Objectif Lune !
1969 ne fut pas seulement l’année érotique, elle fut aussi l’année “d’un petit pas pour l’homme et d’un grand bond pour l’humanité“, selon Neil Amstrong…
On nous bombarde sans cesse de priorités, de vérités-vraies, d’obligations de faire et défaire, d’agir où non selon les circonstances affirmées par les décideurs-politiciens-hommes-d’affaires (indignes), la plus odieuse (des priorités) est bien celle de nous considérer comme des naïfs exclusivement préoccupés de leur survie… Entre pleurer de la cruauté des “humains”, des horribles holocaustes, des gens qu’on explose un peu partout dont la Palestine à feu et à sang pour voler ses gigantesques ressources gazières, et l’Ukraine qui thésaurise sur le slogan : “Rien ne va, envoyez nous encore des milliards”… le souvenir des mensonges “Buchiens” concernant les armes de destructions massives de Saddam Hussein destinés à s’accaparer des richesses pétrolières, les mêmes mensonges en copie par la clique “Sarkozysque” pour s’accaparer des avoirs Libyens en milliards… et le colossal mensonge lié au Covid et ses prétendus vaccins générateurs de milliards d’euros de profits, les populations ne croient plus aux “vérités” que les politiciens assènent comme des paroles divines, via les merdias “aux ordres” car subventionnés et presque tous aux mains de milliardaires qui s’en servent non pas pour diffuser des vérités, mais pour manipuler les populations… C’est cet ensemble d’abominations et de manipulations qui poussent les gens à ne plus croire à rien et finalement même rire des élucubrations de plus en plus fréquentes et importantes dans tous les domaines. Dans ce grand charivari, il ressort d’évidence que l’Homme ayant marché sur la Lune apparait de plus en plus comme une vaste fumisterie…
Quand Neil Armstrong, l’astronaute de la mission Apollo 11, marcha sur la lune pour la première fois, il déclara : – C’est un petit pas pour l’homme, mais un pas de géant (ou bond ?) pour l’humanité… Ce ne fut pas la seule chose qu’il déclara ; alors qu’il était en pleine conversation avec Houston, il ajouta : – Bonne chance Monsieur Gorsky… Cette phrase resta une énigme très longtemps, surtout que les gars de la NASA avaient d’abord pensé que le Gorsky en question était un cosmonaute du programme russe… Mais après vérification, aucun Gorsky n’exerçait la fonction de cosmonaute ni en Russie, ni aux USA… Donc, mensonge…
Pendant des années, les journalistes qui interviewaient Armstrong ne manquaient pas de lui demander ce que le : “Bonne chance M. Gorsky” signifiait, mais sans obtenir la réponse. Trente ans plus tard, alors qu’un reporter lui posait de nouveau la question, Armstrong répondît : “Puisque Monsieur Gorsky est mort maintenant, je vais pouvoir répondre à votre question. Lorsque j’étais gosse, j’avais l’habitude de jouer au basket dans le jardin. Un jour, la balle atterrit dans le jardin du voisin. Au moment ou j’allais la ramasser dans leur jardin, je suis passé devant la fenêtre de la chambre a coucher de Mr et Mme Gorsky, nos voisins, et là, j’ai pu entendre Mme Gorsky qui disait a Mrs Gorsky : – Une fellation ? – Tu veux que je te fasse une fellation ? – Je t’en ferai une le jour ou le gosse du voisin marchera sur la lune “!… Mensonge bis, aucun Mr Gorsky n’a jamais habité, ni de près, ni de loin, de la maison de Neil Armstrong, que ce soit celle de ses parents ou de la sienne ! Mensonge ter, certaines photos montrent que derrière le LEM, et au dessus, on peut voir une structure métallique telle que celles utilisées dans des films… Comme aucune société cinématographique n’avait envoyé de studios préfabriqués et de techniciens sur la lune, on ne peut déduire à la vue des deux photos ci-dessus, que c’est un reportage terrestre façon lune… Un technicien est visible sur une des deux photos (coin inférieur droit) ! En réponse la Nasa à répondu plusieurs années plus tard avoir effectivement tourné un film pour une pré-visualisation de ce qui se passerait sur la lune… Etait-ce normal que cela ressemble à 100% à une mise en scène et pas du tout à un vrai exercice ?
Le 20 juillet 1969 à 22h50 exactement, quand le module Eagle atterrit sur la Lune et que sa trappe s’ouvre, les yeux du monde entier sont braqués sur l’astronaute Neil Armstrong… et ceux de monsieur Gorsky aussi, sans aucun doute… Mais jusqu’à ce moment précis, au Centre de contrôle de Houston, un certain Stan Lebar (photo ci-dessous) vit la pire angoisse de toute sa vie, car, les images de Neil Armstrong marchant sur la Lune, vues par le monde entier, ne sont qu’une copie de très mauvaise qualité de la vidéo originale… C’est volontaire pour faire “plus vrai que vrai” (il faut croire à cela ?)… Mais… bien heureusement, l’enregistrement original pouvant restituer l’événement de façon visuellement bien meilleure était précieusement conservé “en lieu sécurisé”. Mais problème : la Nasa en a perdu les bandes peu après que certaines personnes ont officiellement douté de la véracité de cette affaire… Les questions posées étaient basiques : Pourquoi ne voit-on aucune étoile et pourquoi la Terre est-elle éclairée à l’envers ! Jeune ingénieur prodige chez Westinghouse, Stan Lebar avait en effet été chargé de mettre au point la caméra devant retransmettre en direct l’événement le plus important du vingtième siècle : Les premiers pas de l’Homme sur la Lune !
Parce que le but de la mission Apollo 11, plus qu’envoyer deux astronautes sur le satellite terrestre, était surtout d’assurer la diffusion télévisée du spectacle, pour que le monde entier le voie… Notamment les Soviétiques qui avaient initié la conquête de l’espace avec le lancement en 1957 de Spoutnik. Et pour le cas où la liaison vidéo entre Apollo et Houston échouerait, c’était justement à Stan Lebar d’agir… Il devait tourner la caméra de la lune vers lui et présenter ses excuses à plus d’un demi milliard de téléspectateurs ! Pas question de mettre le petit train ou tout autre interlude…. On comprend son inquiétude… d’autant que tout un tas de raisons pouvaient empêcher les images de parvenir à la Terre, tant le défi technologique de la mise au point de la caméra et le système mis en place pour assurer la diffusion étaient complexes… Pour autant que c’était réel… De quoi s’arracher les cheveux !
Il fallait que l’appareillage cinématographique puisse supporter la force de gravité du décollage et de l’atterrissage, et ensuite qu’il fonctionne malgré l’absence presque totale de gravité lunaire. Fallait ‘il également que les rayonnements divers ne floutent pas les pellicules… Donc, la seule alternative était de détruire tout ce qui était possible ! Mais il ne s’agissait là que d’une petite partie du problème ; la place traditionnellement dévolue à la vidéo, dans le spectre des ondes émises depuis la Lune jusqu’au Centre de contrôle de Houston, étant occupée par les données vitales concernant le vaisseau… C’était captable par les Russes… Stan a alors imaginé qu’il n’y avait pas suffisamment de bandes d’enregistrement pour tout stoquer ! Si bien qu’il n’en reste pas suffisamment pour le format standard de vidéo noir et blanc de l’époque (525 lignes numérisées à 30 images/seconde en 4,5 MHz)… Pas besoin de justifier quoique ce soit d’autre si enquête. Alors est mis au point un format moins gourmand et pré-flouté (320 lignes en 500 KHz). A charge pour les stations de réception sur Terre de convertir ce maigre signal pour qu’il puisse être mal exploité par les télés, puis de le rediriger vers le Centre de contrôle, qui en assurera ensuite l’envoi aux chaînes du monde entier… Afin que la retransmission puisse s’opérer en direct, la réception sur Terre s’effectuerait depuis plusieurs stations situées sur trois continents ; deux en Australie, une en Californie et une en Europe… Avec un tel dispositif, source de tant d’incertitudes techniques, Stan Lebar ne pouvait que retenir son souffle et prier ardemment pour que tout se passe comme prévu… On peut (essayer) de le comprendre…
Une bouillie d’image… À 22 h. 54, Stan Lebar respire enfin : l’image de Neil Armstrong sur le seuil de la capsule spatiale apparaît bien floue sur les écrans de Houston : “Quand j’ai su que la caméra fonctionnait, l’exaltation fut totale ! “, se souvient-il. Le feu vert fut dès lors envoyé à l’astronaute, qui pouvait entamer la descente par l’échelle vers la surface de la Lune… Arrivé au dernier échelon, il tend la jambe dans l’espoir de sentir le sol sous son pied, mais il est encore trop haut. Il doit donc sauter, ce qu’il fait, non sans s’être assuré qu’il serait capable d’ensuite remonter… Ça y est, Armstrong est sur la lune ! Il prononce alors sa célèbre phrase : ” C’est un petit pas pour un homme, un bond de géant pour l’humanité”… Le problème ultra basique était d’expliquer par quelle magie les images avaient été prises… Il fallait qu’un autre premier homme sur la lune filme le pas du second en laissant croire que c’était le premier… L’affaire s’arrangera d’elle-même car personne ne va comprendre ni oser imaginer que tout ce barnum était du mauvis cinéma… Mais pour s’éviter des soucis judiciaires, Stan à perdu toutes les bandes… Plus de preuves !
Au centre de contrôle, les bouchons de champagne sautent dans la liesse générale. La joie de Stan Lebar, scrutant son écran, est pourtant éphémère…, même s’il se doutait que la qualité de l’image serait inférieure au format vidéo habituel, il ne s’attendait pas (tiens donc ?) à ce que l’astronaute gambade avec autant de légèreté au-dessus, des cratères de la mer de la Tranquillité, mmmm…ressemblent à une vague forme grisâtre et parfaitement floue : “Nous savions à quoi l’image était censée ressembler, confie-t-il, mais certainement pas à “ça. On s’est tous regardé pour se demander : “que se passe-t-il ? La machination va apparaitre ! Autant cette image calamiteuse nous rendait soucieux, autant le public n’avait pas l’air d’en être dérangé, tout le monde était content de voir le type sur la Lune… “
Stan Lebar n’a même jamais vu la transmission brute. Seuls les techniciens des stations de réception l’ont pu. Mais en même temps qu’ils convertissaient le signal pour Houston et les télévisions de la planète, ils ont pris soin de l’enregistrer sur d’énormes bandes magnétiques, promptement envoyées à la NASA pour être conservées en lieu sûr…, tellement sûr que… Elles ont disparu… Puis, de disparues, elles ont été effacées par erreur pour faire de la place…
Stan Lebar, aujourd’hui âgé de 81 ans, m’a appris pourquoi les images ressemblaient à de la bouillie : le transfert, la conversion et l’émission des images les dégradaient comme une photocopie de photocopie de photocopie ! Du grand art ! Quelques anciens collègues de l’époque, conçoivent donc le projet de montrer enfin, 38 ans après, les images originales. Mais c’est là qu’intervient “l’inconcevable”, et oui… : la NASA a perdu les bandes !
Recherche vidéo d’Apollo, désespérément… Tout commence en 2002, lors du pique-nique annuel qui réunit en Australie, au pied de l’antenne de la station de réception de Honeysuckle Creek, première à recevoir les images de la Lune, les vétérans de la conquête de l’espace. Cette année-là, l’un de ces retraités a emmené avec lui une bande magnétique de 14 pouces, souvenir de l’époque d’Apollo retrouvé au fond de son garage. Tout le monde s’amuse alors d’à quel point la taille en apparaît énorme, à l’ère actuelle de la miniaturisation, avant de s’en retourner vers le barbecue. L’année suivante, un autre participant apporte cette fois une photo d’Amstrong marchant sur la lune, capturée non pas d’après la la version retransmise par les télés, mais directement depuis l’originale, diffusée sur un écran de réception. Chacun est alors saisi en constatant combien l’image est d’une qualité incomparable avec celles que l’on connaissait jusqu’alors. Une deuxième photo, polaroïd celle-ci, est ensuite retrouvée, également de bonne qualité. L’idée naît alors, pourquoi personne n’y a-t-il songé auparavant d’exhumer les bandes originales ? Pour cela, nos vétérans s’adressent au seul homme en mesure de les aider, le dernier ingénieur vidéo de la mission Apollo 11 toujours en activité à la NASA, l’homme chargé en 1969 de la coordination des stations de réception, Dik Nafzner.
Ils lui apportent la bande “miraculeusement retrouvée” dans un garage et il la passe sur un antique appareil analogique de deux mètres de haut, semblant tout droit sorti d’une vieille série de science-fiction et conservé en parfait état de marche… La déception est au rendez-vous : la bande date d’avant Apollo 11 et ne contient aucune image, seulement des sons et autres données de missions antérieures. Mais bonne nouvelle : même enterrée dans un capharnaüm depuis plus de 38 ans, elle demeure parfaitement lisible. Voilà donc nos vétérans plus que jamais motivés pour retrouver les bandes d’Armstrong sur la Lune. Stan Lebar les a rejoints : ce sentiment d’échec ressenti en 1969 face à la qualité médiocre des images le hante… Il entend bien désormais, comme pour se réhabiliter, prouver la valeur de son travail de l’époque. Reste à localiser les 13.000 bandes, d’un quart d’heure chacune, au Centre national d’archives, situé à Suitland, dans l’Etat du Maryland. Facile ? Détrompez-vous.
Les documents qui y sont conservés tiennent dans quatre millions de boîtes empilées dans des rayonnages jusqu’à six mètres de haut, sur une surface équivalente à 14 terrains de football : 7 millions 620.000 mètres cubes ! Et personne n’a le moindre commencement d’idée où peuvent bien être les bandes de la NASA là-dedans… Ni rien d’autre, d’ailleurs : les archives fédérales s’entassent sans code-barre ni trace informatique du détail de ce qu’elles abritent. Autrement dit, on y stocke, dans des conditions de conservation plus qu’aléatoires (les contenus de certaines boîtes pourrissent, d’autres tombent en poussière), des documents par millions sans aucune possibilité de les retrouver ! En outre, du côté de l’agence spatiale américaine, tout le monde s’en fiche, à vrai dire…, Jusqu’à ce que des fuites dans la presse obligent les autorités à reconnaître, que les bandes ont bel et bien été égarées, et qu’on les cherche depuis un an et demi ! L’affaire, rendue publique, s’avère si embarrassante que la NASA a chargé officiellement six personnes (dont Nafzger et Lebar) de les retrouver… et avance qu’elles le seront d’ici six mois. Pronostic vachement optimiste : rien ne prouve qu’elles n’aient pas été détruites ou effacées pour enregistrer autre chose à la place, comme il était courant de le faire à l’époque. Mais alors…? Le témoignage original de l’événement le plus important du vingtième siècle serait alors irrémédiablement perdu… Oui, car ça fait 5 ans qu’on cherche sans rien trouver… Sauf que, eureka, on a effacé les bandes pour faire de la place… Qui va croire en une telle histoire concernant l’évènement planétaire…
Et si l’Homme n’était jamais allé sur la Lune ?
Science-fiction…? Et si la mission Apollo 11 avait échoué ! Pour éviter de perdre la face, dans le contexte de la guerre froide et la course vers l’espace engagée avec les Soviétiques, les Américains ont demandé au cinéaste Stanley Kubrick de filmer en studio les fameuses scènes qui voient les astronautes marcher sur la Lune. C’est ce que démontre le réalisateur William Karel dans son documentaire de 2002, Opération Lune, avec force témoignages dont ceux de la veuve Kubrick, d’Henry Kissinger, de Donald Rumsfeld et même de l’ancien d’Apollo, Buzz Aldrin lui-même !
Incroyable mais… faux : ce que Karel appelle joliment son “documenteur” mêle images d’archives détournées, interventions d’acteurs et bribes d’interviews de personnages réels, habiles montages de réponses obtenues à la suite de questions très vagues… Pour un résultat si convaincant qu’on jurerait l’existence d’un complot… Mais pourquoi donc, devrions-nous mettre en doute, ne serait-ce qu’une seule seconde, que l’homme n’a jamais marché sur la lune…?
Il existe une vidéo qui démontre que la scène d’alunissage d’Apollo 11 a été tournée sur terre… Regardez attentivement les détails qui vont apparaitre quelques instants avant la fin de cette séquence… Qui trompe qui ? La Nasa un “pneu” dans la lune… Le documentaire “Opération lune”, intrigue !
– Est-il un subtil mélange de faits réels, de fiction et d’hypothèses autour d’un événement qui marqua le XXe siècle : la course à la Lune.
– Richard Nixon était-il prêt à tout pour assurer la suprématie des États-Unis dans la conquête de l’espace ?
– Y a-t-il vraiment eu des “retransmissions en direct” de la Lune ?
– Quels liens Stanley Kubrick entretenait-il avec la Nasa ?
Dans la représentation de ce qu’étaient au milieu des années 1960 les technologies du futur, Kubrick a poussé la précision et le réalisme à un point qui ne s’était pas encore vu dans un film de science-fiction. Il aurait méticuleusement détruit toutes ses maquettes (ce qui n’est pas sûr puisqu’on voit le vaisseau “Explorer 1″ dans un épisode de la série Cosmos 1999) avant de proclamer : “ Si d’autres veulent faire un film plus réaliste, il faudra qu’ils aillent le tourner sur place”. Construit autour de réelles interviews d’Henry Kissinger, Donald Rumsfeld ou Buzz Aldrin, “Opération Lune” jette le trouble et nous rappelle le pouvoir des images et leur possible manipulation… Parti à la recherche du passé prestigieux de Hollywood, William Karel composa ce film délirant en hommage à l’usine à rêves… Il nous emmène dans l’envers du décor… Un premier “documenteur” qui préfigure le travail de détournement d’images “d’Opération Lune“. En toile de fond de l’intrigue montée par William Karel : comment couvrir un éventuel échec de la mission Apollo 11 ? Pour parer à toute éventualité, l’administration américaine aurait demandé à Stanley Kubrick de mettre en scène les premiers pas de l’Homme sur la Lune en studio. Lors de sa diffusion sur Arte dans l’émission les mercredis de l’histoire, il fut suivi d’un commentaire d’Alexandre Adler qui précisa que ce documentaire : “prend soudain une teinte plus mélancolique et sombre après le 11 septembre, car les islamistes radicaux nient, eux, tout à fait réellement, que les Américains aient mis le pied sur la lune en raison d’un célèbre hadith, qui prétend que l’Islam demeurera aussi longtemps qu’un homme n’aura pas mis le pied sur le principal satellite de la Terre, c’est-à-dire toujours pour le conteur traditionnel qui ne croyait guère en l’évolution de la technologie..” ! William Karel indique avoir choisi ce sujet parce que : “Le sujet se prêtait bien au propos, cela fait plus de trente ans qu’il y a débat sur la réalité de ces images” ! Godard, fut le premier qui, passant au journal de TF1, s’est écrié : “Ce direct est un faux“… Et ces doutes sont étayés par des faits réels :
– Aldrin est devenu alcoolique,
– Nixon n’a pas assisté au lancement de la fusée,
– Les astronautes ont fait des dizaines de milliers de kilomètres pour rester seulement quelques heures sur la Lune…
Nous trouvions donc que c’était un sujet assez drôle…
La Nasa, un peu dans la lune…
Tout commence par une anecdote puisée dans l’histoire du cinéma. Pour tourner les images somptueuses de son film Barry Lyndon, Stanley Kubrick se serait fait prêter par la NASA un objectif de caméra unique au monde. Pour quels motifs la NASA aurait-elle accepté de confier du matériel au cinéaste ? Quel marché aurait été conclu entre les deux parties ? À partir de là, William Karel reconstitue point par point… ce qui aurait pu devenir la plus incroyable mystification politique et scientifique du XXième siecle ! Ses commentaires précis et documentés, ses montages habiles et éloquents, les témoignages de personnalités dignes de foi mêlés à des interviews jouées par des acteurs, ne laissent place à aucun doute quant aux manipulations dont le monde entier aurait été la victime ébahie.
Tous les éléments accréditant la thèse de la supercherie sont rassemblés devant les yeux incrédules du téléspectateur d’aujourd’hui, qui entend pour la première fois les “véritables” paroles d’Armstrong en mission lunaire, apprend les “vraies” raisons des dépressions nerveuses et de l’alcoolisme d’Aldrin et découvre les “vraies” causes de la retraite définitive de Kubrick dans sa propriété ! Bref, fidèles aux leçons sur la polysémie des images d’un Chris Marker dans “Lettre de Sibérie“, William Karel démontre en expert et avec une solide dose d’humour qu’une image d’actualité n’est rien sans les commentaires qui lui donnent sens… Et le téléspectateur est prié d’attendre la fin du générique pour se faire lui-même son opinion et savoir s’il a eu raison de rire ou de s’effrayer… Regardez la photo ci-après, l’éclairage ne peut que provenir du soleil, mais il est dans la mauvaise direction et par impossible, la Terre est éclairée à l’envers ! Ce n’est pas que ça… Qui a pris cette photo puisque l’appareil photo se trouve surle ventre de celui qui est en photo, alors que le reflet dans le casque ne montre pas le coéquipier prendre la dite photo… C’est donc un montage…
Les images des empreintes laissées sur le sol lunaire par les bottes de Neil Armstrong ont disparu des tiroirs de la Nasa sans laisser de trace… L’agence spatiale américaine a admis avoir perdu les enregistrements originaux de la mission Apollo 11 : “On ne les a pas vus depuis un certain temps“, a avoué Grey Hautalama, porte-parole de la Nasa… On a cherché depuis, pendant plusieurs années, mais toujours sans résultat pour le moment” ! Ces enregistrements historiques, détenus dans un premier temps aux Archives nationales, avaient été remis à la fin des années 1970 à la Nasa. En plus des images de la première sortie dans l’espace, les documents renferment des données sur l’état de santé de l’équipage et sur l’état du vaisseau spatial… Ni embarrassée ni inquiète, la Nasa, qui a déjà perdu 700 boîtes concernant cette mission spatiale, se borne à indiquer que, heureusement, les documents originaux ont été dupliqués pour les télévisions…
Reste encore et toujours quelques questions, documents originaux ou pas et une autre que Quelqu’un n’hésitera pas à se poser, sans jeu de mots cette question importante : QUI A PRIS LA PHOTO du premier homme qui a marché sur la lune…? Amstrong bien sûr…l’autre ne pouvait être qu’Aldrin…
Et ils l’ont sorti d’où et comment la Jeep lunaire…? Quand vous voyez la taille de l’engin à 4 roues… et la taille du “Lem” lunaire…, sachant que toute la partie située en dessous de ce “Lem” est le module de propulsion avec les réservoirs…, il n’y a vraiment pas d’endroit d’ou il peut sortir… Dingue !
Dark Side of the Moon… (Opération Lune) ! Été 69 : deux milliards de terriens regardent à la télévision des hommes marcher sur la lune : le plus grand des spectacles mis en scène par Nixon, Rumsfeld, Kissinger, Haig, la CIA… et Kubrick. Une affiche comme on n’en fait plus, orchestrée entre vérités et mensonges par un auteur français. William Karel poursuit là sa réflexion sur notre rapport aux images : un vrai-faux documentaire, un “documenteur“, drôle et inquiétant, incroyable et plausible, diaboliquement monté, un jeu bien sûr mais quel jeu ! Celui des vérités et mensonges de l’image dans la lignée de Welles. Je revois encore cette soirée de juillet 1969, mes parents et moi devant la télé et ces images un peu troubles d’astronautes dansant à la surface de la Lune. cette victoire symbolique sur l’URSS, combinée à une prouesse technique et humaine sans précédant, semblait imposer une bonne fois pour toutes la totale supériorité de l’Amérique. Supériorité de l’Amérique de Nixon d’avant le Watergate, mais surtout de l’Amérique de JFK qui avait lancé le programme Apollo en 1961. Soit deux années avant son assassinat par le côté sombre de cette même Amérique (1). Enfin sauf si vous croyez encore à la version officielle de cet attentat, bien sûr. Mais d’où vient le doute sur la version officielle du programme Apollo ?
Entre 1956 et 1963, un certain Bill Kaysing travaillait pour Rocketdyne, société impliquée dans le développement de la fusée Saturn V qui allait emmener Apollo 11 sur la Lune en 1969. En 1976 il lançait ce que l’on appelle le « conspirationnisme Apollo » avec un bouquin intitulé « Nous ne sommes jamais allés sur la Lune: l’arnaque aux 30 milliards de dollars ». Bouquin ayant ensuite donné naissance à toute une industrie dont des documentaires, films, chaines Youtube, blogs etc… Le documentaire Fox de 2001 « Did we land on the Moon? » relança la polémique de Kaysing à l’âge de l’Internet ! En 1980 The Shining, de Stanley Kubrick, ouvre une boîte de Pandore: Kubrick avait réalisé A Space Odyssey en 1968, en plein programme Apollo, démontrant ses capacités à réaliser un film d’aventure spatiale crédible. Une partie du film se déroule sur la Lune. Il y a dans The Shining des références à Apollo (le fameux pull du gamin). Et, selon certains, d’autres un peu plus subtiles: Pour les tenants d’un faux alunissage, le réalisateur de cette fiction est évidemment Stanley Kubrick. Avant cela, en 1978, la possibilité que la NASA puisse réaliser de fausses missions spatiales fut mise en scène dans le film Capricorn One, où les USA essaient de faire croire à l’humanité qu’ils ont envoyé des hommes sur Mars !
Encore plus tôt, en 1971, le James Bond « Diamonds are forever » balance du lourd sous forme de clin d’oeil :: Sean Connery traverse un set de cinéma avec astronautes en tenue ! Pour enfoncer le clou, il y dans dans Interstellar (Christopher Nolan, 2014) cette scène où le personnage central, Matthew, se voit annoncer par ce qu’il reste de l’empire américain qu’en effet, l’Homme sur la Lune était pure fiction, pure propagande anti-Soviétique : Rien de ceci n’aurait eut de réel public si l’honnêteté de la gouvernance US n’était tellement remise en cause, et depuis si longtemps. Plus grand monde ne croit ce que dit le gouvernement US car suffisamment de scandales « officiellement » avérés (Watergate, Golfe du Tonkin, Iran-Contra, armes de destruction massive en Irak), d’événements hautement suspects type JFK ou, bien sur le, 11 septembre 2001 associés à la réalité d’un Etat Profond qui dicte sa loi, le rendent incroyable au sens premier du terme. Aujourd’hui de l’ordre de 40% de la population doute de la réalité, sinon du programme Apollo en général, du moins de l’alunissage d’Apollo 11 et missions subséquentes.
Dans le cadre de la guerre froide, JFK avait clairement lancé un défi aux Soviétiques qui avaient pris la tête de la course vers l’espace. Les Russes n’avaient pas spécialement envie d’aller sur la Lune, bien plus intéressés par l’espace proche où l’on pouvait loger quantité de satellites espions. Cependant il était clair qu’aller sur la Lune avant 1970, soit en l’espace (!) de seulement neuf années, démontrerait une capacité économique et technologique sans équivalent, et c’est ce coup de pub qu’avait tenté JFK dès 1961. Les USA investissaient dans le programme Apollo la somme astronomique de 4% de leur budget fédéral. La NASA, créée en 1958, devenait trois ans plus tard le réceptacle de l’avenir de la Nation. En 1963 JFK était assassiné. En 1967 l’équipage d’Apollo 1 brûlait sur l’aire de lancement du fait de la mauvaise conception et mise en œuvre du module. Au même moment se montait la première fusée Saturn V devant lancer Apollo 4 et les vols habités.
Lors d’une vérification, près de 1 500 problèmes de câblage furent détectés. Idem pour Apollo 5, censé décoller fin 1967: une vitre du module lunaire explose lors d’un test de mise sous pression. On remplace toutes les vitres par des panneaux d’aluminium. En gros c’était le bordel et tout le programme fut retardé de 21 mois. Néanmoins, en juillet 1969, le troisième vol habité (après Apollo 8 et 10), Apollo 11, place Neil Armstrong et Buzz Aldrin sur la Lune, et les ramène à bon port. Vu les moyens techniques de l’époque et la table à peu près rase de départ, même avec tout l’argent du monde cette réussite tient du miracle et ceci contribue aussi à sa remise en question : entre un événement a priori réel mais très improbable (aller sur la Lune) et un événement a priori fictif mais très plausible (mise en scène), et surtout vu le contexte, accréditer l’événement le plus plausible est en soi compréhensible. Voire prudent ! Une bonne partie du miracle réside dans la main experte d’Armstrong. C’est lui qui pilote le Eagle dans la descente, en prise directe, qui trouve un endroit plat et le pose. D’après lui, c’est cet alunissage qui représente la plus grosse difficulté du vol Apollo 11. En 1994, pour le 25ème anniversaire de Apollo 11, Armstrong fait une rare apparence publique où il prononce un court discours un peu énigmatique ou il admet n’être jamais allé sur la lune…
Le faux est-il l’avenir du vrai? L’idée de ce billet n’est pas de discuter des éléments pour ou contre la théorie d’une mise en scène. Il y a pour chaque indice d’un fake une explication technique, qui bien sur vaut ce qu’elle vaut. Ce n’est pas le vent qui fait flotter le drapeau mais l’inertie de la matière qui n’est pas freinée vu que, justement, il n’y a pas d’air et encore moins de vent. On ne voit pas les étoiles car le réglage de l’appareil est fait pour capter l’avant-plan (très éclairé), pas le ciel. Il n’y a pas de cratère sous le module Eagle car la faible gravité lunaire ne requiert pas beaucoup d’énergie pour ralentir le module (alors que sur Terre on verrait effectivement un cratère). Etc etc De récentes missions robotiques autour de la Lune montrent également des traces humaines correspondant aux diverses missions Apollo (sauf Apollo 11…), mais évidement ces images pourraient aussi être fausses. Il faudra peut-être attendre un retour à la Lune, que Trump annoncait pour 2023 mais qui s’est avéré un fake, c’était de toutes façons peu probable en si peu de temps, même pour calmer les esprits…
Reste que, sur le fond, cette histoire de vraie ou fausse aventure lunaire est symptomatique de l’extrême méfiance du public face à la malhonnêteté chronique de l’establishment US. JFK n’avait sans doute pas prévu de faire un fake, et peut-être son opposition de principe au fait de tricher lui aurait-elle coûté cher ? Il s’était déjà opposé à une autre invention débile de ses généraux, l’opération Northwoods qui consistait à monter un faux attentat aérien par de faux cubains pour trouver un prétexte à l’envahissement de Cuba ! Nous entrons aujourd’hui dans l’air du fake à base d’IA tellement réaliste que seule une machine dotée d’IA pourra encore distinguer le vrai du faux. Si un pays, et notamment les USA, envoie un jour des hommes sur Mars il ne sera pas évident de prouver que tout ce qui n’est visible que par caméras interposées ne relève pas de la fiction. Il nous faut dès aujourd’hui, si nous voulons lutter contre ceux qu’il sert, imaginer ce monde rempli de faux parfaitement réalistes. Le faux est sans doute l’avenir du vrai. Au vu de ceci peu importe, finalement, que Armstrong et Aldrin aient ou non marché sur la Lune Le 21 juillet 1969.