HOT-ROD’32 Victoria mon Amour…
Les “Ceusses” qui n’aiment pas les Hot-Rod’s sont-ils Chelous ? Faut-il s’en méfier ? Est-ce important de se poser ces questions quasi existentielles ?
Bizarre, ce gars; n’est-il pas, mon Popu que j’aime ? Histoire de briser la glace, tu lui avais posé la simple mais très universelle question : “Toi t’es Chromes où Flammes ?”… Mais il ne t’a pas répondu. Non, à la place, il a eu l’air un peu embarrassé : “Euh ! J’suis pas très… Euh…! Bin… ! Euh…! “… Ah ! Un pneu déçu mais toujours bon esprit tu lui as rétorqué que ce n’était pas possible, qu’il y avait forcément une préférence qu’il kiffait plus que les autres. Mais non. Rien. Il s’en branlait, tout simplement. “Bon ! Bah ! Ecoute Mec… Va te faire enculer”...,
Qu’est ce que tu veux que je te dise. ? On peut trouver ça un peu dur et considérer que c’est son droit le plus légitime, après tout… Non ? Mais ce n’est pas si simple. Cela va au delà du i-quotient intellectuel moyen de 98. C’est quasiment une question de politesse. Ce n’est pas pour rien que le mec était un peu emmerdé en répondant. Il le voyait bien, qu’il y a quelque chose qui clochait. Qu’il ne jouait pas le jeu. Qu’il se marginalisait, qu’il se mettait lui-même dans un ghetto élitiste. Car il faut bien comprendre que le Hot-Rodding, ce ne sont pas seulement pour des mecs qui essaient de lever des minettes. Cela va bien au delà de ça…. Ouaih !!!! C’est universel, ça ne s’arrête jamais, c’est une vacherie d’appartenance, c’est le troisième étage de la pyramide de Maslow !
C’est plus que de l’actu pour mecs, c’est de la mythologie contemporaine. Et entre couilles, c’est un facilitateur d’échanges incroyable. Tout le monde a un avis, un souvenir, un truc fétiche, une connerie à raconter. Si tu ne sais pas quoi dire à un inconnu, faut causer de Hot-Rod’s… Au beauf-frère relou, tu lui cause de Hot-Rod. Au voisin de comptoir…, Aux putes qui te font les poches en un regard, à ton collègue chiant : Hot-Rod ! Et c’est encore plus utile à l’international : placer le terme dans n’importe quelle situation, surtout critique, soit qui dégénère, soit que tu sais pas comment la commencer : Hot-Rod est parfait pour entamer des conversations sans queue ni tête et se faire des dudes étrangers.
Le Hot-Rodding, c’est bien plus qu’une passion, c’est du lien social prêt à l’emploi… Mais les ceusses à qui tu causes, ça ne les intéresse pas… La vraie question à poser alors à la limite d’un pugilat est donc : “Pourquoi t’aime pas les Hot-Rod’s ? Même un peu ?”... Tu ne demandes pas à ces imbéciles d’en acheter un, ni de commenter, juste de donner le change un minimum, d’avoir une connaissance, histoire de…” ! Merde à la fin ! La probable vérité, mon Popu, c’est que ce gars, qui est peut-être une nana voire un Transgenre qui susse les bites bien dures en se faisant enculer en retour, ce “G’ninaq’wé” n’aime pas, tout simplement les Hot-Rod’s… Réticent à toute sorte de masculinisme primaire, il s’est forgé un personnage de rebelle sans cause, calibré pour plaire aux meufs et tarlouzes.
A moins que c’est une sorte d’intello-arty qui ne déteste rien tant que la masse des branleurs, leur mode de vie et leurs loisirs. Pire un Russe pro-Poutine en immersion totale qui est là pour écouter les secrets occidentaux ! Un espion… Attention, les “Spioneurs” et les “Spionneuses” sont pires que les faux-culs aux idées courtes qui rejettent souvent en bloc tout ce qu’ils n’aiment pas. Et, ce sont peut-être des ceusses dont l’objectif dans la vie est de lire des bouquins compliqués de psychologie (ou en tout cas de le faire croire), de baiser et de ne côtoyer que la crème des pots… Ouaisss mon Popu, fait gaffe !
Ces gens ne connaîtront jamais la joie simple et pure de célébrer d’avoir remporté une coupe en fer-blanc avec des potes de mauvaise foi…
Le genre qui ne rêvent que de se taper un gros Big Tasty bien dégueu un lendemain de soirée orgiaque, ni même de se taper des barres devant Gégé de Koh Lanta qui se noie. C’est con. Ou pas. Pas la peine de dire à la plouquesque que la Ford 1932 semble être née pour être un Hot-Rod… Putain, mon Popu ! Non ! Mais demande à n’importe quel dragueur de jointures pourquoi il pourrait tâtonner une bonne réponse, autre que le fait qu’un Hot-Rod est beau tel quel, conçu par des déjantés et ne fait que devenir plus beau sous la torche. Mon Popu, raisonne ! Le Hot-Rod de cet article, est un exemple ! L’a été fait par un jeune adulte en couple, urbain, socialement intégré, et doté d’un pouvoir d’achat suffisant pour ne pas trop s’en faire.
Il est aussi jeune papa de deux gosses à trottinette et Stan Smith à scratchs. Bref, il coche toutes les cases du bonheur du jeune cadre actif et mondialisé. Problème, il se faisait chier. Oui, il s’emmerdait. Ou plutôt, on l’emmerdait. Au taf, en famille, en bagnole, on lui cassait les couilles avec une régularité implacable. Même les dîners avec des couples d’amis venus en réalité pour baiser sa femme le fatiguaient. Mais comme c’est un mec carré, responsable, qui n’envisageait pas de tout envoyer chier pour aller s’exploser la gueule à Ibiza avec des potes et des putes, il était dans une impasse. D’ailleurs, il ne sait même plus que cette option existe, et même s’il se chauffait il ne trouverait aucun pote de dispo pour une telle déjante.
Non, le mec était conditionné pour encaisser les petits tracas et la routine inhérents à son existence formatée. Il ne pouvait de lui-même pas faire n’importe quoi. Mais au fond de lui, il sentait que subsistait encore une petite boule d’énergie rebelle, un très vague besoin de liberté, de lâcher prise. Et un vrai besoin de silence, aussi. Il n’est pas vraiment un mâle alpha. Il ne s’est jamais vraiment battu, n’est ni bourrin ni viriliste, et son taux de testostérone est assez bas. Il ne vient pas de la rue, n’a pas fait l’armée, ne fait partie d’aucune équipe, ne joue pas en réseau et ne fume pas de joints. Il n’a pas non plus de talent artistique ni de passion particulière. Et pourtant, régulièrement, il ressent ce besoin vital de prendre l’air. Beaucoup d’air. Sous peine de péter un câble. Alors que faire ?
Quelle activité choisir pour ne pas contrarier Agathe, sa femme qui lui fait vaguement peur et qui le harcèle avec son concept de charge mentale ? Sweat coin-coin… Et bien tout simplement, acheter un Hot-Rod, pardi ! Oui, c’est la solution idoine pour tous ces mecs englués dans une vie chiante et sans surprises. Certes, il ne se passera rien de marquant non plus, mais au moins ils seront peinards quelques heures chaque WE. Ils pourront oublier qu’ils ont contracté un emprunt sur 25 ans pour leur pavillon de banlieusards avec moulures et tapisseries à fleurs assorties au canapé. Leurs corps souffrent, mais leurs cerveaux soufflent. Ils fuient les casse-couilles, les emmerdes.
A la manière d’un Forrest Gump écervelé, ils cavalent sans fin et sans but, parce qu’ils n’en peuvent plus de toute cette merde oppressante, et qu’ils ne savent pas quoi faire d’autre pour s’occuper. Leur père allait pêcher, eux ils s’emmerdent et se font chier, mais c’est la même démarche. C’est la fameuse fuite en avant. Et pourquoi pas, après tout ? Et pourtant, il y a un hic. L’homme blanc con, par nature ou par éducation, ne sait pas faire quelque chose d’inutile et de chronophage sans raison constructive. Il lui faut toujours un but pour faire les choses. Quitte à s’en inventer un. Ainsi, on ne compte plus ces gens qui ne boivent pas et se couchent tôt pendant des semaines parce qu’ils préparent un “semi” ou un trail absurde.
L’homme blanc veut toujours progresser, s’améliorer, se perfectionner. Et les marques et autres organisateurs l’ont bien compris aussi. On va le Hot-Roddiser, le mec. On va lui faire croire qu’il doit repousser ses limites, que c’est ça son but. On va le pousser à s’équiper, en matos. On va transformer sa pré-dépression en passion dévorante. Et le voilà qui va se chauffer de plus en plus, qui va se préparer, avec méthode et abnégation. Possédé, motivé, à bloc le mec. Ok, les gars. Mais on vous a grillés. Allez, bonne chance… Ray Charles, non-voyant mais gros baiseur, n’a jamais eu de Hot-Rod, lui non plus ! Pour distinguer les filles jolies des boudins, il vérifiait manuellement la largeur de leurs poignets.
Il pouvait ainsi déterminer, sans même voir leur visage, quelles gamines sortaient du lot. Et vu les petits paquets que le Ray se ramassait, la méthode semble fonctionner. Il a quand même dû se gourer une fois ou deux. En tout cas, c’est difficilement explicable, mais c’est une réalité physiologique. Attention, les jointures n’ont rien à voir avec le poids de la fille : elles sont juste un indicateur de féminité. Plus poignets et chevilles seront fins, plus la fille sera gracieuse, gracile, racée. En gros, plus elle aura de chances d’être un petit colis comme on les aime. Mais que les choses soient claires: celles qui ont des poteaux ne sont pas forcément à jeter à la poubelle, loin de là. C’est juste qu’elles n’appartiennent pas au haut du panier, qu’elles risquent de mal vieillir, par exemple.
Elles vont probablement s’empâter, forcir. D’ailleurs, la nuque et le cou sont aussi de bons indicateurs de baisabilité concernant une fille toute habillée. S’ils sont fins, c’est bien. Sinon, et bien la nature est cruelle, mais il n‘y a pas vraiment de solution. Aucun régime ni opération ne pourront y changer quoi que ce soit. C’est triste, mais il va falloir faire avec. En fait, il y a des raisons définitives pour lesquelles les customeux convoitent “La Deuce”. Certaines basées sur sa forme, d’autres sur sa fonction. Même si vous ne pouvez pas expliquer exactement pourquoi la ’32 est un summum du Hot-Rodding, nous connaissons quelqu’un qui lui le peut.
A quatre reprises Lauréat du prix Ridler, Chip Foose est passé maître dans l’art de transformer les voitures en art. Je me suis assis avec lui après quelques photos de sa Ford’32 “Vicky” et… Rien à dire ! Frustrant ! Ce mec est taiseux lorsqu’il n’y a pas de caméra pour l’immortaliser, mais par échanges cérébraux magnétiques il m’a fait comprendre ce qui va suivre qui est d’une importance vitale. Qui n’ a jamais ressenti ce sentiment de nausée en scrollant pour la 6 ème fois sur la même info ? Ou en entendant une chaîne info évoquer pour la 173 ème fois la même affaire ? C’est l’overdose, tout simplement. Nous sommes littéralement gavés d’actualité. Il y en a partout, on sait tout…stop. On s’en tape, bordel. Le droit d’en avoir rien à foutre doit être respecté…
1. La Ford 1932 est l’intersection de la qualité du design et de la performance mécanique. En design industriel, nous appelons cela “la forme suivant la fonction”. Il n’y a pas d’éléments superflus sur la Ford ’32, quel que soit le style de carrosserie. Tout, de la forme de la carrosserie à l’emplacement de l’essieu avant, est parfait.
2. La coque de calandre de la Ford ’32 est devenue un objet de collection à part entière. Comparé à la bêche décontractée à l’avant d’une Ford 1933, le style de la calandre de la Deuce est subtil. Il est presque debout et se rétrécit légèrement, avec un pic rond sur le dessus et de longues barres plates verticales.
3. Il s’agissait du premier véhicule de Ford à intégrer les rails du châssis dans la conception globale de la voiture. Un pli subtil traverse la surface extérieure des rails, se terminant par un arc gracieux qui mène à l’aile arrière. Le Deuce avait toujours fière allure lorsque de jeunes rodders ont retiré les ailes pour faire la course de dragster dans la journée.
4. En 1932, Ford a déplacé l’essieu avant plus en arrière, juste derrière la coque du radiateur. Cela a donné à l’ensemble de la voiture un meilleur équilibre visuel.
5. Avec 14 styles de carrosserie différents utilisant des lignes, des arcs et des longueurs variables, le modèle a ouvert le livre de jeu pour les Hot-Rodders. La porte d’un coupé à 5 fenêtres, par exemple, est plus longue que la porte d’un roadster, mais elle est plus courte que la porte du coupé à 3 fenêtres. De nombreux constructeurs utilisent des portes de coupe à 5 fenêtres sur les roadsters.
6. Toutes les Ford de 1932 vendues sur la côte ouest étaient assemblées avec 25 persiennes verticales estampées sur le côté du capot, pour une ventilation adéquate, tandis que les East Coast Deuces enfilaient des capots avec seulement 20 persiennes verticales, pour garder la chaleur à l’intérieur. L’écart permet aux Hot-Rodders de personnaliser davantage leur’32.
7. Aucun bois n’est bon. C’était la première année pour la carrosserie entièrement renforcée en acier de Ford. Ainsi, la voiture était beaucoup plus légère.
8. La Ford à tête plate (Flat-Head) a fait ses débuts en 1932. Le V8 221ci était un must pour tout Hot-Rodder à petit budget, et il était livré de série dans le modèle 1932 de 2018.
9. Comme pour les portes, les lignes de carrosserie sur l’aile arrière étaient spécifiques à chaque style de carrosserie ’32.
10. Les Hot-Rodders travaillent sur les Ford’32 depuis plus de 80 ans, et ils trouvent toujours de nouvelles façons de personnaliser leur voiture qui peut être restaurés, hachés, canalisés, sectionnés, allongés ou raccourci – les possibilités sont infinies…
Avec le bestiau illustrant cet article, c’est beaucoup de Hot-Rod pour pas beaucoup d’argent. Construction complète à partir de zéro et seulement 7.300 miles depuis l’achèvement. Il a un look personnalisé cool et complet. C’est aussi un truc amusant!
EXTÉRIEUR: Fibre de verre très cool et unique, carrosserie Victoria hachée. La carrosserie est en excellente forme, pas de dégâts, elle est est droite, et s’adapte bien à toutes les morphologies, même déviantes. Les portes s’ouvrent à distance avec un bip. Le travail de peinture est exceptionnel. Les couleurs le font remarquer. Les flammes et le logo V-8 le rendent unique en son genre. La peinture est belle, lisse et brillante! Les vitrages sont neufs. Les clignotants avant et les feux arrière sont des LED intégrés dans des barres d’écartement BDSM recyclées. Il roule sur un ensemble de jantes Torque Thrust de taille décalée et de pneus BFG.
INTÉRIEUR: C’est un confortable Hot-Rod 2 places. Tout l’intérieur est rembourré. Les motifs gaufrés personnalisés sur la garniture de toit et les panneaux de porte sont Top ! Les sièges baquets sont inclinables et le plancher n’est pas en planches de bois mais recouvert de moquette d’avant en arrière. Pas de coffre mais il y a beaucoup de place derrière les sièges, on peut y loger des gamines pubères ou des chiens et chiennes. Un jeu de compteurs assortis se situent dans une lunette de billette. La colonne inclinable polie a un volant de luxe enveloppé de cuir assorti. Il y a un shifter Lokar au sol et une chaîne stéréo au plafond avec 4 haut-parleurs dans les panneaux latéraux. Les fenêtres sont électriques.
COMPARTIMENT MOTEUR: Le Moteur V8 350ci marche fort et fonctionne. Sur le dessus, il a une prise d’air en aluminium, un carburateur Weber et un système d’allumage MSD. Il dispose également d’un ensemble d’en-têtes enduits, comme habillés pour le bal avec des couvercles de soupapes en aluminium, des porte-fils assortis, un alternateur poli, une pompe à carburant chromée, des jauges billettes et plus encore… Un radiateur en aluminium et une pompe à eau, un ventilateur électrique et une tuyauterie en acier inoxydable le gardent au frais. Il dispose d’un pare-feu fluide…
DESSOUS: L’avant a un essieu tubulaire avec un ressort à lames transversal, des bras tirants tubulaires chromés et des amortisseurs chromés. À l’arrière se trouve un système à 4 bras de suspension tubulaires et amortisseurs réglables. L’échappement a une sonorité exceptionnelle avec les silencieux Flow Monster. Il dispose d’un réservoir de carburant composite. Les freins dont à disques à l’avant, tambours à l’arrière. Le moteur et la transmission ont des carters d’huile en aluminium à ailettes assorties. Le démarreur a l’air frais, le couvercle du volant d’inertie est chromé.
La boite Turbo 350 automatique dispose d’un refroidisseur d’huile. Il utilise une Ford rearend. Le dessous est tout peint couleur de carrosserie.
Voilà ! je suis fier d’écrire personnellement les descriptions de pratiquement toutes les voitures depuis environ 50 ans maintenant qu’existent Chromes&Flammes puis GatsbyOnline et autres mag’zines . La vérification des faits m’oblige à y consacrer beaucoup trop d’efforts. Donc pour ne pas vieillir trop con, de temps à autre je me laisse aller à des textes Gonzo…. Ce que j’offre, c’est mon impression. Le reste je m’en tape !