A Day in the Life & Psycobra-289
Pour une première fois d’Ă©critures, je peine Ă Ă©tablir prĂ©alablement le fil de l’histoire Ă conter tant elle est complexe, surtout pour des internautes dĂ©formĂ©s par la “Facebookmetamania”, qui pour la plupart ne savent plus lire que des phrases creuses dĂ©bitĂ©es par des logiciels-robots-rĂ©dacteurs qui adaptent les rĂ©alitĂ©s en fonction des connivences entre “blocs de pays” et de l’usage que chaque utilisateur/utilisatrice bidouille avec son tĂ©lĂ©phone “portable” et/oĂą son ordinateur “fixe”. De ces faits, pour ne pas dĂ©primer j’Ă©cris parce que ça me fait du bien de me faire plaisir.
Que ça plaise oĂą non m’importe très peu. Ce que je tente d’introduire est d’autant plus difficile que c’est complexe et dĂ©jantĂ©, Ă©loignĂ© des dictatures que nous avons laissĂ© nous envahir. La Russie en est une, la chine en est une autre, l’Europe aussi n’est pas en reste et tarde Ă en dĂ©coudre aux cotĂ©s des Etats-Unis-d’AmĂ©rique qui est Ă l’origine du pourrissement gĂ©nĂ©ral et de ce qui devient un “crash-civilisationnel” sans issue. De ce que j’en vois, en discute et en retient, les plus âgĂ©s qui savent que tout le monde meurt Ă la fin des vies, sont heureux de partir et de ne plus revenir dans ce cloaque.
Il existe (en attente de crever) des endroits hors du temps qui sont les paradis rĂ©servĂ©s aux très riches Ă©lites, que les humbles situent dans les cieux religieux. Il en est un enchanteur pour qui est riche Ă n’en plus savoir compter ni conter : Luggala, un lieu magique. Son propriĂ©taire multimilliardaire, Garech Browne, qui s’est autoproclamĂ© dĂ©fenseur de la musique traditionnelle et de la poĂ©sie, pour avoir bonne image, y a crĂ©Ă© un lieu de magie interdit Ă la piĂ©taille grouillante des gnous et ploucs dont vivent ses amis que sont Mick Jagger, John Boorman, Anjelica Huston et autres richissimes, car cette “humble” demeure abrite la quintessence de l’âme irlandaise. Plus qu’un simple domaine, c’est un royaume hors du temps, sorte d’Ă©den celte, dĂ©fendu sur trois cĂ´tĂ©s par de spectaculaires falaises couvertes de forĂŞts, ouvrant sur un lac aux eaux sanglantes Ă force de reflĂ©ter des fonds rougis de tourbe. Luggala ! Impossible d’apercevoir le manoir depuis les hauts, sauf Ă quitter la route qui joue les montagnes russes pour s’aventurer en pleine pente, parmi les bruyères accrochĂ©es aux rochers. Cet Ă©den celte de 2.000 hectares est dĂ©fendu sur trois cĂ´tĂ©s par des falaises abruptes. “Attention Ă l’Ă -pic”, avertit l’honorable Garech Browne, maĂ®tre des lieux après Dieu : “Ici mĂŞme, j’ai vu Mick Jagger se mettre Ă courir et, d’un coup, se laisser tomber sur les fesses pour Ă©viter le grand plongeon. In extremis”…
Pantalon de cricket et veston griffĂ© Mariano Fortuny, dandy jusqu’au bout de sa barbe mandarinale dĂ©ployĂ©e en Ă©ventail, Garech s’appuie nĂ©gligemment sur un makila basque utilisĂ© en guise de canne. En contrebas s’Ă©tire le manoir, silhouette menue, hĂ©rissĂ©e de crĂ©neaux Ă la Walter Scott, comme un château de poupĂ©e, d’une poĂ©sie toute romantique. Le chemin qui y mène dĂ©gringole Ă travers une forĂŞt digne de la lĂ©gende arthurienne. “Excalibur, le chef-d’oeuvre de mon voisin et ami John Boorman a Ă©tĂ© tournĂ© ici, au milieu de cette sauvagerie qui invite Ă quelque culte paĂŻen”...me dit Garech Browne, ajoutant d’un trait : “Luggala Ă©tait au 18e siècle une terre offerte Ă son Ă©pouse par Peter La Touche, banquier huguenot de Dublin. Ils y organisaient des chasses. Et ne se trouvait lĂ qu’une maison assez primitive. Peter Ă©difie Ă sa place une demeure propre Ă accueillir les banquets de chasse. Puis la fait remanier au dĂ©but du 19e siècle pour sacrifier Ă la mode du nĂ©ogothique”... Le manoir de Luggala est ainsi nĂ© dans un dĂ©cor onirique oĂą nul ĂŞtre sensĂ© ayant compris la fumisterie des dieux et religiositĂ©s, ne songerait Ă vivre !
Aux La Touche succèdent les vicomtes Powerscourt, en 1860. Les chasses grand genre sont devenues un commerce et se louent. Ă€ partir de 1912, le locataire de Luggala se nomme Ernest Guinness, de la richissime famille de brasseurs irlandais. De ses trois filles, la plus jeune est Oonagh, la plus belle aussi, d’une grâce irrĂ©sistible : “C’Ă©tait la prĂ©fĂ©rĂ©e de mon grand-père. Enfant, elle jouait au fantĂ´me dans de petites grottes ouvrant sur les berges de la Clohogue River, qui traverse le domaine”... Oonagh se marie tĂ´t avec Philip Kindersley. Le couple fait les beaux jours des chroniques mondaines. Jusqu’au divorce. La belle Irlandaise convole de nouveau, avec le 4e baron Oranmore and Browne. Et, en 1937, convainc son père, devenu dans l’intervalle propriĂ©taire de Luggala, de lui offrir le domaine en cadeau de noces. Oonagh va transformer ce dĂ©cor des fĂ©es en une demeure vĂ©ritable avec salles de bains et Ă©lectricitĂ©, crĂ©er des intĂ©rieurs d’un chic absolu : “Lorsque j’ai lancĂ© ma propre campagne de travaux, voici dix ans, avec le cĂ©lèbre architecte d’intĂ©rieur David Mlinaric, j’ai voulu Ă la fois que tout change et demeure identique, respecter l’esprit que ma mère avait insufflĂ© Ă Luggala”...
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la demeure attire tout ce que Dublin, l’Europe et au-delĂ comptent de poètes en devenir, Ă©crivains ratĂ©s, artistes plouquesques, pique-assiettes charmants, intellectuels de pacotille… Luggala ne dĂ©semplit pas, bohème heureuse oĂą seule la fantaisie est de rigueur. DaphnĂ© marquise de Bath, et Ricki Huston, l’Ă©pouse de John Huston, comptent parmi les hĂ´tes rĂ©guliers du manoir. Tout comme l’Ă©crivain Robert Kee, l’amoureux de la fortune d’Oonagh car la mère de Garech a divorcĂ© pour la deuxième fois en 1950. Fantasque, rebelle Ă l’autoritĂ©, Garech l’adolescent fugue des collèges privĂ©s oĂą il est pensionnaire. La seule chose que Garech apprĂ©cie, ce sont les week-ends qu’il passe chez sa cousine, lady Caroline Hamilton-Temple-Blackwood, et son mari, le peintre Lucian Freud : “C’est sans doute l’homme qui m’a le plus appris. Lucian m’a prĂ©sentĂ© Francis Bacon, ouvert Ă l’art”…
Ă€ 20 ans, Garech crĂ©e Ă Dublin sa maison de disques, Claddagh Records, vouĂ©e Ă la poĂ©sie et Ă la musique traditionnelle irlandaise. Le groupe The Chieftains voit pratiquement le jour dans son salon. Par son jeune frère Tara, figure du Swinging London, Garech se lie d’amitiĂ© avec Mick Jagger et les Rolling Stones. Mais Tara se tue en voiture en 1966. Ă€ 21 ans. La vie s’arrĂŞte ainsi d’un coup Ă Luggala tant Oonagh est bouleversĂ©e par la disparition de ce fils prodigue. Elle fait venir un petit “temple” de pierre du 18e siècle qu’elle Ă©rige devant le Lough Tay, le lac du domaine, et au pied duquel repose Tara. Oonagh donne Luggala Ă Garech en 1970. Ă€ lui de rendre sa magie Ă ce royaume perdu. De nouveau, musiciens et poètes y sont chez eux, Ă commencer par les Chieftains et Paddy Moloney. Le son ensorcelant du Tin whistle envahit le salon en rotonde du manoir pour le bonheur des invitĂ©s. La liste des familiers de Luggala donne le vertige: John Hurt, Mick Jagger, Ron Wood, Marianne Faithfull, le sculpteur Edward Delaney, le peintre Anthony Palliser, le poète John Montague, John Boorman, bien sĂ»r, Pierce Brosnan et les autres, tous les autres…
Pas un centimètre carrĂ© du manoir qui ne dise l’histoire de ses habitants ou celle de l’âme irlandaise. Garech a l’âme collectionneuse et Luggala regorge de tables, bibliothèques, daybeds gĂ©orgiens irlandais aux acajous chauds. Comme l’imposant canapĂ© du salon, recouvert d’un velours spĂ©cialement rĂ©alisĂ© par une entreprise lyonnaise, sur un mĂ©tier du 18e siècle. Les tableaux aussi font la part belle aux artistes irlandais et aux amis. Le portrait de Garech adolescent par Lucian Freud appartient Ă cette seconde catĂ©gorie. Dans le hall oĂą se mĂŞlent ancĂŞtres Ă perruque poudrĂ©e et paysage de Luggala par Anthony Palliser, deux immenses pots Ă tourbe en acajou entourent la cheminĂ©e. L’une des pièces les plus Ă©mouvantes est la chambre du double trèfle, celle de Tara, couverte de photos de lui, d’un portrait peint et d’un dessin par Gilberte BrassaĂŻ, la femme du grand photographe, un autre ami de la famille. On s’attendrait Ă voir entrer chez lui l’archange au destin brisĂ©.
Tout autre est la chambre de Garech, avec son mobilier contemporain crĂ©Ă© sur mesure par le designer Rupert Williamson. La preuve qu’Ă 76 ans, le gardien du temple continue de rĂŞver et d’aller de l’avant. La restauration de Luggala n’est d’ailleurs pas encore achevĂ©e. Les travaux sont toujours en cours dans la bibliothèque qui accueillera 15.000 livres. Garech vit une partie de l’annĂ©e au domaine et le reste du temps, quelque part dans le monde, surtout quand Luggala est louĂ©. Car il est possible, pour une semaine ou un mois, de s’approprier ce paradis peuplĂ© d’elfes et de lĂ©gendes. Le manoir entier est alors Ă la disposition de ses hĂ´tes, y compris cuisiniers, femmes de mĂ©nage et bien sĂ»r Cornel, l’indispensable majordome chauffeur et sa Rolls 1953. L’un des plus cĂ©lèbres locataires fut ainsi Michael Jackson, en 2006, mais ceci est une autre histoire.
Bien que le Londres des années soixante puisse évoquer des idées d’hédonisme, de rébellion et de liberté, il y a toujours eu un côté plus sombre. La mort est venue pour certains, comme Jimi Hendrix et Brian Jones, tandis que d’autres, comme Syd Barrett et Peter Green, ont perdu la tête à cause de la drogue. Et pourtant, c’est une mort accidentelle plus que toute autre tragédie qui symbolise l’ego de cette décennie. Tara Browne était riche, beau, fils d’un baron, héritier de la fortune Guinness et membre éminent du Chelsea Set. Son accident de voiture mortel a inspiré deux chansons, l’une des Beatles et l’autre des Pretty Things. Tard dans la nuit de décembre 1966, Browne a perdu le contrôle de sa Lotus Elan bleu clair à la jonction de Redcliffe Square et Redcliffe Gardens et a percuté une camionnette. Sa petite amie Suki Potier a survécu à l’accident, en partie grâce à l’embardée de Browne juste avant l’impact, de sorte qu’il a pris toute la force de la collision. Il n’avait que vingt-deux ans quand il est mort. (Suki Potier mourra dans un autre accident de voiture quinze ans plus tard).
Le poète Hugo Williams Ă©tait un ami adolescent de Browne et s’est souvenu de lui dans un article Ă©crit pour le magazine Spectator en 2001 : “Ă€ 15 ans, en 1960, Tara Ă©tait Ă peine alphabĂ©tisĂ©, après ĂŞtre sorti de dizaines d’écoles. Il fumait et buvait, mais il n’avait pas encore commencĂ© Ă Ă©crire… Tara avait deux ans de moins que moi, mais des annĂ©es plus tard dans la sophistication et le plaisir, traitant des blagues, des insultes et des vantardises ridicules d’un jeu inĂ©puisable comme un enfant jouant joyeusement au snap, dans ses costumes verts, ses chemises mauve avec des boutons de manchette en amĂ©thyste, ses vagues de cheveux blonds, ses cravates en brocart et ses chaussures bouclĂ©es, fumant des cigarettes au menthol (toujours Salem) et buvant des Bloody Marys, il Ă©tait Little Lord Fauntleroy, Beau Brummell, Peter Pan, Terence Stamp dans Billy Budd, David Hemming dans Blow-Up... Tara Browne incarnait le glamour du Chelsea Set. Il possĂ©dait, dans Mews-Belgravia, un ancien atelier de rĂ©paration d’automobiles Ă Chelsea transformĂ© en loft et Dandie Fashions, une boutique pour hommes sur King’s Road. Il Ă©tait pilote de course Ă temps partiel et un habituĂ© de l’Ad Lib. C’est Tara Browne qui a initiĂ© Paul McCartney au LSD et qui a emmenĂ© Brian Jones et sa petite amie Anita Pallenberg chasser les OVNIS dans la campagne anglaise alors qu’ils Ă©taient lapidĂ©s. Il chevauchait les mondes de l’ancien et du nouvel argent, c’Ă©tait un aristocrate qui se liait d’amitiĂ© avec des groupes comme les Beatles et les Stones”…
Six mois avant sa mort, sa mère a organisĂ© une somptueuse fĂŞte d’anniversaire pour lui Ă la pile gothique de la famille dans les montagnes de Wicklow en Irlande. The Lovin’Spoonful, son groupe prĂ©fĂ©rĂ©, a Ă©tĂ© transportĂ© par avion de Californie pour se produire, un Snip Ă 10.000 $. Les Rolling Stones Ă©taient tous lĂ mais les Beatles n’ont fait que passer car ils Ă©taient au cĹ“ur de l’enregistrement de l’album Revolver. Mick Jagger a pris du LSD pour la première fois, bien qu’il ne l’ait pas apprĂ©ciĂ©, Anita Pallenberg s’en est souvenue comme “Tout Ă fait lourd” et Marianne Faithfull y a vu une sorte de tournant pour beaucoup de fĂŞtards : “Le dĂ©but d’une quĂŞte de dĂ©cadence”… MĂŞme Ă l’époque, ses amis considĂ©raient la mort de Tara Browne comme signifiant quelque chose de plus grand : “Une perte d’innocence, un rappel de leur propre mortalitĂ©, une prise de conscience que la fĂŞte ne pouvait pas durer Ă©ternellement”… Faithfull, qui avait eu une aventure avec lui, a dĂ©crit la nouvelle de l’accident comme : “Un glas retentissant sur Londres”... Pallenberg a affirmĂ© qu’après la mort de Tara Browne : “Les annĂ©es soixante n’étaient plus les annĂ©es soixante”…
Il est gĂ©nĂ©ralement admis que John Lennon, qui avait tendance Ă mĂ©priser les classes supĂ©rieures mĂŞme lorsque McCartney se liait d’amitiĂ© avec elles, rĂ©flĂ©chissait Ă la mort de Tara Browne lorsqu’il a Ă©crit le couplet d’ouverture de “A Day in the Life”, sur l’homme qui “S’est fait exploser dans une voiture”... Le ton de Lennon est dĂ©tachĂ©, presque sardonique. (Il convient de noter que McCartney a affirmĂ© plus tard qu’il avait co-Ă©crit le couplet avec Lennon). La chanson de Pretty Things “Death of a Socialite” a mis la mort de Tara Browne au centre de la scène, et d’une manière plus sympathique que la prise de Lennon. Au fil des ans, les Beatles ont fait l’objet de nombreuses histoires Ă©tranges et Tara Browne a Ă©tĂ© impliquĂ© dans l’une des plus Ă©tranges. Le lendemain de NoĂ«l en 1965, Browne et Paul McCartney, tous deux en amours homosexuelles, sont sortis faire un tour en cyclomoteur. McCartney a fait une chute, glissant sur le guidon, et s’est fendu la lèvre et s’est fissurĂ© une dent de devant. Quelques annĂ©es plus tard, des rumeurs ont commencĂ© qu’il Ă©tait en fait mort dans cet accident, et que Tara Browne, avec l’aide d’une petite chirurgie plastique, avait pris sa place dans les Beatles. Bien sĂ»r, cette histoire n’a pas rĂ©ussi Ă expliquer l’identitĂ© de l’homme qui est mort cette nuit froide Ă Redcliffe Gardens… Ah oui ! Qui est-ce donc ?
Dans ce capharnaĂĽm de stupiditĂ©s, dĂ©boule la Cobra… Ecrire que l’AC289 Sports est une automobile de niche serait un euphĂ©misme, sauf Ă jouer sur les mots pour souligner que c’est une bagnole de chiens… Entre 1965 et 1968, seuls vingt-cinq exemplaires ont quittĂ© l’usine Thames Ditton d’AC Cars Ltd et deux autres exemplaires ont Ă©tĂ© vendus incomplets, ce n’était pas un succès, très loin de lĂ ! En thĂ©orie, la première voiture a reçu le numĂ©ro de châssis COB6101, la dernière Ă©tait COB6127 mais le système de numĂ©rotation ne signifiait pas l’ordre dans lequel elles ont Ă©tĂ© construites, c’Ă©tait destinĂ© Ă tromper sur les rĂ©elles quantitĂ©s produites… Le sujet de cette partie de l’article n’Ă©tant pas d’Ă©crire sur ces escroqueries utilisĂ©es par les petits constructeurs mais sur la Cobra : COB6107, qui a connu une vie longue et variĂ©e Ă la fois au Royaume-Uni ainsi qu’en AmĂ©rique et a connu son moment de gloire en tant qu’Ĺ“uvre d’art (sic !) au cours de la pĂ©riode appelĂ©e les “Swinging Sixties”...
L’AC289 Sports reprĂ©sentait le dernier chapitre de l’histoire de la Shelby AC Cobra. Une histoire racontĂ©e d’innombrables fois Ă en vomir : Comment un Ă©leveur de poulets devenu mi escroc, mi pilote de course au Texas, a rĂ©ussi Ă monter une lĂ©gende comme quoi la voiture que d’autres fabriquaient Ă©tait “sa propre voiture de sport” ! Tout ça pour aller courir et montrer aux constructeurs europĂ©ens (en particulier Ferrari) qu’un bon vieux moteur V8 amĂ©ricain installĂ© dans une ancienne caisse bâtie sur un simple châssis (très lĂ©ger) pouvait rĂ©ussir contre leurs voitures de course complexes ! C’était un plan scandaleux, mais en raison d’une sĂ©rie improbable de circonstances et d’une chance incroyable son rĂŞve s’est rĂ©alisĂ©. Shelby, financĂ© par Ford et tous ceux dont Carroll Shelby pouvait prendre un max de dollars, a montĂ© une Ă©quipe de course qui a transformĂ© la Cobra en lĂ©gende. En 1963, sa première annĂ©e de compĂ©tition, la Shelby Cobra a remportĂ© le championnat national amĂ©ricain des voitures de sport et en 1964, elle participait Ă des compĂ©titions en Europe Ă la poursuite du Championnat du Monde GT de la FIA qu’elle a failli gagner ! Mais l’annĂ©e suivante, une version coupĂ© de la Cobra dĂ©nommĂ©e Daytona, construite en Italie Ă Maranello Ă un jet de piĂ©cettes de l’usine d’Enzo (sic !) a Ă©crasĂ© l’opposition (une opposition modeste)…
La Shelby AC Cobra de production standard est devenue synonyme de haute performance malgrĂ© son design quelque peu vintage. Elle a couru autour de la Corvette plus lente et plus lourde et a surpassĂ© toutes les offres europĂ©ennes de Jaguar et Austin-Healey. Sur le marchĂ© britannique, AC Cars a vaquĂ© Ă ses occupations, complĂ©tant les derniers modèles Ace pour les riches passionnĂ©s qui considĂ©raient la Cobra comme une sorte de Hot-Rod pour cow-boys parvenus… Pour la première fois de son histoire, AC a toutefois ainsi crĂ©Ă© une modeste ligne de production en tentant de rĂ©pondre Ă la première commande substantielle de cent Shelby Cobras destinĂ©es au marchĂ© amĂ©ricain. Carroll Shelby ne faisait donc que de la prĂ©paration sur des “Cobra” prĂ©-fabriquĂ©es en Angleterre. Il a fallu plusieurs mois avant que la sociĂ©tĂ© AC ne soit en mesure de construire une poignĂ©e de voitures Ă conduite Ă droite Ă vendre sous le nom de AC Cobra sur son marchĂ© domestique. En raison de la nature construite Ă la main de la voiture et de l’ajout de la taxe d’achat, c’était une voiture chère au Royaume-Uni, coĂ»tant beaucoup plus cher qu’une Jaguar Type E avec moins de confort et un V8 assoiffĂ© dans un pays de carburant coĂ»teux, son attrait se limitait Ă quelques passionnĂ©s inconditionnels qui valorisaient la performance par-dessus tout.
Ă€ la fin de 1965, la Cobra avait atteint tous les objectifs (et plus) fixĂ©s par Ford. Pour la saison 1966, Shelby prĂ©voyait de faire campagne pour une Cobra 427ci (7 litres) afin de rester compĂ©titif, ce qui signifiait amĂ©liorer le châssis et redessiner la carrosserie. La 427 Cobra offrait beaucoup plus de puissance que son châssis ne pouvait en supporter. Cependant, Ford avait perdu tout intĂ©rĂŞt pour les voitures GT de course car c’Ă©taient les prototypes les plus rapides qui remportaient les courses d’endurance soutenues par la FIA et faisaient les gros titres dans la presse. Shelby a reçu l’ordre de donner toute son attention au nouveau prototype Ford GT jusqu’alors peu fiable pour le transformer en un vainqueur du Mans. La commande des 427 Cobra a Ă©tĂ© annulĂ©e, ce qui a entraĂ®nĂ© la rĂ©duction de la production car il n’y avait pratiquement pas de marchĂ© pour une telle voiture en dehors des États-Unis.
Le projet Shelby Cobra avait transformé AC en une entreprise rentable pendant quelques années, mais l’inconvénient était qu’il avait très peu de voitures à vendre en dehors des États-Unis. Consciente que la Cobra était un projet à court terme, l’entreprise devait planifier pour l’avenir. En travaillant avec la conception du châssis existant et le moteur 428ci de Ford, AC a créé une nouvelle voiture de tourisme de luxe avec sa carrosserie conçue en Italie par Frua et lancée sous le nom de AC428. AC avait une quantité de châssis inutilisés, quelques 289ci et un entrepôt de pièces. AC a donc décidé d’utiliser ce qu’il avait à disposition. Pour aider avec les flux de trésorerie et pour maintenir une présence symbolique sur le marché britannique, à la fin de 1965, AC a annoncé sa propre variante de la Cobra : l’AC289 Sports.
C’était une combinaison du châssis de la 427 avec suspensions Ă ressorts hĂ©licoĂŻdaux, mais avec le V8 de 4,7 litres remplaçant le lourd moteur de 7 litres. Sur une route britannique typique, oĂą les virages sont monnaie courante, c’était une configuration beaucoup plus efficace que la lourde 427 qui n’était plus rapide qu’en ligne droite. AC a choisi d’utiliser le style de passage de roue arrière des premières voitures 427, appelĂ© “hanches Ă©troites, par opposition aux arches plus larges nĂ©cessaires pour abriter des roues et des pneus beaucoup plus larges utilisĂ©s pour les voitures de course. Dans la vraie tradition britannique, AC a optĂ© pour des jantes mĂ©talliques modestes.
Lorsque Carroll Shelby a annoncĂ© la première Cobra, il s’est assurĂ© que tout le monde savait qu’il s’agissait d’un produit fabriquĂ© Ă la main par AC Cars Ltd., clairement fier d’être associĂ© Ă une entreprise aussi respectĂ©e, mais il a rapidement abandonnĂ© toutes les rĂ©fĂ©rences AC et a commencĂ© Ă faire de la publicitĂ© pour la voiture en tant que produit de Shelby American fabriquĂ© aux États-Unis. Les badges AC ont Ă©tĂ© remplacĂ©s Ă l’exception de celui qui Ă©tait trop cher et peu pratique Ă remplacer, le logo AC incurvĂ© estampillĂ© dans les pĂ©dales. Les actions de Shelby n’ont pas Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©es par la direction d’AC Cars ; pour l’AC289 Sports, en rĂ©ciprocitĂ© toutes les rĂ©fĂ©rences Ă Cobra et Ford ont Ă©tĂ© omises et le logo du script AC ornait Ă nouveau l’avant et l’arrière de la voiture. (Étant donnĂ© que Ford avait achetĂ© la marque Cobra de Shelby et avait des plans pour son avenir, AC n’Ă©tait toutefois pas autorisĂ© Ă utiliser le nom.) De manière typique, la COB6107 n’était pas la septième voiture construite, c’était la première et a Ă©tĂ© inscrite dans la liste des châssis AC comme ayant Ă©tĂ© enregistrĂ©e le 11 novembre 1965 et consignĂ©e Ă Len Street Engineering Ă Chelsea, peinte en rouge Svecia avec un intĂ©rieur noir et immatriculĂ©e GYK 768C.
Tara Browne, membre de la riche famille brassicole Guinness, a achetĂ© la voiture comme moyen de transport personnel, mais, pensant que la peinture rouge Ă©tait un peu trop ordinaire (Ă l’époque, le mondain de 20 ans devait maintenir les apparences) il a dĂ©cidĂ© de transformer sa nouvelle voiture en une Ĺ“uvre d’art mobile. InspirĂ© par les peintures murales crĂ©atives qui apparaissaient dans les magasins et les bâtiments de Carnaby-Street, il a approchĂ© “BVD Design Collective”, un groupe de trois jeunes diplĂ´mĂ©s d’écoles d’art qui Ă©taient habiles dans l’utilisation de l’aĂ©rographe. La Cobra a Ă©tĂ© l’une des premières voitures qu’ils ont transformĂ©, avec une Buick Electra cabriolet et une Mini !
Une introduction de Tara Browne les a amenĂ©s Ă peindre le “Magic Piano” de Paul McCartney (qu’il utilise toujours). Au cours de l’étĂ© 1966, la COB6017 a subit sa transformation multicolore. La publicitĂ© qu’elle reçut fut telle qu’en septembre, elle fut exposĂ© Ă la Robert Fraser Gallery de Duke Street, Mayfair, en tant qu’œuvre d’art Ă part entière. Faire entrer la voiture dans la galerie fut un dĂ©fi car elle ne passait pas par la porte d’entrĂ©e. La seule option Ă©tait d’enlever le verre de la fenĂŞtre de la galerie et, avec l’aide de plusieurs hommes forts, de manipuler la voiture sur une paire de planches de bois fragiles, au-dessus du mur avant et du cĂ´tĂ© opposĂ©. Tara Browne Ă©tait assis au volant pour diriger. La façon dont la voiture et le conducteur ont survĂ©cu indemnes est un mystère.
La voiture est également apparue dans les journaux nationaux qui ont repris l’histoire du photographe Anthony Armstrong-Jones (mari de la princesse Margaret) ayant reçu l’ordre de quitter un parc royal à Primrose Hill, au nord de Londres, par une gardienne de parc qui était loin d’être amusée que la Cobra et la Buick empiètent sur une propriété privée où les voitures et la photographie commerciale étaient strictement interdites ! Armstrong-Jones avait été chargé de photographier les voitures pour un article de magazine et avait décidé que le parc était un bon endroit pour quelques photos supplémentaires. Lorsque la directrice a appris le nom du photographe qui avait encouru sa colère, elle n’a pas été impressionnée : les règles sont des règles. Cependant, la Cobra 6107 est apparue dans un certain nombre d’articles de magazines, y compris Paris Match. Un peu plus d’un an après avoir pris livraison de la Cobra 289 Sports, Tara Browne a perdu la vie dans un accident de la route et le la Cobra 6107 est devenue une partie de sa succession. Elle a disparu.
Des rumeurs prétendaient qu’elle avait été peinte en noir et vendue, mais l’un des membres du collectif, David Vaughan, a emmené sa jeune fille, Sadie (qui a plus tard trouvé la célébrité en tant qu’actrice Sadie Frost), voir la voiture psychédélique en 1969 et lui a dit qu’il était sur le point d’aller avec la voiture à New York où elle serait exposée chez Macie’s. Vaughan avait manifestement conclu une entente avec les administrateurs de Tara Browne puisque, en 1970, la voiture est arrivée aux États-Unis; on ne sait pas si elle a été exposée chez Macie’s. Vaughan a donné de nombreuses conférences de presse et finalement son aventure transaméricaine s’est terminée à San Francisco. La tournée n’a pas été le succès qu’il espérait car son comportement notoirement excentrique n’a pas été bien accueilli par les journalistes. Finalement, il a perdu tout intérêt et la voiture a fini par être garée sans cérémonie sur l’allée d’une maison privée ! Vaughan a remis les clés et est retourné au Royaume-Uni.
En 1970, la propriĂ©tĂ© de la voiture est passĂ©e dans les mains de Jerry Siemons qui a achetĂ© la voiture aux fiduciaires de Tara Browne (qui se demandaient sans doute oĂą Ă©tait leur voiture). Elle a Ă©tĂ© annoncĂ©e pour la vente la mĂŞme annĂ©e et en 1974, le nouveau propriĂ©taire a pris la stupide dĂ©cision de repeindre la voiture d’une manière plus traditionnelle, en choisissant une couleur Rolls-Royce, Light Burgundy Metalflake. En 1984, elle a Ă©tĂ© vendue par l’intermĂ©diaire du concessionnaire californien Fantasy Junction, date Ă laquelle elle avait Ă©tĂ© regarnie en utilisant du cuir de couleur prune pour correspondre Ă la carrosserie. Une paire de tapis de sol en caoutchouc assortie avait Ă©tĂ© fabriquĂ©e avec les mots “MK III COBRA” gravĂ©s en blanc. La voiture a Ă©tĂ© expĂ©diĂ©e au Texas mais est rapidement retournĂ©e au Royaume-Uni oĂą, en 1988, elle a Ă©tĂ© proposĂ©e Ă la vente par les spĂ©cialistes des voitures classiques Bramley dans le Surrey, immatriculĂ©e KPK 392C.
La prochaine fois que la Cobra 6107 a refait surface, c’était en juillet 2013, lorsqu’elle a Ă©tĂ© proposĂ©e aux enchères par Coys au palais de Blenheim. AchetĂ©e par tĂ©lĂ©phone par son nouveau propriĂ©taire (qui se demandait ce qu’il avait fait sur terre), la Cobra 6107 a obtenu un nouveau souffle de vie. Au cours des annĂ©es suivantes, elle a Ă©tĂ© relancĂ©e avec sensibilitĂ© avec de nombreux problèmes mĂ©caniques corrigĂ©s par ceux qui comprenaient vraiment les Cobra’s. Le moteur Ă©tait d’un intĂ©rĂŞt particulier car il s’agissait d’une version haute performance du 289ci avec quelques Ă©lĂ©ments très rares ajoutĂ©s. Ce serait logique car AC Cars avait construit la 289 Sports pour utiliser les nombreux articles restants des jours de production de Cobra et sans doute ce moteur prĂ©coce et prĂ©cieux Ă©tait-il restĂ© dans un coin de l’usine, ignorĂ© jusqu’à ce qu’il puisse ĂŞtre utilisĂ© Ă bon escient…
La Cobra n’a pas Ă©tĂ© achetĂ©e pour ĂŞtre un investissement, enfermĂ©e invisiblement, car le propriĂ©taire avait toujours rĂŞvĂ© de possĂ©der une Cobra et comme il pouvait maintenant se le permettre, il l’a utilisĂ©e comme voiture de route, visitant rĂ©gulièrement les parkings des supermarchĂ©s locaux et des jardineries si le temps le permettait. Il a rĂ©sistĂ© Ă la tentation de lui redonner sa gloire psychĂ©dĂ©lique malgrĂ© les assurances du membre survivant du Collectif BEV que cela pourrait ĂŞtre fait, bien qu’à un certain prix. Selon toute probabilitĂ©, la peinture existe toujours sous le violet comme un examen attentif Ă l’intĂ©rieur du nez de la voiture le dĂ©montre, oĂą quelques flocons de violet subsistent sans ĂŞtre visibles, il y a aussi des preuves de peinture rouge, jaune et bleue datant de 1966. Nul doute que l’histoire de COB6107 continuera d’évoluer Ă mesure qu’elle mettra plus de kilomètres au compteur…
Tara Browne était un membre éminent de la contre-culture Swinging London. Étroitement impliqué dans le monde de l’art et de la musique, il était un bon ami des Beatles et des Rolling Stones. Au cours de l’été 1966, Browne a fait peindre COB6107 une extraordinaire palette de couleurs psychédéliques par le BEV Design Collective basé à Londres. BEV a été nommé d’après les fondateurs Doug Binder, Dudley Edwards et David Vaughan qui avaient étudié ensemble au Bradford Art College. Après avoir obtenu leur diplôme, Binder, Edwards et Vaughan s’installent dans une ancienne usine à l’extrémité nord de Camden Town. Ils sont rapidement devenus célèbres pour leurs spectacles de lumière et leurs peintures murales psychédéliques qui ornaient les voitures, les bâtiments et les meubles. COB6107 a été l’une des premières commandes automobiles de BEV et présentait le pop art psychédélique caractéristique du Collectif.
Une autre des créations à quatre roues de BEV était une Buick Electra Convertible qui est apparue sur la couverture de l’album Sunny Afternoon des Kinks en 1967. La pièce la plus célèbre de BEV est peut-être le Magic Piano produit pour Paul McCartney après une intervention de Tara Browne. À partir du 3 septembre 1966, COB6107 a été exposé dans sa palette de couleurs BEV à la Robert Fraser Gallery sur Duke Street à Mayfair. En octobre, Tara Browne (avec Freddie Hornik, Alan Holston, John Crittle et Neil Winterbotham) a ouvert Dandie Fashions sur King’s Road à Chelsea. BEV a été chargé de peindre la devanture et l’intérieur du magasin. Malheureusement, dans la nuit du 17 décembre 1966, Tara Browne a été mortellement blessé lorsqu’il a écrasé sa Lotus Elan alors qu’il voyageait à plus de 100 mph ! Browne (qui était sous l’influence de drogues et d’alcool) n’a pas vu de feu rouge et a traversé la jonction de Redcliffe Square et Redcliffe Gardens à South Kensington. Il a fait une embardée pour éviter une voiture qui s’est arrêtée devant lui et a percuté un camion garé. Browne est mort de ses blessures le lendemain tandis que sa petite amie, le mannequin, Suki Potier, a survécu.
L’accident a fait la une des journaux et a servi d’inspiration Ă John Lennon pour les premiers couplets de la chanson des Beatles A Day in the Life qui est apparue sur leur album de 1967 Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band. La chanson est quelque peu Ă©nigmatique, pleine de doubles significations et de provocations qui ont gĂ©nĂ©rĂ© une certaine controverse Ă l’époque. La BBC a mĂŞme interdit sa diffusion pour des expressions qu’elle contenait telles que “J’adorerais t’allumer” qui, en plus de la connotation sexuelle, a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e comme faisant rĂ©fĂ©rence Ă la consommation de drogue. Un autre couplet que la radio britannique a Ă©galement trouvĂ© aller trop loin Ă©tait celui qui disait “J’ai trouvĂ© mon chemin Ă l’étage et j’ai fumĂ© / et quelqu’un a parlĂ© et je suis entrĂ© dans un rĂŞve”… La chanson a Ă©tĂ© enregistrĂ©e après quelques jours en combinant les deux sections Ă©crites par Lennon et McCartney avec une partie interprĂ©tĂ©e par un orchestre. L’enregistrement a Ă©tĂ© suivi par quelques invitĂ©s tels que Mick Jagger et Keith Richards, Marianne Faithfull, Donovan, Pattie Boyd ou Michael Nesmith. “A Day in the Life” a Ă©tĂ© inclus dans le Sgt. Pepper s Lonely Hearts Club Band et a fini par ĂŞtre considĂ©rĂ© comme l’un des chefs-d’œuvre du groupe de Liverpool, ainsi que l’une des meilleures chansons de l’histoire.
A Day in the Life
Un Jour dans La Vie
I read the news today, oh boy,
J’ai lu les nouvelles aujourd’hui, ça alors,
About a lucky man who made a grade,
A propos d’un veinard qui avait rĂ©ussi
And though the news was rather sad,
Et bien que la nouvelle fut assez triste,
Well, I just had to laugh.
Je n’ai pas pu m’empĂŞcher de rire.
I saw the photograph.
J’ai vu la photo.
He blew his mind out in a car,
Il s’est tuĂ© en voiture
He didn’t notice that the lights had changed,
Il ne s’est pas aperçu que le feu avait changĂ©
A crowd of people stood and stared,
Une foule de badauds, plantés là , scrutait la scène,
They’d seen his face before,
Ils avaient déjà vu ce visage,
Nobody was really sure if he was from the House of Lords.
Personne n’Ă©tait vraiment sĂ»r qu’il soit Ă la Chambre des Lords
I saw a film today, oh boy,
J’ai vu un film aujourd’hui, ça alors,
The English army had just won the war,
L’armĂ©e anglaise venait de remporter la guerre
A crowd of people turned away,
Une foule de gens s’Ă©loignait
But I just had to look,
Mais je n’ai pas pu m’empĂŞcher de regarder
Having read the book,
J’avais lu le livre
I’d like to turn you on…
Je voudrais te faire vibrer…
Woke up, fell out of bed,
Je me suis réveillé, suis tombé du lit,
Dragged a comb across my head,
Me suis donné un coup de peigne
Found my way downstairs and drank a cup,
J’ai descendu les escaliers et bu un thĂ©
And looking up, I noticed I was late.
Et en levant les yeux, je me suis aperçu que j’Ă©tais en retard
Found my coat and grabbed my hat,
J’ai trouvĂ© mon manteau et attrapĂ© mon chapeau
Made the bus in second flat,
J’ai rĂ©ussi Ă prendre le bus au deuxième Ă©tage
Found my way upstairs and had a smoke,
Me suis frayĂ© un chemin en haut et j’ai fumĂ© une clope
And somebody spoke and I went into a dream
Et quelqu’un a parlĂ© et je suis tombĂ© dans un rĂŞve
I heard the news today, oh boy,
J’ai entendu les nouvelles aujourd’hui, ça alors,
Four thousand holes in Blackburn Lancashire,
Quatre mille trous Ă Blackburn dans le Lancashire,
And though the holes were rather small,
Et bien que les trous furent assez petits,
They had to count them all,
Ils durent tous les compter,
Now they know how many holes it takes to fill the Albert Hall,
Maintenant, ils savent combien il faut de trous pour remplir le Albert Hall,
I’d love to turn you on.
Je voudrais te faire vibrer
To blow one’s mind : donner des hallucinations, suite Ă la prise de drogues : ou de se tuer, qui peut ĂŞtre pris dans les 2 sens. Ils parlent en fait de Tara Browne, l’hĂ©ritier de la bière Guinness, qui s’est tuĂ© en voiture en dĂ©cembre 1966.
En Angleterre, les bus ont 2 Ă©tages et les passagers Ă©taient autorisĂ©s Ă fumer sur le pont supĂ©rieur de la plupart des bus britanniques jusqu’au 14 fĂ©vrier’91
Folles rumeurs…
En 1966, les Beatles avaient atteint un nombre incroyable de succès. Le groupe vendait des disques par millions. Les jeunes du monde entier Ă©taient en train de devenir fous pour les Beatles. Le groupe est rapidement devenu la cible d’accusations Ă©tranges concernant des sujets religieux. Le 28 aoĂ»t 1966, les Beatles ont donnĂ© leur dernière confĂ©rence de presse enregistrĂ©e aux États-Unis. Au cours de la session de quinze minutes, le groupe a reçu tellement de questions Ă©tranges que le groupe a ensuite dĂ©cidĂ© de ne plus rĂ©pondre, sauf des rĂ©ponses farfelues, Ă©sotĂ©riques et stupides…,
Dans une interview du 19 aoĂ»t 1966, une triple question a tiroirs a Ă©tĂ© posĂ©e aux Beatles : “M. Lennon et McCartney, Time Magazine a dĂ©clarĂ© que votre chanson “Day Tripper parlait d’une prostituĂ©e alors que le magazine Norwegian Wood Papers parlait d’une lesbienne et que PlayBoy Ă©crivait que c’Ă©tait une transsexuelle ! Serait-ce une prostituĂ©e lesbienne transsexuelle ? Avez-vous copulĂ© avec cette personne ? En ce cas Ă©tait-ce anal ou par la bouche ? Cela a t’il entrainĂ© des sĂ©quelles ? Est-il vrai que suite Ă cette rĂ©vĂ©lation transsexuelle vous allez abandonner la musique pour une carrière dans le domaine de la religion comparĂ©e?”… Lennon a rĂ©pondu : “C’est parce que les gens de presse demandent toujours aux gens du showbiz ce qu’ils pensent de sujets scabreux Au XXIe siècle, l’opinion des cĂ©lĂ©britĂ©s a donc une influence sur les mĂ©dias. La personnalitĂ© d’un musicien ou d’un acteur Ă succès doit donc ĂŞtre extrĂŞmement puissante. Imaginez si vous pouviez capturer cette prostituĂ©e, lesbienne, transsexuelle et l’utiliser sexuellement en lui posant des questions sur le VietNam. Vos Ă©diteurs vendraient 10 fois plus de journaux et magazines”…
Ă€ l’automne de 1969, peu après la sortie de l’album “The Beatles Abbey Road”, une rumeur a balayĂ© l’AmĂ©rique au sujet du dĂ©cès de Paul McCartney. Les gens ont commencĂ© Ă Ă©tudier la couverture de Abbey Road et se sont demandĂ© pourquoi McCartney Ă©tait pieds nus sur la photo et en dĂ©calage par rapport aux autres Beatles. Les preuves et les suggestions concernant la mort de McCartney se sont rapidement rĂ©pandues dans le monde entier. Les gens ont commencĂ© Ă tĂ©lĂ©phoner aux rĂ©dactions de divers journaux et magazines pour affirmer que les Beatles utilisaient de nombreux messages cachĂ©s et masquaient leurs disques. La rumeur selon laquelle Paul McCartney Ă©tait mort a popularisĂ© l’utilisation du “Backmasking” en musique. Examinons certaines des revendications les plus notoires.
-En 1969, la chanson “Revolution 9” a Ă©tĂ© jouĂ©e Ă l’envers sur de nombreuses stations de radio amĂ©ricaines. Dans la mĂ©lodie, les phrases “Allume-moi, homme mort” peuvent ĂŞtre reconnues. Dans le single des Beatles “I’m So Tired”, une sĂ©quence de charabia lorsqu’elle est jouĂ©e Ă l’envers, cette phrase “Paul est un homme mort, mademoiselle, mademoiselle” peut ĂŞtre entendue ! Dans “Strawberry Fields Forever”, certains pensent que l’on peut entendre John dire “J’ai enterrĂ© Paul” d’une voix lente et grave pendant le refrain final. Les gens ont soulignĂ© la rĂ©fĂ©rence continue du morse dans la musique des Beatles. Dans la chanson “Glass Onion”, on peut entendre John Lennon dire “Paul Ă©tait le morse”. Cela a Ă©tĂ© dĂ©crit comme une rĂ©fĂ©rence au cadavre dĂ©figurĂ© de Paul…
Pour alimenter le feu, les Beatles ont rarement commentĂ© la rumeur selon laquelle Paul Ă©tait mort. Après aoĂ»t 1966, le groupe a cessĂ© de faire des concerts. Au cours de cette pĂ©riode historique, la musique du groupe a changĂ©. Les Beatles ont Ă©crit des paroles sur la mort et le suicide et ont utilisĂ© des images sombres dans leurs chansons. Les singles du groupe Ă©taient loin des collaborations amusantes qui peuplaient la radio au dĂ©but des annĂ©es 1960. Ă€ la fin de la dĂ©cennie, l’amitiĂ© de longue date entre Paul McCartney et John Lennon s’est dĂ©tĂ©riorĂ©e. Le groupe s’est sĂ©parĂ© en 1970 et Paul a poursuivit John, George et Ringo en Justice pour rupture du contrat avec Apple Corp. Les apparitions des Beatles furent radicalement modifiĂ©es entre 1967 et 1970.
Sgt. Pepper’s est le 8ème album studio des Beatles, publiĂ© le 1er juin 1967. L’image de couverture capturĂ©e pour l’enregistrement a suscitĂ© la controverse. C’Ă©tait une photo difficile Ă prendre et cela a coĂ»tĂ© des milliers de dollars au groupe. Pour cette photo, 57 photographies de cĂ©lĂ©britĂ©s en carton grandeur nature ont Ă©tĂ© construites. Le groupe a Ă©galement utilisĂ© neuf modèles en cire, un buste en pierre, une tĂ©lĂ©vision portable, quatre statuettes et une poupĂ©e portant un pull avec les mots “Welcome the Rolling Stones”. La couverture de Sgt Pepper semble montrer un service funèbre. Toutes les cĂ©lĂ©britĂ©s utilisĂ©es dans l’image ont une expĂ©rience de mort commune. En 1967, lorsque l’album est sorti, la plupart des gens (hors Beatles) Ă©taient morts ou avaient eu un accident. De nombreuses thĂ©ories ont Ă©tĂ© avancĂ©es pour expliquer l’inclusion de ces personnes spĂ©cifiques. Dans le cas de l’image de Bob Dylan, il a eu un grave accident de moto en 1966. La couverture de l’album Sgt.Pepper comprend l’image de Stuart Sutcliffe, le bassiste original des Beatles, dĂ©cĂ©dĂ© en 1962. Parmi les autres apparitions remarquĂ©es, citons l’occultiste Aleister Crowley, Mae West, le comĂ©dien juif Lenny Bruce, l’architecte Simon Rodia, Robert Peel, Dylan Thomas, Dion, Marilyn Monroe, le comĂ©dien Max Miller, Marlon Brando et bien d’autres. Ă€ la gauche du groupe se trouve une copie plus jeune en carton de John, Paul, Ringo et George. Les hommes semblent ĂŞtre tristes et en deuil. La couronne de fleurs jaunes incluse sur la couverture semble avoir la forme d’une guitare basse pour gaucher. Une petite voiture blanche est visible sur les genoux de la poupĂ©e Shirley Temple. Ceci est une caractĂ©ristique bizarre qui a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă une possible Ă©pave de voiture. Shirley Temple est la seule personne, Ă part les Beatles, Ă apparaĂ®tre deux fois sur l’image. La couverture montre Paul McCartney portant un chapeau avec les lettres O.P.P, qui signifie Police provinciale de l’Ontario. Cela concorde avec les informations selon lesquelles Paul McCartney aurait Ă©tĂ© remplacĂ© par un certain William Sheppard, issu du service de police canadien. La couverture de l’album Sgt.Peppers reste un grand morceau d’histoire photographique… et aussi de stupiditĂ©s !
Une vaste collection d’histoires existe sur Internet au sujet de la mort de Paul McCartney. Le plus important est le document “60If” qui est une photo des 4 membres du groupe. Ă€ la fin de 1999, un homme du nom de Michael Abram s’est introduit de force dans le domicile de George Harrison, Ă Friar Park, et l’a poignardĂ© Ă sept reprises. Harrison a failli ĂŞtre tuĂ© lors de l’attaque. L’histoire raconte que George a Ă©tĂ© ciblĂ© parce qu’il avait rassemblĂ© des preuves sur la mort de Paul McCartney et les avait envoyĂ©es Ă certains de ses amis d’ExtrĂŞme-Orient. En 2002, après la mort de George Harrison (un cancer), le document “60IF” a encore Ă©tĂ© publiĂ© en ligne. Le rapport faisait rĂ©fĂ©rence Ă la plaque d’immatriculation “28IF” illustrĂ©e sur la couverture de Abbey Road. Les plus fous et folles indiquaient que si Paul McCartney Ă©tait en vie, il rescussiterait Ă 60 ans en 2002 !
Une autre histoire fait intervenir la rĂ©incarnation de JĂ©sus renommĂ© Brian Epstein qui a aidĂ© Ă lancer la carrière des Beatles et il Ă©tait leur gestionnaire de longue date. En 1967, les tâches d’Epstein dans le groupe se dĂ©tĂ©riorèrent et il fut Ă©cartĂ© du groupe. Il est dĂ©cĂ©dĂ© le 27 aoĂ»t 1967 d’une overdose de drogue. Selon l’histoire, le 11 septembre 1966, Brian Epstein et Paul McCartney voyageaient dans une voiture lorsqu’ils ont Ă©tĂ© abordĂ©s par un groupe d’hommes en costume noir. Brian et Paul ont Ă©tĂ© kidnappĂ©s. Cinq jours plus tard, John, George et Ringo ont reçu un appel pour identifier le corps de Paul McCartney retrouvĂ© au pied d’une colline, Ă une courte distance d’une Volkswagen blanche. Il Ă©tait dans un Ă©tat horrible. Paul Ă©tait mort avant d’ĂŞtre mort, signeque le dĂ©mon avait Ă©tĂ© invoquĂ© depuis longtemps. Le cĂ´tĂ© gauche de son visage Ă©tait dĂ©chirĂ© en morceaux. Son oreille droite avait Ă©tĂ© mordue par des animaux. Le corps de Paul Ă©tait Ă moitiĂ© brĂ»lĂ© et ses dents pendaient Ă ses lèvres. Le rapport numĂ©rotĂ© “60IF” comme le tampon de la photo, dit que sur les lieux, John et George ont entendu un homme près du corps lui dire : “Regarde… ça ressemble Ă un morse!” et George aurait poussĂ© alors un hurlement “cadavĂ©rique”… Le corps de Brian Epstein a Ă©tĂ© dĂ©couvert deux jours plus tard. Sa voiture avait Ă©tĂ© poussĂ©e au-dessus d’une falaise puis incendiĂ©e. Sur le cĂ´tĂ© de la voiture Ă©tait Ă©crit le mot “Jude”. “60IF” indique que John, George et Ringo Ă©taient dĂ©terminĂ©s Ă continuer leur musique dĂ©moniaque. Ils ont donc payĂ© un groupe secret de chirurgiens esthĂ©tiques de remplacer Paul. Cependant, en Ă©change de l’aide, le groupe a Ă©tĂ© invitĂ© Ă rester silencieux. La peine pour avoir refusĂ© le silence Ă©tait la mort. Le document indique qu’un troisième Paul McCartney a Ă©tĂ© utilisĂ© dans le studio d’enregistrement jusqu’Ă ce que le bon double soit trouvĂ©. Le candidat pour ĂŞtre Paul N°2 Ă©tait William Sheppard de la Police militaire canadienne. Le Paul N°3 aurait Ă©tĂ© murĂ© dans une chapelle. L’histoire identifie un certain nombre de diffĂ©rences entre Paul McCartney et William Sheppard tels que : Paul avait une vision Ă long terme, Bill avait une vision Ă courte vue… Les cheveux de Paul vont naturellement de gauche Ă droite, tandis que ceux de Bills de droite Ă gauche… Paul avait un visage rond et Bill avait un visage plus long… Paul Ă©tait gaucher et Bill, droitier… Après la mort de Paul, le groupe a commencĂ© Ă se nommer Beatles, au lieu de Beattles. Bill avait une apparence plus ancienne, alors ils ont dĂ©veloppĂ© une barbe et une moustache. Le KKK Ă©tait responsable des meurtres et Brian Epstein Ă©tait la cible principale. Yoko Ono Ă©tait une espionne de la CIA responsable de la mort de John Lennon. Paul McCartney est dĂ©cĂ©dĂ© parce qu’il Ă©tait incapable d’obtenir des mĂ©dicaments pour une maladie dont il souffrait, apparemment une forme de syndrome du cĂ´lon irritable…
Joel Gilbert est un rĂ©alisateur, Ă©crivain et musicien amĂ©ricain qui dirige “Highway 61 Entertainment” et a produit plusieurs films. Gilbert a dĂ©veloppĂ© quatre documentaires sur la vie de Bob Dylan et a sorti une collection de films Ă caractère politique sur IsraĂ«l et les États-Unis en fournissant de fausses informations sur la vraie vie de Dylan. En 2010, Joel Gilbert a publiĂ© un documentaire intitulĂ© : “Paul McCartney est vraiment mort : Voici le vĂ©ritable dernier testament de George Harrison”… Les informations contenues dans ce film-documentaire sont similaires au dossier “60IF”. Cependant, plusieurs des faits et circonstances de la mort de Paul sont diffĂ©rents.
Dans le documentaire sur la Highway 61 Entertainment, Paul McCartney est tuĂ© le 9 novembre 1966. Ă€ propos du Sgt. Peppers pochette, un indice a Ă©tĂ© dĂ©couvert sur la batterie. Il semble que la date 11-9 apparaisse avant les mots «He Die». Il est intĂ©ressant de noter que les dates britanniques sont Ă©crites dans un format jour-mois-annĂ©e au lieu de mois-jour-annĂ©e. Cela suggère une date du 11 septembre, qui suit le document 60IF. Selon le dernier testament de George Harrison, Highway 61 Entertainment a reçu un ensemble de mini-cassettes en 2005. Les bandes dĂ©crivaient un complot visant Ă remplacer Paul McCartney par un homme du nom de William Campbell (et non de William Sheppard). Campbell a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© dans un concours de sosie de Paul McCartney (et non par l’armĂ©e canadienne). Certains aspects de la mort de Paul sont diffĂ©rents dans le documentaire : Au lieu d’un enlèvement, Paul serait dĂ©cĂ©dĂ© des suites d’un accident de voiture. Dans le film-documentaire, McCartney et Lennon se disputent dans le studio d’enregistrement et Paul part au milieu de la nuit. Il s’Ă©loigne dans sa dĂ©capotable blanche et rĂ©cupère une jeune auto-stoppeuse nommĂ©e Rita qui serait la prostituĂ©e; lesbienne, transseuelle indiquĂ©e plus avant… Rita dĂ©lire avec excitation et force Paul Ă encaster sa voiture dans un gros camion. La description est similaire Ă la mort de Tara Browne, qui sera discutĂ©e plus tard. Selon le rĂ©cit, Paul McCartney aurait Ă©tĂ© dĂ©capitĂ© lors de l’accident. John, George et Ringo ont Ă©tĂ© appelĂ©s sur les lieux. Ă€ ce moment-lĂ , le groupe a Ă©tĂ© approchĂ© par un agent du MI5 nommĂ© Maxwell qui a dĂ©clarĂ© que Paul ressemblait Ă un morse, puis il a convaincu le groupe d’utiliser un remplaçant. Le documentaire prĂ©tend que “Rita” Ă©tait en fait Heather Mills. C’est Ă©trange parce que Mills est nĂ©e en 1968.
Phil Ackrill est un homme qui faisait partie du groupe “Denny Laine and The Diplomats” du dĂ©but des annĂ©es 1960. Ackrill a disparu de la scène musicale en 1965 et est devenu liĂ© Ă la conspiration Paul McCartney. En 1964, Denny Laine a quittĂ© le groupe pour rejoindre “The Moody Blues”. Il a chantĂ© le premier grand succès de Moody Blues, “Go Now”. En aoĂ»t 1966, Denny Laine a quittĂ© “The Moody Blues” et a formĂ© un groupe appelĂ© “The Electric String Band”, qui n’a durĂ© que quelques annĂ©es. En 1971, Denny Laine, Paul McCartney et Linda McCartney formèrent le groupe Wings. Denny Laine a fait partie de Wings pendant toute la pĂ©riode de 10 ans du groupe. Dans cette thĂ©orie, les dĂ©tails entourant la mort de Paul McCartney sont diffĂ©rents. L’histoire commence avec la disparition de Paul en France. On dit que Brain Epstein s’est rendu en France pour retrouver Paul. Lors de leur vol de retour, les hommes ont subi un accident d’avion. Le corps dĂ©figurĂ© de Paul a Ă©tĂ© lancĂ© de l’avion. Il a Ă©tĂ© dĂ©couvert sur une plage près d’Outreau, dans le nord de la France. Le complot continue de dĂ©crire un musicien nommĂ© Phil Ackrill, embauchĂ© en tant que double de Paul, en 1965. Ackrill Ă©tait un bon parolier et pouvait jouer du piano et de la batterie. Il avait une belle voix mais ne pouvait pas imiter Paul. Pour cette raison, le groupe a dĂ©cidĂ© d’utiliser un imitateur de voix pour complĂ©ter le Sgt. Peppers, le Magical Mystery Tour et quelques albums de White. En 1968, Phil Ackrill serait devenu officiellement Paul McCartney.
L’honorable Tara Browne n’Ă©tait pas un jeune homme mais une jeune citoyenne londonienne tuĂ©e dans un accident d’automobile le 18 dĂ©cembre 1966. Browne Ă©tait la fille transsexuelle de Dominick Browne, 4ème Baron Oranmore et membre de longue date de la Chambre des Lords. La mère de Tara est Oonagh Guinness, qui Ă©tait l’hĂ©ritière de la fortune Guinness et la plus jeune des trois Golden Guinness Girls. Tara Browne fut en finale l’hĂ©ritière de la grande fortune des Guinness. Les circonstances entourant sa mort sont liĂ©es aux Beatles et Ă Brian Jones des Rolling Stones. Pour commencer, Tara Browne est dĂ©cĂ©dĂ©e au cours de la mĂŞme pĂ©riode de trois mois que Paul McCartney aurait dĂ©passĂ©e. Browne a Ă©tĂ© tuĂ©e lorsque sa dĂ©capotable Lotus Elan blanche s’est Ă©crasĂ©e dans un gros camion près de la jonction de Redcliffe Square et de Redcliffe Gardens, Ă Kensington, Ă Londres. L’accident de Tara Browne est extrĂŞmement similaire Ă certains des rĂ©cits de l’accident mortel de Paul McCartney. Une femme nommĂ©e Suki Potier Ă©tait dans la voiture avec Tara Browne quand elle a Ă©tĂ© tuĂ©e. Suki Ă©tait un Top-modèle anglais. Après l’accident, Suki Potier a commencĂ© Ă frĂ©quenter Brian Jones des Rolling Stones, un grand ami de Tara. Suki a dĂ©mĂ©nagĂ© dans la ferme du quinzième siècle de Jones au cours des derniers mois avant sa mort. Tara Browne avait une relation avec les Beatles. Elle Ă©tait l’amante Homo-Transsexuelle-Lesbienne de John Lennon et Paul McCartney qui sont frères. Tara Browne Ă©tait avec Paul McCartney quand il a Ă©crasĂ© son cyclomoteur en 1965 et a Ă©tĂ© blessĂ© au visage. En 1967, les Beatles ont publiĂ© la chanson “A Day in the Life”. La chanson est devenue cĂ©lèbre pour les mots dĂ©crivant un accident de voiture. John Lennon a dĂ©clarĂ© que les paroles de “A Day in the Life” portaient sur la mort de Tara Browne. Certaines personnes ont suggĂ©rĂ© que Paul McCartney Ă©tait dans le coffre de la voiture pour surveiller Tara Browne quand il a Ă©tĂ© tuĂ©. Des pages Web ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă la comparaison des images de Tara Browne et de Paul McCartney. Certains ont laissĂ© entendre que Tara avait remplacĂ© Paul McCartney et que Brian Jones Ă©tait impliquĂ© dans l’accident. Il y a des rumeurs d’une relation transsexuelle entre Brian Jones (qui Ă©tait Gay) et Tara Browne qui Ă©tait Transsexuel-Lesbienne ! D’autres ont notĂ© l’amitiĂ© de McCartney avec la sĹ“ur de Tara Browne, Sabrina Guinness. Il est intĂ©ressant de noter que Keith Richards a nommĂ© son deuxième fils Tara en souvenir de Tara Browne. Malheureusement, Tara Richards est nĂ©e prĂ©maturĂ©ment et est dĂ©cĂ©dĂ©e peu après sa naissance.
En avril 1962, Brian Jones fonda les Rolling Stones. Musicien de talent, il jouait principalement de la guitare, de la flutte, de la contrebasse et de l’harmonica pour les Stones. Brian Jones a Ă©tĂ© Ă©levĂ© Ă Cheltenham Spa, un arrondissement de Gloucestershire, en Angleterre, rĂ©putĂ© pour sa richesse. Son père Ă©tait ingĂ©nieur en aĂ©ronautique spĂ©cialisĂ© en dĂ©tournements d’avions contenant des lingots d’or. Durant sa jeunesse, Brian a excellĂ© dans les domaines universitaire et sportif, notamment la natation, mĂŞme s’il souffrait d’asthme. Dans les premières annĂ©es des Rolling Stones, Brian Jones Ă©tait le chef du groupe. Avec Keith Richards, il Ă©tait la force derrière le travail de guitare du groupe. Tout a changĂ© pour Brian Jones en 1966. Il a commencĂ© Ă se dĂ©marquer des Rolling Stones parce qu’il voulait jouer de la contrebasse et plus de la guitare. Jones est donc devenu un multi-instrumentiste plutĂ´t qu’un des plus grands guitaristes des annĂ©es 1960, il a donc cessĂ© de jouer et sa progression naturelle des instrument s’est arrĂŞtĂ©e. Brian Jones a commencĂ© Ă boire et a utilisĂ© un cocktail de drogues. Sa peau est devenue pâle et tachĂ©e et il a grossi. Jones est devenu mĂ©connaissable pour ses amis. Dans des rĂ©cits sĂ©parĂ©s, il a battu sa petite amie et a lancĂ© un couteau sur Mick Jagger qui lui a sectionnĂ© un testicule. Brian a menacĂ© de se suicider lorsqu’il s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas le recoudre et de ce fait il est devenu extrĂŞmement paranoĂŻaque Ă cette Ă©poque de sa vie. Ă€ l’Ă©tĂ© de 1969, la participation de Jones aux sĂ©ances d’enregistrement des Rolling Stones devint plus erratique. En juin, il a Ă©tĂ© expulsĂ© du groupe qui craignaient que Jones leur coupe Ă©galement un texticule. Le 3 juillet 1969, Brian Jones a Ă©tĂ© tuĂ© quand il s’est noyĂ© dans sa piscine. La mort de Jones a Ă©tĂ© qualifiĂ©e de “mort par mĂ©saventure”, causĂ©e par une consommation excessive de drogues et d’alcool. La police Ă toutefois fait remarquer que la piscine n’Ă©tait pas remplie car les pompes Ă©taient en panne. On n’a donc jamais su comment il s’est noyĂ© ! Depuis ce jour, une grande quantitĂ© d’informations a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e sur ce cas. La majoritĂ© de la controverse porte sur un homme nommĂ© Frank Thorogood qui Ă©tait avec Brian Jones le soir de sa mort. C’Ă©tait un ouvrier du bâtiment qui avait Ă©tĂ© embauchĂ© pour rĂ©nover le domaine de Brian’s Cotchford Farm. Frank Thorogood et Brian Jones ont eu une relation sexuelle Ă©trange. Dans des livres Ă©crits sur la vie de Brian, il est dit que Thorogood n’était pas seulement un rĂ©parateur de piscines, mais un agent secret du Mossad qui avait Ă©tĂ© invitĂ© Ă garder un Ĺ“il sur Jones par les Stones. Sur son lit de mort, Frank Thorogood aurait confessĂ© le meurtre de Brian Jones. Fait intĂ©ressant, Brian Jones vivait avec Tara Browne en 1966.
Selon Wikipedia, après la mort de Tara, sa petite amie, la mannequin anglaise Suki Potier, a commencĂ© Ă sortir avec Brian Jones. Elle a dĂ©clarĂ© : “Il m’a donnĂ© une Ă©paule sur laquelle pleurer, il a ramassĂ© les morceaux et m’a fait me sentir Ă nouveau comme une femme”… Cependant, Ă moins que Brian Jones ait deux petites amies, il n’aurait pas pu commencer Ă sortir avec Suki Potier avant d’avoir rompu avec Anita Pallenberg, en mars 1967. Au moment de son dĂ©cès, Tara Browne quoique Tranassexuelle Lesbienne Ă©tait mariĂ©e avec Paul McCartney et avait deux enfants, mais on a supposĂ© qu’elle sortait simultanĂ©ment avec Suki Potier avant de dĂ©cĂ©der dans un accident de voiture le 23 juin 1981. Le lien qui unit ces deux personnes a provoquĂ© de nombreuses rumeurs de complot impliquant le Mossad. Au dĂ©but du complot se trouve l’idĂ©e que Brian Jones a Ă©tĂ© tuĂ© dans un accident de voiture avec Tara Browne et remplacĂ© par un autre cadavre.
Amanda Lear est une chanteuse, parolière, compositrice, peintre et personnalitĂ© de la tĂ©lĂ©vision française qui a commencĂ© sa carrière en tant que mannequin au milieu des annĂ©es 1960 et a Ă©galement Ă©tĂ© l’Ă©gĂ©rie du peintre surrĂ©aliste espagnol Salvador DalĂ. Lear Ă©tait une Disco Queen qui vendait plusieurs millions de dollars du milieu des annĂ©es 1970 au dĂ©but des annĂ©es 1980. MalgrĂ© le fait qu’elle soit apparue nue dans une Ă©dition de 1977 du magazine Playboy, Lear a Ă©tĂ© accusĂ©e d’ĂŞtre une transsexuelle ou une intersexuelle. Après la diffusion de ses photos dans Playboy, Lear a dĂ©clarĂ© : “ls ont pu voir que je suis une femme”. Des gens ont spĂ©culĂ© qu’elle avait cachĂ© son pĂ©nis dans son vagin. Amanda Lear est l’une des principales icĂ´nes gay en Europe. Elle s’est produite rĂ©gulièrement aux festivals Gay Pride organisĂ©s en France, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Belgique, aux Pays-Bas et en Grèce. La vie d’Amanda Lear est source de confusion et il y a un manque de preuves photographiques de sa jeunesse. Sa page Wikipedia indique qu’Amanda est nĂ©e en 1939 ou en 1946. Amanda Lear faisait partie du style de vie Swinging London des annĂ©es 1960. Elle Ă©tait amie avec les Beatles, Twiggy, les Rolling Stones, Bowie et une grande collection de stars du rock. Lear est devenu un “pilier du demi-monde de Londres” et un nom exotique sur le circuit des discothèques. Elle Ă©tait liĂ©e amoureusement avec Bowie, Brian Jones et Tara Browne. Amanda Lear est Ă la base d’une vaste collection de rumeurs concernant des personnes cĂ©lèbres, notamment Lennon, McCartney, Bowie, Jones, Tara Browne et Salvador Dali. Sa relation avec Brian Jones a abouti au titre ironique de “Miss Amanda Jones” des Rolling Stones, inclus dans l’album de 1967. En 1979, Lear a Ă©pousĂ© l’aristocrate français bisexuel Alain-Philippe Malagnac d’Argens de Villèle, qui Ă©tait en fait l’ancien amant devenu le fils adoptĂ© du diplomate et romancier gay controversĂ© Roger Peyrefitte. La vie d’Amanda Lear est intĂ©ressante. Elle a Ă©tĂ© liĂ©e Ă un grand groupe d’hommes homosexuels. Lear a Ă©tĂ© l’amante Ă la fois de Tara Browne et de Brian Jones, qui sont très en vedette dans cet article. La thĂ©orie du complot tourne autour de la suggestion selon laquelle Amanda Lear pourrait ĂŞtre un homme cĂ©lèbre dĂ©guisĂ©, peut-ĂŞtre une personne impliquĂ©e dans l’accident de voiture du 18 dĂ©cembre 1966. Si vous voyez Lear dans ses photographies plus anciennes, elle ressemble Ă un homme. Dans beaucoup de ses images, Amanda cache son cou, donnant l’impression visuelle d’une fausse tĂŞte qui aurait Ă©tĂ© greffĂ©e au corps.
L’identification de l’empreinte vocale est un processus qui associe des comparaisons auditive (Ă©coute) et spectrographique (instrumentale) de la voix humaine. L’utilisation des techniques mĂ©dico-lĂ©gales modernes a commencĂ© Ă la fin des annĂ©es 1960. Depuis lors, l’identification vocale a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans un grand nombre d’affaires pĂ©nales Ă travers le monde. En 1969, au plus fort de la couverture de “Paul is dead”, un homme du nom de Henry M. Truby suscita une controverse dans les mĂ©dias internationaux. Truby Ă©tait directeur de la recherche linguistique Ă l’UniversitĂ© de Miami. En 1969, il a examinĂ© plusieurs enregistrements audio des Beatles pour voir si les empreintes digitales sonores du groupe correspondaient. Les rĂ©sultats d’Henry Truby ont rĂ©vĂ©lĂ© un spectrographe de ce qu’il a prĂ©tendu ĂŞtre trois Paul distincts. Truby a dĂ©clarĂ© que ses expĂ©riences avaient Ă©tĂ© menĂ©es avec un spectromètre de son qui indiquait qu’il y avait six voix diffĂ©rentes sur les disques des Beatles. Trois personnes ont Ă©tĂ© clairement identifiĂ©es: John Lennon, George Harrison et Ringo Starr. Les trois autres musiciens sonnaient grosso modo comme la mĂŞme personne, cependant, le spectrographe, qui indique clairement les empreintes digitales, montrait un auteur diffĂ©rent. Ă€ la fin des annĂ©es 1960, la nouvelle a incitĂ© Apple Corp Ă publier une brève dĂ©claration de Paul : “Je suis bien vivant et je ne me prĂ©occupe pas des rumeurs de ma mort. Mais si j’Ă©tais mort, je serais le dernier Ă le savoir”… Divers techniciens indĂ©pendants ont effectuĂ© des recherches sur le sujet. Examinons certaines revendications. La dernière chanson interprĂ©tĂ©e par James Paul McCartney Ă©tait “She’s Leaving Home” sur le Sgt. Peppers album. Cependant, sa voix est Ă©vidente dans de nombreuses chansons après 1966. On raconte que James Paul McCartney a laissĂ© une version inachevĂ©e de Penny Lane, de sorte qu’il ne se fait entendre que dans le chĹ“ur principal. La première chanson interprĂ©tĂ©e strictement par l’actuel Paul McCartney Ă©tait “Hello, Goodbye”. L’analyse de la voix suggère que James Paul McCartney est responsable de la chanson “Her Majesty”, qui apparaĂ®t Ă la fin de l’album de “The Beatles Abbey Road”. Elle ne dure que 22 secondes et a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă Lennon / McCartney. Aucune revue scientifique de confiance n’a encore officiellement examinĂ© ou publiĂ© d’enregistrements vocaux de Paul McCartney.
En 1970, les Beatles ont publiĂ© une chanson intitulĂ©e Dig It. Cette chanson est l’un des rares morceaux des Beatles Ă ĂŞtre crĂ©ditĂ© Ă tous les membres du groupe. Plusieurs versions de Dig It ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es lors des jam sessions Get Back / Let It Be de fin janvier 1969. Une version du single de 51 secondes a Ă©tĂ© choisie pour l’album Let It Be. La chanson comprend une sĂ©quence bizarre de rĂ©fĂ©rences de cĂ©lĂ©britĂ©s qui ont fait l’objet de controverses. Dans la version publiĂ©e, Lennon chante «Like a rolling stone. Un comme une pierre qui roule. Comme le FBI et la CIA, et la BBC, BB King et Doris Day, Matt Busby. »À la fin de la chanson, on peut entendre Lennon:« C’était Can You Dig It de Georgie Wood, et nous aimerions maintenant Hark the Angels Come. »La deuxième phrase a Ă©tĂ© sĂ©parĂ©e de l’enregistrement du film Let It Be. Certaines personnes ne se rendent pas compte qu’une version plus longue de Dig It a Ă©tĂ© enregistrĂ©e et qu’elle est un peu plus rĂ©vĂ©latrice. Vers la fin de la chanson, Lennon commence Ă dresser une liste de chansons sur lesquelles les Beatles travaillent actuellement, puis il commence Ă faire diverses dĂ©clarations. Il suggère que nous devrions creuser dans leurs tombes et creuser pour la vĂ©ritĂ©. Il mentionne l’annĂ©e 1958. Est-il possible que John Lennon chante une collection de cĂ©lĂ©britĂ©s ayant reçu le mĂŞme traitement que Paul McCartney ? La personne qui se dĂ©marque immĂ©diatement est B.B. King. Semblable Ă McCartney, une rumeur court depuis longtemps que B.B King a Ă©tĂ© tuĂ© et remplacĂ©. En 1958, le bus de tournĂ©e de King entre en collision avec un camion Ă essence alors qu’il se trouve sur un pont au Texas. Le chauffeur du camion a Ă©tĂ© tuĂ© dans l’accident et l’autobus a Ă©tĂ© incendiĂ©. On a appris que B. King avait Ă©tĂ© tuĂ© dans l’accident, mais il a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© qu’il n’Ă©tait pas dans le bus. Le week-end de l’accident, la compagnie d’assurance King Ă©tait sur le point de se dissoudre et son assurance a Ă©tĂ© rĂ©siliĂ©e. B.B. King a donnĂ© plus de 15 000 concerts au cours de sa carrière et continue de divertir les masses. Dans la chanson Dig It, la rĂ©fĂ©rence de John aux Rolling Stones a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă deux individus possibles, Bob Dylan et Brian Jones. Doris Day est une actrice et chanteuse amĂ©ricaine. Ă€ ce jour, elle a jouĂ© dans 39 films et enregistrĂ© plus de 650 chansons. En 2009, Doris Day Ă©tait la star fĂ©minine la plus importante au box-office de tous les temps. La thĂ©orie du complot prĂ©tend que Doris Day est morte en 1958 après avoir souffert d’une maladie inconnue. Dans une tournure intĂ©ressante, le fils unique de Doris Day est un homme du nom de Terry Melcher, qui Ă©tait liĂ© Ă Charles Manson et qui Ă©tait propriĂ©taire de la maison oĂą Sharon Tate a Ă©tĂ© assassinĂ©e.
Matt Busby Ă©tait un joueur de football Ă©cossais et un entraĂ®neur. Il dirigea Manchester United entre 1945 et 1969. En 1958, la catastrophe aĂ©rienne de Munich se produisit lorsqu’un avion transportant l’Ă©quipe de football de Manchester United s’effondra et 23 personnes moururent. Huit joueurs de Manchester United sont morts dans l’accident. Selon la thĂ©orie, Matt Busby aurait Ă©tĂ© tuĂ© dans l’accident de 1958 et aurait Ă©tĂ© remplacĂ© par un sosie. Ă€ la fin de Dig It, Lennon fait rĂ©fĂ©rence Ă Wee Georgie Wood, acteur et comĂ©dien britannique ayant jouĂ© dans des films, des pièces de théâtre et des revues de music-hall. Wood, qui Ă©tait un nain, a passĂ© la plus grande partie de sa vie professionnelle dans le dĂ©guisement d’un enfant en apparaissant dans des sketches comiques et sentimentaux. Quoi qu’il en soit, John Lennon a certainement constituĂ© une liste de personnes intĂ©ressante pour cette chanson.
Gabriella Carlesi est une mĂ©decin lĂ©giste italienne spĂ©cialisĂ©e dans l’identification des personnes par la craniomĂ©trie, qui consiste Ă comparer les caractĂ©ristiques du crâne. Carlesi est un odontologiste lĂ©giste et un expert dans l’Ă©tude des dents. Francesco Gavazzeni est un spĂ©cialiste des analyses informatiques. Au cours des quinze dernières annĂ©es, le couple a travaillĂ© sur un certain nombre de cas d’identification très mĂ©diatisĂ©s. En 2008, Carlesi et Gavazzeni se sont intĂ©ressĂ©s Ă la thĂ©orie du complot de Paul McCartney. Ă€ l’origine, ils essayaient de rejeter les revendications. Cependant, ils ont vite dĂ©couvert des faits bizarres. Après que les images de Paul aient Ă©tĂ© analysĂ©es avant et après 1966, les professionnels ont Ă©tĂ© choquĂ©s de dĂ©couvrir que les visages ne correspondaient pas. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© publiĂ©s dans le numĂ©ro du 15 juillet 2009 de Wired Italia, l’Ă©dition italienne du magazine amĂ©ricain Wired. Lors de la comparaison de photos du visage humain, les images doivent ĂŞtre redimensionnĂ©es et surdimensionnĂ©es. Dans ce cas, les chercheurs ont choisi la distance entre les Ă©lèves pour un facteur de mise Ă l’Ă©chelle. Une fois les images redimensionnĂ©es, elles peuvent ĂŞtre superposĂ©es et examinĂ©es. L’article suggère que les anciennes photos de Paul ne correspondent pas. Il fournit des preuves scientifiques Ă l’appui des accusations. La courbure frontale de la mâchoire de chaque Paul est diffĂ©rente. Le dernier Paul a une tĂŞte plus oblongue et moins arrondie. L’article suggère que la chirurgie plastique est très visible dans le vieux McCartney. Carlesi souligne que la ligne qui sĂ©pare les lèvres de Paul est beaucoup plus large. Le point identifiable oĂą le nez se dĂ©tache du visage est diffĂ©rent et les images montrent des caractĂ©ristiques Ă©tranges dans les oreilles. Le document indique que les dents de chaque individu sont diffĂ©rentes et qu’il existe des preuves d’altĂ©rations chez le plus âgĂ© des Paul. Au cours de la recherche, Carlesi a Ă©tĂ© surpris par la diffĂ©rence de forme du palais. La courbe mandibulaire entre les deux sĂ©ries de photos montrait un Ă©cart de plus de 6%, bien au-delĂ du seuil d’erreur. Avant 1966, chaque cĂ´tĂ© de la mâchoire de Paul est composĂ© de deux courbes. Depuis 1967, il semble y avoir une seule courbe. Les chercheurs suggèrent que si Paul McCartney souhaite mettre fin aux rumeurs, il peut proposer un test ADN. Ils discutent d’un cas du dĂ©but des annĂ©es 1970 dans lequel McCartney devait donner un Ă©chantillon d’ADN. Le test a Ă©tĂ© demandĂ© par une femme allemande nommĂ©e Bettina Krischbin qui affirme que son acte de naissance de 1962 montre que Paul McCartney est son père. Mais le test ADN que Paul a Ă©tĂ© obligĂ© de soumettre indique qu’il n’est pas le père. Depuis l’accident, Bettina a accusĂ© McCartney d’avoir envoyĂ© un remplaçant au test. Elle affirme que la signature donnĂ©e par le donateur est celle d’un droitier. En 2006, les autoritĂ©s allemandes ont ouvert le dossier. S’il s’avère que Paul est le père de Bettina Krischbin, elle pourrait recevoir 10% de ses biens Ă sa mort. Par coĂŻncidence, le mĂŞme jour oĂą l’article a Ă©tĂ© publiĂ© en Italie, le 15 juillet 2009, Paul McCartney est apparu au David Letterman Show Ă New York. McCartney a donnĂ© une performance en plein air au sommet du théâtre Ed Sullivan. Au cours de l’entretien, Paul a ri avec Letterman au sujet de la rumeur idiote selon laquelle il serait mort en 1966…