruches – oryx – bubale -pulvier – grand-duc tacheté – chacals – aigle secrétaire – outarde, seront les animaux vus cet après-midi.
Le soir, punch à l’apéritif puis dîner côtes de porc au barbecue avec des pommes de terre.
Werner notre guide namibien-allemand qui voudrait bien faire une partie sexe à trois, Nicole, lui et moi, nous conte quelques anecdotes’ sur ses 129 safaris.
Avec lui entre Nicole et moi, la nuit est moins froide que les précédentes, ou bien on s’habitue !
Quatrième jour. Kalahari Gemsbok park – Afrique du Sud.
Lever 6h30, départ 7h30.
Un guépard est à l’affut d’un troupeau d’oryx .
Aigles secrétaires, tok à bec jaune, grand-duc, pygmy falcon, renards, chacals, suricates, troupeaux de gnous.
Repas dans le parc (haricots-omelette et lard.).
Il y a 200 lions dans le parc, on ne les voit pas, ils sont certainement couchés parmis les herbes hautes et leur pelage de même couleur que les herbes les rend invisibles à nos yeux.
Retour à 16h.
Température affichée 8 à 21,7 degrés. Wit Port local à l’apéritif.
Riz légumes et poulet au dîner.
Nous regardons les étoiles filantes, la croix du sud et les satellites dans le ciel tout en faisant, Nicole et moi, l’amour dans les hautes herbes avec Werner.
C’était follement excitant.
Cinquième jour. Hobas – Fish river canyon – Namibie.
Lever à 6h – porridge – départ à 7h50.
Route de gravier et poussière, cette dernière ne nous lâchera pas de sitôt !
Qu’est ce qu’on avale !
Passage de la frontière à 10h50, repas à 12h15 sur le bord de la route.
On roule encore jusqu’a Keetmanshoop pour acheter des provisions.
Détour pour voir une plantation de palmiers dattiers près d’un barrage.
Nous arrivons à Hobas vers 17h30, après pas mal de poussière.
Il faut reculer les montres d’une heure.
Nous allons admirer le coucher du soleil sur le fish river canyon ou on passe une heure à faire l’amour toujours avec Werner.
Nicole à eu un orgasme extraordinaire.
Puis douche, apéritif offert par Werner : whisky-glaçons et crackers : quel luxe !
Repas typiquement sud-africain : saucisses et côtes de mouton au bbq avec une purée de maïs et de la sauce tomate avec des oignons et des poivrons.
Sixième jour. Fish river canyon – Namibie.
La nuit n’a pas été froide.
Devinez pourquoi !
Debout à 5 heures, café et départ pour le lever du soleil sur le canyon : c’est vraiment magnifique !
On s’arrête à différents endroits et je prends 1 pellicule complète de photos.
Le bus qui nous transporte a un problème au niveau du circuit pneumatique du frein arrière droit, dommage que Monsieur Quelqu’un n’est pas là pour nous aider à réparer.
Après une réparation de fortune, nous rentrons au camp vers 10h ou nous attend une superbe jeune femme noire qui nous a préparé un brunch.
Après un petit flirt et des promesses pour la nuit prochaine, nage dans la piscine à 16 degrés.
Pendant ce temps Werner essaye de réparer le bus avec une pièce récupérée sur un robinet, mais cela ne va pas.
Un Allemand de passage avec son camion 4×4 dispose de la pièce qui va bien et la réparation est parfaite, elle tiendra jusqu’au bout du périple.
A 14heures, départ pour une randonnée à cheval (100 dollars namibiens), Nicole qui a les moyens avec l’héritage de son défunt mari s’est bien sûre inscrite. Retour au camp, riz bolognaisE au menu et salade de fruit – crème anglaise.
La soirée est l’occasion de vivre quelques expériences sexuelles avec Werner, notamment sur le comportement des touristes selon leur nationalités.
Japonais et italiens se disputent la palme des pires.
Fous rires et orgasmes à répétition, surtout que la jeune femme noire est venue se joindre à nos ébats.
Septième jour. Désert du Namib – Namibie.
Nous avons déjà parcouru 2500km !
Lever a 5h.
Départ à 6h25. 6h35 : on voit nos 1ers zèbres .
Superbes! Le soleil se lève, 7h : arrêt pour faire le plein de gasoil dans une station Total de brousse.
Tout le monde descend car le bus s’est ensablé.
8h20 : route goudronnée.
Le bus roule plus vite, moins de cahots et de poussière.
Apres un arrêt de 3/4 heure à Betanie pour faire les courses et changer de l’argent, nous repartons.
Les pulls polaires ont été enlevés.
Ici comme ailleurs les rues sont très propres et bien entretenues.
Les gens ont des habits propres, bien que modestes et parfois traditionnels, surtout les femmes.
10h30 : de nouveau la route en gravier, bonjour la poussière.
Le paysage est une steppe monotone avec de-ci de-là des monts ou de falaises à l’horizon.
Les gens lisent, font des mots croisés ou dorment.
De temps en temps on lève les yeux vers une curiosité du paysage.
Repas sur le bord de la route à 12h35 et départ à 13h35.
L’après-midi nous réserve quelques paysages grandioses : immenses étendues d’herbes sèches (cela doit s’appeler la steppe) avec des falaises gigantesques au lointain ou des successions de monts.
Arrivée au camp de sesriem à 16h et départ pour le coucher du soleil sur les dunes et le Naukluft.
Paysage extraordinaire !
L’ascension de la dune Elim est difficile et on grimpe à 4 pattes.
Retour au camp vers 18h30.
Bière pression au bar(4$n) pour faire passer le sable en attendant la douche.
Dîner goulash pommes de terre et petit potiron au gout d’artichaut, le tout accompagné d’un excellent vin rouge.
Dernier verre au bar avec de la musique zairoise, où on goûte l’Amarulla, sorte de baileys local fabriqué avec des fruits sauvages.
Coucher à 21h30.
Ce soir là on s’est fait des calins mais on n’a rien fait d’autre.
Trop fatiguées.
Huitième jour. Désert du Namib – Namibie.
Lever à 4h45 – café et départ pour le lever du soleil sur les dunes les plus hautes de monde dans le désert le plus ancien qui existe sur terre.
Il est 5h35 et il y a la queue à l’entrée du parc.
Il y a 70km, soit 1h de route dont une grande partie goudronnée.
La montée de la dune est difficile et il y a beaucoup de monde (une bonne centaine de personnes).
La vue est grandiose.
Plus de 50 photos en témoignent, le vent souffle assez fort et un coupe-vent est recommandé.
On reste 1h30 sur la dune puis on redescend, certains se déchaussent et vont pieds nus, un regal !
Les autres devront enlever le kilo de sable glissé dans les chaussures.
Déjeuner : les œufs brouillés préparés par Werner.
En route pour Sossusvlei.
Apres 30 mn de route et pas mal de poussière : le parking.
Il y a 2 possibilités soit y aller à pied soit prendre un 4×4 (50$N) pour franchir les 5km qui nous séparent du lac, mais vu le monde et le peu de 4×4, nous finissons par décider d’y aller à pied.
Pause sur le bord du lac, on commande un 4×4 pour le retour, il faudra attendre 12h30.
Retour au camp.
Sur le chemin : rencontre d’un troupeau de springboks dont certains sautent de leur manière si caractéristique, les 4 pattes en même temps.
Déjeuner à 14h30.
Pause et départ a 16h15 pour le canyon de Sesriem.
Belle balade dans le canyon où nichent quelques centaines de pigeons.
Retour au camp ou on s’offre un demi-pression pour faire passer la poussière de la journée, cela devient un rituel.
Pâtes ragout de poulet et légumes au repas pris comme d’habitude autour du feu de camp alimenté au bois acacias à la senteur de cannelle.
La nature émet des senteurs fortes ressemblant au monoï.
Côté pratique : le reste des pâtes servira pour faire la salade du lendemain midi.
On termine la soirée au bar.
Coucher à 21h30, on se blottit l’une contre l’autre en vue de passer une folle nuit d’amour.
Neuvième jour. Naukluft parc – canyon de Sesriem – Namibie.
Lever 5h-depart a 6h30, il fait jour.
Le gardien ne s’est pas réveillé et il y a la queue pour entrer dans le camp qui sert aussi d’entrée du parc du Namib.
25mn plus tard nous entrons dans parc du Naukluft.
Le soleil est encore derrière les montagnes.
Un springbock traverse la route.
Au loin : les dunes pétrifiées.
Arrêt pour acheter quelques provisions à Solitaire, qui porte bien son nom.
8h40 : photos des dernières dunes rouges.
Passage du tropique du capricorne au col de Gaub, puis près de la montagne de la table et du Kuiseb pass.
La route devient monotone sur près de 100km.
Au loin un troupeau d’autruches semble migrer vers on ne sait ou.
Valvis bay et la fraicheur nous reveille.
Le désert est toujours là mais le brouillard plombe le ciel.
La route asphaltée nous mène à Swakopmund.
A gauche : la mer.
Arrêt déjeuner sur la plage, on remet les couches de vêtements avec en plus le coupe-vent.
Entre deux, petite séance de calins.
A Swapkopmond on réserve les vols pour samedi matin, car vendredi est complet.
Cafés et gateaux chez Anton pour un prix dérisoire (12f). Werner part ensuite monter le camp sauvage à 40km de là dans un cirque de falaises fabuleux.
Visite du site où poussent les Welwitchias, dont la plus vieille a 1500 ans
Dixième jour. Swakopmund – Namibie.
Grasse matinée jusqu’à 6h30 .
A 50m du camp un groupe de babouins nous accueille.
Le temps est totalement bouché.
Mais le personnel d’ Atlantic aviation est optimiste.
Rdv à 13h, en attendant nous prenons possession des bungalows, la résidence est gardée et entourée de clotures électrifiées et on vide totalement le bus pour le donner à nettoyer.
Werner fait laver du linge , il y a plusieurs laveries automatiques.
Ensuite shopping, déjeuner d’un plat de poisson -25 N$- au Hansa hotel au bord de la plage.
La mer est à 12 degrés et un gamin se baigne !
Deux minibus nous emmènent au terrain d’aviation ou nous prenons place dans 2 Cessna 6 places.
Le vol est fantastique et l’avion fait du rase mottes !
Werner et Nicole ont décidé de visiter un coin de désert…
Ils font semblant de partir seuls, et comme une conne je me met à pleurer.
Mais c’était une feinte car ils reviennent me chercher.
En plein milieu du désert on s’est amusées Nicole, Werner et moi à une séance de Bondage.
Nue, liée de partout dans le creux d’une dune, il ne fallait pas me toucher pour que j’ai plusieurs orgasmes consécutifs.
J’étais épuisée.
Ensuite on est allé se promener en ville et on a écrit des cartes postales.
C’est à peu près le dernier endroit où nous trouverons des cartes postales et des timbres !
Dîner au restaurant face à la mer .
Poissons et riesling.
Super!
Ensuite la nuit fut chaude !
Onzième jour. Windhoek – Namibie.
En route vers 8h pour Windhoek, capitale de la Namibie.
La route est goudronnée et on roule bien.
Il faut arriver vers 13h30, car Werner doit acheter les provisions au Cash&Go qui ferme a 14h.
Nous serons à l’heure , surtout grâce à un déjeuner bouclé en 25mn.
Winhoek est une ville très agréable bien que le samedi tout ferme à 12h.
Il reste tout de même une boutique ouverte.
Il fait bon et nous sommes nues sous nos T-shirts.
A 19h il gèle déjà : on se rechauffe au whisky.
Le feu de bois sert à nous réchauffer.
Saucisses et côtes de mouton au bbq avec du pain à l’ail feront notre dîner.
On mange debout et on se couche à 20h, apres s’être douchées.
Ensuite on va faire quelques galipettes uniquement Nicole et moi.
Douzième jour. Ghanzi – Botswana
Debout à 5h du matin, nous partons a 6h15.
Le jour se lève vers 6h30, le bus n’a pas de chauffage.
Il y a 540km à parcourir et la douane à passer.
Arrêt dans une station-service du cattle country, il est 9h15, le soleil brille, le ciel est bleu sans nuage et il fait encore froid.
Passage de la frontière et entrée au Botswana sans encombre vers 11h30.
Le bureau des douanes est très moderne et pourvu du confort : chauffage-climatisation.
On avance nos montres d’une heure.
Le vent est frais.
16heures, on se fait arrêter à un contrôle routier.
Il faut payer une amende, vu de la façon ou cela se passe il semble que toutes les amendes ne vont pas dans les caisses de l’état.
Arrivée au camp sommaire de Ghanzi vers 20h.
Nouvelle nuit de folies.
Werner n’en tenant plus, vient se joindre à nous vers minuit.
Treizième jour. Ghanzi – Maun – Botswana
Grasse matinée jusqu’à 7h !
Il gèle, l’eau du lave-main a gelé.
Les vêtements mis à sécher sont raides comme du bois.
Ceux qui ont été placés sur les dossiers des chaises autour du feu sont presque secs.
Départ à 8h30, le nord du Kalahari est monotone.
Une dizaine d’ânes paissent le long de la route, il faut ralentir car ces animaux sont susceptible de traverser à tout moment, comme cela s’est vérifié très souvent.
Après 70km, l’asphalte fait place à une route en graviers qui redevient asphaltée 50km avant la ville de Maun.
Werner nous dépose, déjeuner et préparation du strict necessaire pour les 2 jours à venir dans le parc de Moremi.
L’utilisation d’un véhicule 4×4 est indispensable et la place est comptée.
Werner doit changer de véhicule et nous laisse à Maun pour nous permettre de faire quelques courses. mais le président du Botswana venant dans la région, tous les magasins ferment à 13heures et nous attendons patiemment sur le bord du trottoir avec quelques touristes intrigués par nos poitrines nues…
On nous fait remarquer que ce n’est pas convenable.
Du coup, Nicole et moi on s’embrasse sur les tétons.
Le beau petit jeune blondinet en attrape une érection bien visible sous son short et Nicole et moi on le caresse un peu pour le calmer.
Je crois qu’il n’a jamais éjaculé en rue devant deux femmes aux seins nus !
Il n’y a de toute façon pas grand chose à visiter à Maun, (en fait rien).
Quatorzième jour. Réserve de Moremi, delta de l’Okavango-Botswana
Départ en 4×4 vers 7h30, il fait très froid et le véhicule ne dispose pas de vitres afin de mieux profiter de la vue et de mieux photographier.
Pour l’instant, nous profitons surtout de l’air glacial qui s’engouffre à l’intérieur.
Nous partons à la rencontre d’un 2eme groupe Karibu, qui loge dans un autre camp et qui “fait” le tour des grands sites, 7 français, 4 canadiens qui passent leur temps à jouer à la balle et 6 irlandais.
Les Français se plaignent de la nourriture qui ressemble le plus souvent à de la bouillie.
Les anglo-saxons terminent le repas avec du porridge et des tartines au beurre de cacahuètes.
Les Français font des courses et ont du vin à tous les repas.
Départ pour la réserve de Moremi avec notre guide local.
Arrivés dans la zone du parc, les animaux sauvages ne se font pas attendre et les girafes sont nombreuses. L’entrée du parc est contingentée, il faut attendre que des visiteurs sortent pour entrer.
Un troupeau d’éléphants s’éloigne.
Quels dégâts occasionnés par les troupeaux de pachydermes sont visibles à 30 mètres !
De très nombreux impalas, puis 2 lionnes à l’ombre en train de somnoler nous font nous arrêter.
Arrivés au camp vers 15h30, nous partons en game-drive.
Pas de prédateurs en vue à part un chacal et des vautours autour d’une carcasse de girafe.
Un hippopotame se baigne dans une mare.
Toujours beaucoup de girafes et d’impalas et quelques zèbres.
Nous nous arrêtons pour ramasser du bois pour ce soir.
Dîner : pâtes – courges – poulet en sauce précédés d’un Ouzo à l’apéritif.
Coucher vers 21 heures après avoir admiré la lune rousse et entre-aperçu les yeux d’une hyène dans les fourrés derrière les toilettes.
Nicole et moi restons blotties l’une contre l’autre, totalement terrorisées.
Quinzième jour. Réserve de Moremi – delta de l’Okavango-Botswana
La nuit a été emplie des aboiements de babouins, les ricanements des hyènes.
Un léopard à attrapé un babouin et on l’a entendu grogner pendant qu’il le dévorait, entouré des hyènes.
Le cri du lion perce la nuit, le son est énorme et puissant et pénètre dans le corps !
Un fabuleux concert.
Nicole et moi, on n’en mène pas large et on évite même de respirer quand les hyènes reniflent les abords des tentes et grattent autour….
Pas question de sortir avant le lever du jour.
Petit déjeuner très rapide et départ en “game-drive”.
Une maman léopard (celle de cette nuit probablement) et son petit de 3 à 4 mois sont à portée de vue.
Fait extrêmement rare et exceptionnel.
Après le coucher du soleil, nous rentrons et prenons des douches chaudes.
Côtes d’agneau et saucisses au bbq servis avec une purée de mil assaisonnée d’une sauce tomate maison.
Le reste de l’ouzo et du whisky sert d’apéritif.
Coucher vers 21 heures.
Les nuits sont plus chaudes, il fait au plus froid environ 5°C.
A part les cris des babouins et les hippopotames qui se baignent bruyamment, pas d’autres bruits d’animaux ne vient troubler notre nuit.
Mais Werner qui a dormi sur le toit du camion a bien vu les hyènes roder autour des tentes.
Seizième jour. Réserve de Moremi – delta de l’Okavango – Botswana
Départ à 7h15.
Sur la route nous rencontrons un éléphant et un lion en train de dévorer un impala.
Les hyènes rodent autour, elles donnent une impression de puissance avec leur cou énorme et leurs mâchoires impressionnantes.
Nous sortons de Moremi à 10h15, le chemin est parcouru à la vitesse moyenne de 20km/h.
Il nous reste à parcourir la piste jusqu’à la barrière vétérinaire, puis la route vers le camp, installé rapidement : nous sommes devenus expertes !
Werner part changer de bus et revient à 14h15.
Nous filons à l’aérodrome, payons 250 pulas (environ 50 USD) par personne et survolons le delta de l’Okavango pendant 1 heure dans un Cessna.
Vus par dessus des éléphants, buffles, girafes et impalas.
Mais c’est surtout le paysage et ses couleurs qui est fabuleux – séquence émotion !
Arrêt à Maun pour acheter quelques provisions, des vêtements et une serviette au super marché Spar de Maun.
Les autres boutiques ferment à 17h30.
J’ai voulu photographier une femme en habit traditionnel victorien.
Elle m’a demandé 5 pulas (env. 6f50). j’ai donc refusé, pensant acheter des cartes postales, mais nous ne trouverons aucune carte postale, ni d’habits traditionnels ni autre chose ailleurs.
Tant pis.
Retour au camp – douches, gin tonic au bar (c’est la boisson locale) et spaghettis bolognais ce soir.
Soirée au bar jusqu’à 22h15, un record !
Dix-septième jour. Maun – Makdadigadi pans – Botswana
Debout avant 7 heures, l’habitude…
Départ pour quelques courses à 8h10.
On achète des habits.
Achat d’un panier tressé, seul artisanat local.
Chaque panier porte le nom de l’artisan qui l’a tressé.
Nous prenons la route vers les Makdadigadi pans.
Il faut manger les yaourts dont nous disposons avant la barrière vétérinaire à 70 km de là.
Le Botswana exporte beaucoup de viande bovine, notamment en europe.
Pour cela, il est obligé de garantir la santé des animaux et d’établir une barrière efficace entre les bovins sauvages (buffles, gnous, …) et les boeufs.
Les animaux sauvages sont en outre porteurs, sains, de la fièvre aphteuse.
Sur la route : rencontre d’un âne écrasé en train de se faire dévorer par un chien, une quinzaine de vautours attendent.
Je filme la scène macabre, grâce à la batterie rechargée sur le camion, Werner avait un adaptateur avec lui.
Un peu plus loin, des femmes coupent l’herbe sèche qu’elles mettent en bottes.
Elle servira à confectionner les paniers.
Des phacochères s’enfuient à notre approche.
On roule à près de 90km/h.
Le camion dévie de sa route pour aller dans un village afin d’acheter du bois pour ce soir.
Mais le village ne vend pas de bois.
Nous en trouverons finalement sur le bord de la route, vendu par 2 gamins.
Nous repartons, quand soudain Werner tourne à gauche et emprunte un chemin de terre pendant 20 minutes et coupe ensuite à travers champs, écrase quelques mopanes (ce sont les arbres préférés des éléphants qui raffolent de leurs feuilles) et s’arrête au pied d’un immense baobab, vieux de 1000 ans, 20 m de haut et autant en circonférence.
Il fait chaud.
Champagne sud-africain pour fêter cela.
Nous goûtons au fruit du baobab : blanc, sec et pâteux avec un goût citronné.
Joseph, notre cuisinier, fait cuire du roti d’agneau dans la braise avec des pommes de terre à l’eau et “gemsquashs”, sorte de courge au goût d’artichaut.
Werner nous raconte son safari du mois de mai en Zambie : inondations, boue, enlisement du camion pendant 2 jours, et de la pluie 11 jours sur 15 …
Un cauchemar.
Coucher bien au sec à 21h30.
Finalement c’est tout ce qu’on a vu des pans.
Il parait que ce n’est pas si terrible que ça…
La nuit fut assez agitée, Werner ayant voulu se joindre à nous pour mieux nous expliquer l’enlisement de son camion…
Waouwwww !
Dix-huitième jour. Parc de la rivière Chobé.
Lever à 6 heures.
Werner a ranimé le feu qui avait été recouvert de terre la veille au soir pour ne pas risquer de mettre le feu à la brousse, nous déjeunons et nous lavons avec des lingettes, car il n’y a pas d’eau au bivouac, pas plus que de toilettes.
Départ à 7h30 en direction du parc de Chobé.
Le lieu-dit “Nata” et ses 2 stations-services nous permettent de remplir les réservoirs de gasoil.
La prochaine station-service est à 300 Km de là, à Kasane.
2 éléphants broutent sur le bord de la route, arrêt photo.
3/4 heure plus tard encore un âne écrasé et ses vautours.
Nous arrivons au camp Safari-lodge, où nous avons réservé un tour en bateau sur la rivière.
Après avoir déjeuné, nous embarquons à 15h pour un tour de 3 heures, jusqu’au coucher du soleil.
La balade est un festival ininterrompu de merveilles : éléphants, aigles pécheurs, guêpiers multicolores, martins pêcheurs, cigognes noires à bec troué, cormorans, buffles, hippopotames et oies sauvages.
Le clou du spectacle étant le troupeau d’éléphants traversant la rivière, le peit tenant la queue de sa mère avec sa trompe.
Il disparaissait complètement sous l’eau pendant un bon moment.
Riz et goulash au boeuf pour la nourriture physique du soir.
Fin de la soirée au bar.
Nous n’avions plus de bois et la cuisine a été faite sur le gaz, moins romantique.
Dix-neuvième jour. Chutes Victoria – Zambie
Levés à 7h, nous partons à 8h05.
Le bac nous transporte rapidement de l’autre côté du fleuve Zambèze.
50 camions de 70 tonnes attendent leur passage.
Ils y passeront la journée.
La douane Zambienne est passée assez rapidement, 3/4 h.
La différence entre les infrastructures’ routières des 2 pays est flagrante. trous importants dans la chaussée du coté zambien.
Werner nous dit “Quand on voit 2 cornes qui dépassent de la route, il faut se méfier : c’est une girafe qui est tombée dans un trou de la route.”
Au point que pendant quelques kilomètres, nous roulons sur le bas-côté, en meilleur état que la chaussée.
Le camping de Livingstone est à 60 km, nous y arrivons à 10h30.
C’est la seule fois où nous avons droit à de la quasi-pelouse pour placer la tente.
Départ à 14 heures pour les chutes, 3 usd à l’entrée. Les abords sont restés très naturels, seuls des chemins réalisés avec des pierres de basalte courent le long des gorges vertigineuses.
La plupart du temps il n’y a pas de barrière et l’eau brumisée humidifie tout et rend les pierres glissantes, il faut faire attention .
Le Zambèze coule 112 mètres plus bas.
Vingtième jour. Victoria falls – Livingstone – Zambie
Levées à 7h, nous avons tout notre temps car nous ne partons pour Livingstone que vers 9 heures .
Change de dollars ou de rands en quatchas, la monnaie locale, dans les banques de la ville.
Je change 200 rands pour 173.500 quatchas.
Il n’y a pas de boutiques de souvenirs, ni de cartes postales, ni de tee shirts.
Seul un magasin offre 3 ou 4 babioles pour touristes, et nous ne sommes plus très difficiles.
Le marché aux curiosités : artisanat local pour touristes est intéressant et meilleur marché qu’aux chutes : 2 à 3 fois moins cher et plus de choix.
Nous achetons quelques statues en bois de fer, dont un hippopotame très lourd pour 30 000 Quatchas, soit 10 USD.
Le tout est de bonne qualité.
Au super marché Shoprite nous achetons des épices.
Nous achetons également un sac “façon” pour transporter nos objets, car c’est assez lourd. (façon, est un mot africain pour désigner une réalisation simple voire simpliste.
Si c’est façon Facon, alors c’est carrément bricolé ou très bas de gamme).
Nous faisons également un tour au marché, où l’on vend de tout, de l’épingle à la voiture en passant par les habits d’occasion.
Dans la pharmacie où nous achetons de la chloroquine et du proganil, les pilules se vendent à la pièce.
Il est 12h15, le camion nous attend.
Arrivés au camp, nous déjeunons d’une salade composée.
Mais déjà, un minibus vient nous prendre pour nous emmener faire un tour en hélicoptère au dessus des chutes.
Dès notre retour au camp , nous partons pour une croisière en bateau de 3 heures sur le fleuve, avec repas et boissons à volonté.
Ambiance garantie !
Crocodiles et hippopotames sont partout dans le fleuve, où décidemment il ne fait pas bon être à l’eau.
En amont des chutes, il y a risque de se faire dévorer, et en aval on se noie dans les tourbillons.
Chants et danses improvisées après le coucher du soleil.
Vingt et unième jour. Livingstone Zambie – Nata – Botswana
En route direction Nata, au Botswana.
Le bac nous fait traverser le Zambèze dans l’autre sens.
Un seul bac est opérationnel, le second est en panne et celui qui fonctionne n’en a plus pour très longtemps, car un moteur fume, un joint de culasse en train de lâcher et l’autre consomme tellement d’huile qu’ils en remettent à chaque traversée.
Après la douane nous passons dans un bain de décontamination pour les pneus et les chaussures.
Nous y aurons droit un peu plus loin de nouveau.
Arrivés à Nata, il n’y a rien, mais le lodge est neuf, bien que le camping soit visiblement beaucoup plus ancien.
Le magasin est assez pourvu et on se fait avoir, les tee shirts (les seuls depuis Maun) sont à un prix exorbitant.
Le frigo du bus ne fonctionne plus, il a failli prendre feu hier, les vibrations de la route ont eu raison des joints et tubulures.
Un frigo dure environ 3 à 4 safaris.
Spaghettis bolognais au repas.
Nous remplissons la fiche d’évaluation du voyage.
Coucher à 21 h30.
Le reste, entre Nicole et moi fut un voyage intersidéral.
Vingt-deuxième jour. Nata – Sherwood Ranch – Botswana
Départ à 8heures, nous sommes réveillées depuis 5h30 – 6heures : un autre groupe partant plus tôt, leurs bruits nous ont réveillé.
J’ai enfin réussi à plier correctement la tente selon les normes officielles en vigueur chez Karibu.
Il était temps.
Le long de la route les villageois vendent des bottes de jonc, qui servent à confectionner les toitures.
10h30, halte à Francistown, le temps est couvert et il fait froid, on va vers le sud et la température s’en ressent.
Werner nous dit ; “Dans l’hémisphère sud, tout est inversé. A midi, le soleil est au nord, plus on va vers le sud et plus il fait froid. En plus les voitures roulent à gauche”.
Arrêt sous un baobab pour déjeuner.
Après Sherwood nous nous implantons au bord du Limpopo pour la nuit.
Il est encore tôt, 15h40.
Grand feu pour la soirée, riz et boeuf en sauce pour le repas.
Fin de la soirée au bar qui est superbe.
Il y a la télévision, et ce sont les premières informations depuis 3 semaines.
Vingt-troisième jour. Botswana – Afrique du sud – Retour vers la France
Le poste de douane ouvre à 8 heures. Nous sommes nombreux à attendre son ouverture.
En attendant nous remplissons nos maintenant traditionnelles fiches de renseignements.
L’entrée en Afrique du Sud a lieu sans encombre.
8h35, nous sommes sur la route direction Prétoria et l’aéroport.
Des champs d’agaves bordent les côtés de la route ainsi que des orangers.
La route grimpe, c’est le Scoutmaster, pas loin du parc Kruger.
Un âne traverse la route, on ralentit.
Vers Potgietersrus, une mine de platine se découpe à l’horizon. Arrêt en ville : c’est de nouveau la civilisation.
Autoroute à péage jusqu’à l’aéroport.
Nous aurons parcouru environ 7500 Km lors de ce voyage.
Après demain je reprends mon boulot à Paris
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