Le Nobel de la paix… L’immoralité paradoxale d’un monde pourri…
Alfred Nobel, l’homme qui a donné son nom à un prix pour la paix…, a consacré sa vie aux explosifs et à la poudre…
Depuis plus de cent ans, son nom est pourtant associé aux prix les plus prestigieux au monde, qui couronnent les bienfaiteurs de notre humanité, le Nobel de la paix étant sans nul doute celui qui confère à son lauréat une aura hors du commun.
Et chaque année, une somme rondelette (900 000 euros) sort des tiroirs de la célèbre fondation pour récompenser scientifiques, militants ou hommes de lettres.
Mais d’où vient donc cet argent qui semble inépuisable ?
Tout bonnement de l’invraisemblable fortune accumulée au cours du XIXe siècle par le chimiste Alfred Nobel, un bourreau de travail solitaire et misanthrope, qui ne cessa de perfectionner des explosifs toute sa vie.
Le champion de la philanthropie dans la peau d’un marchand de canon, l’image semble quelque peu provocante, mais il est vrai que l’argent n’a pas d’odeur.
Tout commence en 1860 quand ce fils d’industriel (son père fabriquait entre autres des mines antipersonnel), travaille sur la nitroglycérine.
Des expériences particulièrement dangereuses qui emportent un jour son frère dans un accident qu’on peut qualiier de “dommage collatéral”….
Alfred Nobel ne se décourage pas pour autant et met au point un détonateur, qui permet de maîtriser l’explosion…, avant d’inventer la dynamite, appelée à jouer un rôle assassin dans les conflits et attentats, ainsi que très purgatif et consumériste extraordinaire dans les grands chantiers qui jalonnent l’ère industrielle…
Il multiplie les découvertes, comme une poudre sans fumée, pour fusils et canons, qui équipe bientôt la plupart des grandes armées.
Puis découvre “la gélatine explosive”, une pâte de nitroglycérine, chimiquement stable et insensible aux chocs, l’ancêtre de ce fameux plastic qui fera plus tard le bonheur des terroristes…
À la fin du siècle, son empire repose sur 355 brevets et compte des usines sur tous les continents, dont celle de Bofors, en Suède, spécialisée dans l’armement.
Nobel vend à tout le monde, Français comme Allemands, Russes et Américains, et prône une concurrence féroce entre ses différentes sociétés.
Au final, l’argent tombe dans la même caisse : la sienne.
Au soir de sa vie, retiré en Italie, à San Remo, on le dit de plus en plus amer.
Il a couru le monde pour défendre ses inventions, ouvrir des usines et amasser des millions.
Mais Nobel reste un homme seul, sans femme ni enfant.
La petite histoire raconte qu’un jour, il tombe sur un article annonçant sa mort prématurée et reste foudroyé par le titre : “Le marchand de mort est décédé”…
Il est vrai que ses inventions ont permis de faire avancer les moyens de tuer de plus en plus de gens, le cataclysme de 1914-1918 faisant alors apparaître leur puissance de destruction.
En tous cas, l’article aurait agi comme un puissant révélateur, poussant siu-disant le nabab à se soucier de l’avenir de l’humanité (sic !).., plus vraisemblablement que ce sombre personnage a voulu s’acheter un ticket vers le paradis, conseillé par quelques prêtres sirupeux cherchant à faire réparer leur église branlante..
Alfred Nobel était depuis longtemps pétri de contradictions et pas vraiment sensible aux idéaux qui ne rapportent rien.
À vingt ans, il maîtrisait déjà cinq langues et consignait dans un carnet les plus grandes pensées philosophiques des grands auteurs qu’il aimait commenter de sa plume, et ajoutait en ces suites, ses poèmes et pièces de théâtre pour se montrer égal si pas supérieurs à eux…, car il imaginait que cela allait lui rapporter beaucoup d’argent, comme Victor Hugo qu’il avait surnommé “le vagabond millionnaire”.
Il s’est ensuite ait séduire par la célèbre pacifiste autrichienne Bertha von Suttner, qui fut un temps sa secrétaire très particulière, et qui, par conviction en sa cause et pour épingler le pire adversaire de la paix, l’a sexuellement convaincu d’adhérer à l’association autrichienne pour la paix… réussissant de surcroit à lui aire ouvrir largement son portefeuille à sa cause…, les hommes sont si faibles…
L’histoire qui se réécrit sans cesse pour faire croire à tout et n’importe quoi, a transformé cela en ” les premiers jalons d’une marche vers un certain altruisme”…
Un vrai prix Nobel de cynisme…
À la fin du XIXe siècle, Alfred Nobel se retrouvait en effet sans famille, sans attache, si ce n’est sa Bertha (qui deviendra par gag, la grosse Bertha, le célèbre canon allemand à longue portée)…
Eprouva-t-il soudain des états d’âme ?
C’est en tout cas la conviction d’Albert Einstein qui déclara en 1945 : “Il inventa un explosif plus puissant que tout ce qui existait auparavant, un extraordinaire moyen de destruction. Pour calmer sa conscience, il créa les prix Nobel”…
Les deux pires inventeurs de destruction massive de l’humanité, la dynamite pour Nobel, la bombe atomique pour Einstein, ne pouvaient que s’inventer des questionnements et se porter secours…
Le millionnaire va alors rédiger plusieurs fois son testament avant d’en écrire la version définitive, condensée sur une seule page, en novembre 1895, à Paris, quelques mois avant sa mort.
Après avoir énuméré une liste de legs pour ses proches, il définit ainsi l’emploi futur de sa colossale fortune aux odeurs de soufre : “Le capital, réalisé en valeurs sûres par mes exécuteurs testamentaires, constituera un fonds dont l’intérêt sera distribué annuellement comme récompense à ceux qui, au cours de l’année écoulée, auront rendu à l’humanité les plus grands sévices services”…
Une seule lettre dans un mot… et tout change…
Cinq parts égales pour honorer la médecine, la chimie, la physique, la littérature et la défense de la paix.
Les membres de la famille, voyant s’envoler le magot…, ne l’entendent pas de cette oreille… se moquent du pacte religieux permettant à Nobel d’aller au Paradis et continuent à maudir la Bertha, responsable de leurs tourments… et il faudra encore deux ans pour trouver une transaction amiable dans laquelle les héritiers s’engagent à renoncer à toute réclamation.
Après les états de biens, la fortune d’Alfred Nobel atteint 32 millions de couronnes.
Cent ans plus tard, elle frôle les 336 millions d’euros, dont les intérêts servent toujours la cause céleste de ce marchand de mort….
La seule ois ou le prix Nobel a vraiment été dans la continuation de l’oeuvre mortière de ce sinistre personnage, fut lorsqu’il fut attribué à Barak Obama…, digne successeur du gouvernement Bush, grand ordonnateur du Nouvel Ordre Mondial et principal client des produits de mort made in Nobel…, pour son rôle en Iraq, en Aghanistan, en Libye, en Syrie et dans quantités de pays dans le monde mis à feu et à sang…
D’ailleurs, Adolf Hitler a été nominé en 1939 pour recevoir le Prix Nobel…, ainsi que Benito Mussolini en 1935 et encore Joseph Staline en 1945 et en 1948…., c’est dire que les Grands Ordonateurs du Nobel ont le sens des affaires…
Accepter le Nobel, c’est vanité… et c’est aussi accepter que le monde est dirigé par des marchands de mort, dont le pilier a voulu se payer une place au Paradis…
Triste monde !