Picasso et SES maîtres…
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À l’occasion de la grande exposition Picasso et les maîtres qui s’est déroulée aux Galeries nationales du Grand Palais, le musée du Louvre présentait une vingtaine des variations picturales et graphiques réalisées par Picasso.
En conclusion de cette grande affaire, je publie “Picasso et SES maîtres“…
Tout au long de sa vie, de son apprentissage académique aux dernières années, en passant par la révolution cubiste et la période néoclassique, Picasso s’est nourri de la peinture du passé.
Dans les années 1950, il entreprend le grand cycle des variations d’après les maîtres : Le Greco (pas Juliette), Diego Velasquez, Francisco de Goya (pas Chantal), Jean Auguste Dominique Ingres (pas le cochon), Edourd Manet, Franciso de Zurbaran (pas le grec), Eugène Delacroix (pas le couturier)…
Une façon pour lui de confronter son langage pictural aux grands chefs-d’oeuvre de la peinture, de renouveler le genre de la citation et de vérifier son pouvoir de peintre.
Le retour de Picasso au Louvre a permis au musée d’ancrer sa réflexion sur les rapports qu’entretient l’art contemporain avec l’art du passé, en prenant comme source et comme exemple le grand peintre du XXe siècle, pour lequel : « En art, il n’y a ni passé ni avenir. Lorsqu’une oeuvre d’art ne continue pas de vivre de façon vivante dans le présent, elle n’entre plus en ligne de compte. »
Cette exposition était organisée par la Réunion des musées nationaux, le musée Picasso, le musée du Louvre et le musée d’Orsay.
Elle fut réalisée grâce au soutien de LVMH / Moët Hennessy et Louis Vuitton.
Il est vrai que lorsque l’on met côte a côte l’oeuvre originale et la production Picassienne, on voit tout de suite où se situe le maître!
Il parait que Picasso est un révolutionnaire qui a sû faire sienne l’histoire de la peinture pour mieux la réinventer !
Moi je dis que le mecton, y pouvait même déposer le brevet de son inventation à l’INPI, il ne risquait pas l’espionnage industriel !
Le gazier s’est benoîtement posé lui-même, personnellement tout seul, en héritier de ces maîtres en écrivant quelque part : ”Un peintre a toujours un père et une mère. Il ne sort pas du néant”, rien que ça !
Frottons le à ses maîtres pour nous faire une idée :
1ère confrontation :
– L’infante Marie Marguerite (vers 1653), par Diego Velazquez
– L’infante Marie Marguerite (1957) par Pablo Picasso
Il parait que “l’artiste” s’est enfermé durant quatre mois, du 17 août au 30 décembre 1957 dans sa villa cannoise, la californie, pour casser la gueule à l’infante !
J’estime qu’après son forfait accompli, il aurait pû l’enterrer au fond du jardin sans risquer une fouille de la police.
2ème confrontation :
– Maja desnuda (1797-1800), par Francisco de Goya
– Nu couché jouant avec un chat (1964) par Pablo Picasso
Soit la Maja a eu des problèmes avec les abeilles, soit elle a bouffé le stock de boulettes du greffier pour l’année, ou alors la gonzesse a dû poser pendant la grève des esthéticiennes.
3ème confrontation :
– Matador saluant (1866-1867), par Edouard Manet
– Le Matador (1970) par Pablo Picasso
Il faut reconnaître que l’animal prend des fois le dessus sur l’homme et que le Matador de Picasso y a laissé les oreilles (et la queue ?) au profit de l’art.
4ème confrontation :
– Madame Moitessier (1856), par Jean Auguste Dominique Ingres
– Grand nu au fauteuil rouge (1929) par Pablo Picasso
Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine… et qu’une fois dessapée la mère Montassier a nettement moins de superbe et parait bigrement moins gironde, ce qui peut égayer quand même une réunion Tupperware.
5ème confrontation :
– Femmes d’Alger dans leur appartement (1834), par Eugène Delacroix
– Les femmes d’Alger (version O) (1955) par Pablo Picasso
On ressent la période “narguilé” de Pablo… et la ressemblance avec l’oeuvre de Delacroix tenait la route sans compter sur le passage de Youssouf qui a distribué une danse aux mousmées après avoir reçu le relevé de la CAF (Caisse A Fion)
6ème confrontation :
– Le déjeuner sur l’herbe (1863), par Edouard Manet
– Le déjeuner sur l’herbe, d’après manet (1960) par Pablo Picasso
Quand Picasso se décide de faire dans le champêtre, ça a aussi de la tronche. Situer la scène dans le parc de la station d’épuration de Tricastin avec le panier pique-nique fourni par Maxi-Maux semblait être une gageure à la base, mais cela a finalement donné une couleur de viande à mouches qui aurait mérité son numéro vert à lui tout seul !
Quand je vois tout cela, je me rends compte que j’ai fait une sacré boulette à un moment de ma vie!
En effet, quand j’étais au cours préparatoire, une visite au Louvre m’avait marqué et titillé ma fibre artistique.
Dès mon retour, j’ai exercé mon art en repeignant, de mémoire, un tableau qui m’avait impressioné.
En insistant un peu, je suis sûr qu’à l’heure actuelle, l’affiche du Grand Palais annoncerait “Quelqu’un et les maîtres” ; comme quoi, la vie n’est faite que de hasards et de circonstances aléatoires.